Nouveau départ

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Ça fait deux jours que je suis plongée dans le noir le plus complet. Je ne vois rien mais selon les médecins ils sont confiants quand au fait que l'hémorragie se résorbe d'elle-même. On a découvert aussi que j'avais avalé des cachets d'ibuprofène mais aussi d'aspirine. Deux médicaments connus pour fluidifier le sang et augmenter sa circulation. Si Armaàn était intervenu quelques heures plus tard les médecins disent que je ne m'en serai pas sorti.

Cela étant même si je lui en suis reconnaissante je n'oublie pas que si tout ça est arriver c'est en parti par sa faute. D'ailleurs j'ai été ses deux derniers jours la personne la plus désagréable et capricieuse qu'il soit et il a été particulièrement concilient, répondant à mes moindres désirs. Même lorsque je m'énervais il restait calme et essayait de s'excuser encore et encore. Je ne lui ai toujours pas pardonné mais malgré tout il a dormit avec moi ses trois dernières nuits, ne pouvant pas être rassurée par la lumière j'ai besoin de sa présence pour dormir. Je m'accroche à lui quitte même à grimper sur lui dans mon sommeil comme si je craignais toujours qu'il parte.

Enfin aujourd'hui j'ai l'autorisation des médecins pour rentrer à la maison, retrouver l'immense propriété d'Armaán et les garçons qui m'ont manqués de même que Lucia, j'ai envie d'apprendre à mieux la connaître et d'essayer de m'en faire une amie. La seule que je ne suis pas pressée de revoir c'est Adriana. Je n'ai pas oublié le sal coup qu'elle m'a fait d'autant plus que Diego a pris sa défense mais à la limite venant de lui c'est compréhensible, c'est sa petite sœur mais Armaàn. Ça, je ne l'ai pas digéré. Il m'a dit qu'il m'avait cru et qu'ils avaient coucher ensemble une fois mais ça ne colle pas il y a qu'écosystème chose en plus. Enfin on en a jamais reparlé j'essaierais d'éclaircir ce point avec Armaàn avant que l'on rentre. Peut-être dans l'avion.

Bon. Je n'ai pas osé au final. J'ai essayé de me lancer plusieurs fois mais rien à y faire. J'ai peur de ce qu'il pourrait me dire. Je sais qu'il m'a dit qu il ne me croyait pas capable de le faire mais il a surtout dit qu'ils avaient couchés ensemble. Alors je ne crains que quoi qu'il me dise ça me déplaise. Et je n'ai aucune envie de me redisputer avec lui.

Maintenant on est dans la voiture et il me regarde, j'en suis sûre je sens son regard sur moi. Il doit se demander qu'elle est la chose que je m'apprête à chaque fois de demander et que je recule par la suite.

- Tu peux arrêter de me regarder, s'il te plaît.

- Comment tu sais que je te regarde ?

- Je sens ton regard sur moi. J'aime pas ça surtout quand je ne vois pas pourquoi.

- Peut-être parce que tu es bizarre depuis qu'on est sorti de l'hôpital. Tu ferais mieux de dire ce que tu as me dire. Ça nous ferait du bien à tous les deux.

- Je ne crois pas que j'ai envie d'avoir cette conversation maintenant.

- Mais pourquoi ?!

Je le sens s'énerver, Armaàn est loin d'être quelqu'un de patient et il a vraiment épuisé sa réserve ses trois derniers jours.

- Je ne suis pas prête, c'est tout.

- Pourquoi, tu ne me dis rien ?! Tu ne peux pas me laisser comme ça ! Alors dis-moi déjà pourquoi tu ne veux rien me dire ?!

Face à son énervement, je sens ma tension monter d'un cran aussi.

- Parce que je n'ai pas envie de me disputer !

- Tu te rend compte que parce que tu ne veux pas qu'on se dispute on est en train de se disputer ? Alors vaut mieux que tu me dises ce qui te tracasse maintenant.

- Très bien. C'est juste qu'on nous sommes en route pour retourner chez toi, pour retrouver les gars mais aussi Lucia et

Il me coupe d'une voix grave :

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant