24. Intimité

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Killian

Je me réveillai doucement et paisiblement. Mon sommeil avait été réparateur et je me sentais bien, apaisé. En m'éveillant, je pris conscience de la chaleur qui m'entourait, de la peau sous moi, du corps qui me servait presque de coussin. J'ouvris les yeux et tombai sur le torse incroyable d'Alec. Sa respiration tranquille m'informa qu'il dormait toujours.

Les images de la veille se rejouèrent dans ma tête et la joie me fit sourire, l'excitation me rendit dur. Misère... Je n'osais bouger, je ne voulais pas le réveiller. Mon bras était posé sur son ventre et la chaleur qui était bienveillante et réconfortante jusqu'ici, devint un feu dévorant.

La pensée de me réveiller chaque matin avec lui dans mes bras me donnait l'impression d'être épanoui et comblé. C'était ce que je voulais.

Impossible de rester immobile et impassible, je déposai un léger baiser sur son torse, sur ce pectoral si bien dessiné. Alec ne réagit pas et je continuai simplement à embrasser sa peau, à faire courir ma langue jusqu'à ce que sa respiration change et que sa cage thoracique se soulève différemment. Il se réveillait.

Ma bouche passa sur son téton le plus proche de moi. Un simple bisou mais qui eut le mérite de le faire frissonner. Un grognement et un gémissement mélangés sortirent d'entre les lèvres d'Alec et mon sexe tressauta dans mon short. Ce fut le meilleur son jamais entendu.

— Killian, chuchota-t-il.

— Oui ?

Un instant, je m'inquiétais qu'il me reproche d'être trop entreprenant alors que, franchement, je ne faisais rien de trop... trop.

— Je faisais un rêve, dit-il, la voix plus forte.

— Oh ? T'ai-je réveillé ? ironisai-je, ma bouche toujours plaquée contre son téton.

— Oui et mon rêve était très intéressant.

Il ouvrit alors les yeux, les baissant sur moi. Le vert de ses prunelles scintilla sous la brume de sommeil qui voilait son regard.

— Intéressant à quel point ?

— Juge par toi-même, suggéra-t-il.

Son insinuation accéléra mon rythme cardiaque. Mon regard glissa sur son torse nu et je soulevai le drap.

— Tu as enlevé ton caleçon ? m'étonnai-je, sous le choc.

— Apparemment, répondit-il en rigolant. Je ne m'en souviens pas.

Il était... nu. Putain de bordel de merde.

— Quel genre de rêve était-ce ?

— Du genre super chaud.

— Avec qui ? demandai-je, raidi par la perspective que ce soit une séance torride avec une fille et qu'il prenne peur sur notre nouvelle proximité.

— Toi, souffla-t-il doucement.

Mes yeux ne purent se détacher de son corps ou plus précisément mes yeux ne purent détourner le regard de son sexe. Le désir rampait sur ma peau alors que je détaillai cette queue dure.

Il était si magnifique. Son corps était alléchant mais sa queue était divine. J'en eus l'eau à la bouche et je passai distraitement la langue sur mes lèvres.

Le rire d'Alec me tira de ma contemplation.

— Eh bien, tu aimes ce que tu vois on dirait, plaisanta-t-il.

— Oui, parvins-je à répondre.

Je devais me ressaisir.

— Ce n'est pas la première fois que tu me vois nu, constata-t-il.

Alter EgoOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz