Tome 1 : Drago Malefoy : rivalité à travers les générations

Chapitre 52 ~ 7ème année

« Blaise ?! Qu'est ce que tu fais la ? Dis-je complètement sous le choc.

- T'as l'air choquée. Tu pensais pouvoir partir comme ça ? Rit-il.

- Mais... Mais comment tu m'as trouvé ?

- Ah ça ? C'est simple. J'ai mis un traceur sur ta baguette. Dit-il d'un ton amusé.

- Un traceur ? Quoi ?? T'es sérieux dans ta bêtise là ?

- Euh... ouai ! En attendant, grâce à ça t'es encore devant moi.

- Pas faux. Mais pourquoi ? Et comment ?

- C'est simple, la dernière fois qu'on s'est vu, j'ai bien remarqué que t'allais pas revenir à Poudlard et que la seule et unique chose qui te préoccupait c'était Drago. Alors pour savoir comment te trouver allait être compliqué. J'ai donc ajouté un fil transparent magique sur ta baguette et hop, me voilà.

- Purée, je te laisse un peu trop ma baguette à ce que je vois. En tout cas, merci t'es vraiment tombé au meilleur moment. Je sais pas ce que...

- Tu ferais quoi sans moi ? Je sais pas moi non plus !

- Oh espèce de ! T'es vraiment pas croyable.

- Pas faux. Allez allez, dis moi ton plan.

- Trouver Drago.

- Oui ça je l'avais compris, mais ton plan ?

Je restai là, devant lui, bouche bée. Un silence s'installa pendant quelques secondes, on se regardait dans les yeux, puis il brisa ce silence.

C'est une blague... T'as pas de plan ?!

- Bah... Non. Dis-je le plus normalement possible.

Il se tapa la main contre son front.

- Bon, je vais te dire ce que je sais. Ma mère, va savoir comment, a des contacts. Apparement, le manoir Malefoy est devenu une sorte de quartier général. Il semblerait que les Malefoy et donc, par addition, Drago, y serait à l'heure actuelle.

- Parfait. On a qu'à aller là bas. T'es déjà aller chez lui nan ? Tu peux sûrement nous transplaner.

- Laisse moi finir. C'est là que nous avons un problème. Comme je te le disais, c'est devenu le quartier général. C'est sous haute surveillance, mais aussi sous haute protection. Je n'ai pas le pouvoir nécessaire pour nous y transplaner, il y a comme une sorte de barrière magique, plutôt dévastatrice. J'en ai fais les frais.

Il souleva son t shirt, laissant apparaître un large bandage imbibé de sang.

- Oh purée... Laisse moi voir. C'est comme ça que tu te soignes ?

- C'est rien. J'ai essayé la formule Episkey, j'ai fais comme j'ai pu.

- Attends, laisse moi faire.

J'approchai ma baguette du torse de Blaise et imitai du mieux que je pouvais le sort que j'avais précédemment entendu de la bouche de mon ex-mentor.
Je passai ma baguette au dessus de la plaie un bon nombre de fois répétant à chaque passage la formule : Vulnera Sanentur.
Les blessures se refermèrent doucement.

- Woaw, mais où est ce que t'as appris ça ?

- Une longue histoire. Dis-je en rigolant.

- Alors là, comme tu peux le voir, on a du temps à tuer. Je t'en prie père castor, raconte moi ta longue histoire. Se moqua-t-il.

- Tu marques un point. »

Je décidai donc de lui raconter tout ce qui s'était passé l'année dernière. Des soupçons d'Harry, à nos altercations, jusqu'à la mort du professeur Dumbledore et la trahison du professeur Rogue. Blaise me regarda bouche bée, ne sachant pas vraiment quoi répondre à tout ce que je venais de débiter. En même temps, on parlait des personnes les plus proches de notre entourage. Drago était quand même son meilleur ami, et j'imagine qu'avoir été la mais n'avoir rien pu faire à dû être frustrant, j'en fais les frais chaque jour qui passe...

« Je savais qu'il se tramait quelque chose, mais je refusais de le voir. Tu parles d'un ami. Explosa Blaise.

- Dis pas ça, je m'en doutais mais je n'ai rien pu faire... C'est quelque chose qui nous dépasse complètement. Drago était tiraillé entre sa conscience et l'influence de son père. Il a fait tout ça pour protéger sa famille, et il ne s'est pas résolu à... tuer le professeur Dumbledore...

- Il faut à tout prix le ramener.

- Quoi qu'il en coûte. » Répondis-je.

On se regarda d'un sourire complice. Heureusement qu'il est là. Sa présence m'a redonné du baume au cœur. Savoir qu'il y a encore quelqu'un qui s'intéresse au sort de Drago... Avec Blaise, on y arrivera. On te sortira de la Drago.

Les jours passèrent, à défaut de se transplaner, on devait parcourir toute la région du pré-au-lard, en veillant à ne pas se faire découvrir. Chaque soir on tentait de protéger notre campement avec une multitude de sortilèges.

De nombreuses fois on a failli se faire attraper, mais par chance, et surtout grâce aux sortilèges de protection, on échappa à la capture.

Les jours se faisaient de plus en plus longs, Blaise ressentait le manque de Daphné, il l'avait laissé avec sa sœur, qui elles finissaient leur année à Poudlard avec Pansy, Goyle et Crabbe. Il savait que le meilleur pour elle, à l'heure actuelle était de rester loin des manigances. Pourtant, elle n'était pas totalement en sécurité à Poudlard maintenant que les mangemorts en avait pris le contrôle.

Je commençai pour ma part a cruellement ressentir le manque de mes parents. J'avais une totale confiance en eux, mais par les temps qui courent, leur têtes devaient être mise à prix à des sommes phénoménales. J'avais non seulement peur pour ma vie, mais aussi pour la leur.

« Hé. M'interpella Blaise. Arrête de réfléchir et d'imaginer le pire. Concentre toi sur ces jours qui arrivent et prépare toi. Ce n'est que le début, et le plus dur reste à venir.

Les mots de Blaise étaient frappants. Il n'avait jamais été aussi perspicace. Je devais me recentrer sur nos objectifs. Mes parents et une bonne partie de notre communauté se battaient à l'heure actuelle. Sans oublier Harry et la recherche des horcruxes. Je ne dois pas perdre de vue tout ça.

- T'as raison Blaise. S'en est même frustrant à quel point tu dis les mots justes purée !

- Tu sais, je crois que je suis tout autant perplexe, j'ai même la trouille pour être franc.

- Comment tu fais pour garder ton sang froid comme ça ?

- Mmh, je sais pas. J'ai toujours gardé mon calme dans toute les situations. C'est peut être une habitude. Finalement, je suis tout autant paniqué que toi, mais j'ai appris à le cacher.

- Tu sais Blaise, je te l'ai peut être jamais dis, mais t'es l'un des plus grands sorciers que je connaisse.

Il esquissa un sourire avant de me répondre.

- Allez arrête tes bêtises. Toujours t'abuses.

- Nan vraiment. Je le pense sincèrement.

Il resta un petit moment bouché bée. Je pris l'initiative à mon tour d'essayer de le décoiffé, mais en vain.

- Raté ! Rigola-t-il.

- Tu crois ? »

Je lui fais un magnifique shampoing avec ma tête avant qu'il ne m'envoie valser à l'autre bout. Heureusement qu'il est là...