Tome 1 : Drago Malefoy : rivalité à travers les générations

Chapitre 59 ~ 7ème année

Mon père passa finalement la nuit avec nous. J'ai beaucoup galérer à dormir. Je ne pensais qu'à Drago et ce qu'il pouvait endurer. Malgré l'éducation qu'il avait reçu de son père, sa scolarité à Poudlard l'avait changer, côtoyer tout ce beau monde, des personnes contraires à ses principes l'avaient fais évoluer. Je ne sais pas si c'est plus un mal qu'un bien. S'il était resté comme son père le voulait, il ne souffrirait probablement pas autant... Suis-je la cause de toute sa souffrance ?

«  Bon les enfants, j'aimerai resté avec vous et vous protégez, mais c'est en étant avec vous que je vous met le plus en danger.

- T'as sûrement raison. Ajoutais-je.

- Avant de vous quitter, après tout ce que vous m'avez dit, si vous voulez trouver un horcruxe, la réponse est à Poudlard.

- Poudlard ? Répondît Blaise.

- Faites moi confiance, mon instinct de sorcier ne me trompe jamais. Et on parle de Poudlard c'est la réponse à toutes nos questions.

- De toute façon, c'est pas comme si on avait une autre piste. Disais-je. Mais du coup, tu vas où exactement ?

- Je vais rejoindre ta mère et Dumbledore.

- Dumbledore ?! S'écria-t-on avec Blaise.

- Ne vous méprenez pas, Alberforth Dumbledore, son frère.

- Son frère ? Le professeur Dumbledore avait un frère ? Demande Blaise.

- Ça me fera une histoire de plus à vous raconter quand tout sera fini. Rigola mon père.

- T'as l'air bien confiant je trouve.

- Son excellence est toujours confiant.

- Tss, irrécupérable.

- C'est donc pour ça que ça colle avec Drago, c'est la copie de ton père. Se moqua Blaise.

Mon teint vira au rouge écarlate. Aaaaah comment il a pu dire ça devant mon père.

- But ultime : en faire voir de toutes les couleurs à mon futur beau fils. Répondît mon père un sourire moqueur.

- Heeeeeeiinnnn ?????? »

Blaise explosa de rire avec mon père tandis que je tremblais de gêne. Oh purée mais qu'est ce qui se passe.

Mon père caressa le haut de ma tête avant de transplaner et nous laisser à nouveau seuls.
La nuit tomba assez rapidement, mais on avait enfin un but clair, retourner à Poudlard. Je voyais Blaise tout excité, il va revoir Daphné et je ne pouvais qu'être aussi impatiente pour lui.

~

PDV Drago

Ça fait maintenant quelques jours que Rachel et Blaise ont quitté le manoir Malefoy. Déjà que je pensais sans arrêt à elle, alors maintenant.

J'allai m'accouder à la barre de mon balcon, un balcon d'une immensité déraisonnable. La nuit était sombre et fraîche, quoi de plus normale pour une nuit de printemps. Je fermai les yeux, les souvenirs se bousculèrent dans ma tête.

Flashback

J'avais reçu une lettre de Rachel ce matin.

"Rejoins moi ce soir, après le couvre feu, près du lac noir.

Rachel"

Cette femme était pleine de surprises, ce qui n'était pas pour me déplaire. Je me surpris à sourire d'excitation. C'était notre 5ème année, on débutait le printemps. Rachel était désormais mienne et je comptais bien la garder. Elle me faisait ressentir des sentiments encore inconnu jusqu'à présent. Je ne saurai m'expliquer, mais ce qui est sûr, c'est que cette femme est particulière.

La journée se déroula à une vitesse phénoménale, j'ai passé mon temps à essayer de faire cracher le morceau à Rachel, mais rien. J'ai fini par rentrer dans mon dortoir. Blaise n'était pas encore arrivé, sûrement avec Daphné, tandis que Vincent et Gregory s'étaient déjà affalé sur le lit. En même temps, ils avaient dégommé pratiquement tout le buffet de ce soir.

Je pris enfin l'initiative de sortir du dortoir. Un véritable parcours pour sortir du château sans se faire prendre. Elle aime le risque.

J'arrivai donc enfin au niveau du lac noir, elle était là, assise de dos. Ses cheveux bruns et lisses tombaient sur ses épaules. Un sourire se dessina sur mon visage. J'approchai et pris alors place à ses côtés et mis ma main sur la sienne. Elle sursauta aussitôt.

« Purée Drago, tu m'as fais peur.

- Parce que t'attend quelqu'un d'autre peut être. Me moquais-je.

Elle me regarda d'un air arrogant.

- Ah qui sait, t'es peut être le deuxième ou le troisième.

Mon sourire s'effaça instantanément. Je fronçai les sourcils et enlevai ma main de sur la sienne.
Elle me fit alors un sourire moqueur.

Et bah alooors, on est jaloux ? S'amusa-t-elle.

- Jaloux ? Moi ? Pourquoi je le serais ? Personne n'a quelque chose que je n'ai pas.

Elle me regarda d'un air, déçu.

Par contre, possessif, je le suis. J'ai bien conscience que tu ne m'appartiens pas, et t'es bien la seule que je veux et je te laisserai à personne. C'est peut être égoïste, mais je m'appellerai plus Drago Malefoy si je ne servais pas en priorité mes intérêts. »

Elle me regarda intensément, avant d'attraper le col de ma cape et de m'embrasser à pleine bouche. Cette fougue, elle me fait perdre la tête.
Je me permis de passer ma main dans le creux de son dos et de la serrer un peu plus contre moi et renforcer un peu plus notre baiser. Son parfum envahissait et éveillait le moindre de mes sens. Plus je la sentais près de moi et plus je me rendais compte qu'elle était tout ce que je pouvais désirer, c'était elle, et personne d'autre.

On se détacha, à conte cœur je dois dire, l'un de l'autre. Elle plongea ses yeux verts dans les miens avant de sortir sa baguette. Il fit un léger mouvement et le lac s'illumina de petites lueurs dorées. Cette lumière se reflétait sur ses cheveux.
Elle posa sa tête sur mon épaule et ferma alors ses yeux.

On resta ainsi un bon moment, ça peut paraître bizarre venant de moi, mais j'avais envie que ce moment dure encore et encore.

« Tu penses quoi de tout ce qui se passe en ce moment ? Questionna-t-elle.

- Ce qui se passe ?

- La résurrection de Voldemort, tout ça.

Je ne savais quoi répondre. Je savais pertinemment qu'il se tramait quelque chose, mais quoi dire ? Je soupçonne mon père d'être un partisan de Voldemort ? Non, sûrement pas.

- J'ai pas vraiment d'idée là dessus. Répondis-je le plus sereinement possible.

- Mmh. J'ai peur Drago. Finit-elle par dire. J'écarquillai les yeux à sa réponse. Elle a toujours caché ses faiblesses et elle se dévoilait comme ça, d'un coup.

J'ai jamais ressenti un sentiment si puissant depuis mes souvenirs suite à l'épouvantard tu sais. Ajouta-t-elle. Tss, tu dois me trouver pathé-

- Il n'y a rien de pathétique. La coupais-je. Je riai alors nerveusement, finalement on était vraiment les mêmes. Être pathétique suscite la méprise, voire la consternation. Avoir peur Rachel c'est, malgré tous nos efforts pour ne pas y succomber, c'est quelque chose de normal. Pour moi être pathétique c'est avoir peur et s'en contenter. Et c'est tout ce que tu n'es pas. »
Non c'est bien tout ce que je suis moi. Pardonne moi Rachel.

Elle me regarda les yeux brillants, elle serra ma main dans la sienne avant d'être murmurer un merci à peine audible.