Concretisation

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J'ai passé une nuit d'imsomnie. Je n'arrêtais pas de me réveiller pour une raison ou pour une autre. J'ai fini par allumer la lumière et j'ai pris une feuille de papier et un stylo puis je me suis mise à écrire. Ce n'est pas grand chose quelques poèmes des mélodies. Je joue du violon je m'y connais un peu c'était une de mes seules activités pendant mes années de solitude J'ai noircis quelques pages tachées d'une ou deux larmes et ça allait mieux je me suis rendormi au petit matin, entourée de mes feuilles. Je me suis réveillée en entendant toquer à ma porte. Je n'ai pas le temps d'émerger ou de répondre. Que cette personne entre, je me redresse difficilement, cligne des yeux plusieurs fois pour m'accommoder à la lumière du soleil. Et je vois Armaàn qui s'approche de mon lit, il saisit une de mes feuilles assombrie par mes mots. Je m'empresse de lui arracher des mains. Je me retourne et rassemble toutes les autres dans mes mains et de les glisser sous mon oreiller.

- Qu'est-ce que c'est ?

Je me retourne vers lui en lui répondant un peu sèchement :

- Ça ne te regarde pas. D'ailleurs si tu pouvais te tourner pour que je puisse mettre un bas ça serait sympa.

Il se retourne sans un mot et je m'habille de mon bas de jogging. Puis je réajuste un petit mon débardeur. Je détache mon chignon et laisse mes cheveux retrouvés la gravité.

- C'est bon.

Il se retourne et me dis :

- Tu t'es réveillé du pied gauche ou quoi ?

- J'ai mal dormi, c'est tout.

- Oui j'ai vu ça, cette nuit quand je suis descendu, la lumière était allumée et je me suis approché et j'ai entendu le crayon frotter le papier. Je t'ai entendu essaye de retenir un sanglot. Je savais que tu ne devais pas être bien mais...

Je l'interrompt :

- Mais tu n'es pas entré. Je ne dois pas valoir le détour. Maintenant, peux-tu me dire pourquoi es-tu là ce matin ?

- Ce n'est pas ça...

- Bien sûr que si. Dis-moi ce que tu fais là qu'on en finisse.

- À quoi tu joues exactement ?! Je suis là devant toi et on dirait que tu n'as qu'une envie c'est que je parte.

- À quoi je joue ?! Moi à quoi je joues ?! Tu crois que je m'amuse en ce moment ?! Tu te moques de moi c'est ça. C'est plutôt à toi que je devrais poser la question. Tu sais quoi sors. Je n'ai pas envie de parler, pas maintenant.

- Mais...

Je me rassoie sur mon lit et baisse la tête avant de réitérer, plus calmement :

- Sors, s'il te plaît.

J'entend quelques secondes plus tard la porte claquée. Je respire un bon coup et prend un moment pour me calmer. Il n'est pas entré, j'étais mal, il a décidé de ne pas venir me voir. Pourtant il sait que sa présence me calme. Alors pourquoi m'a t-il laisser seule ? J'arrête ma réflexion et file à la douche, sinon je risque de choper une migraine. J'ai constaté entre temps qu'il était treize heures autrement dit j'ai bien rattrapé ma nuit. Je redescends vêtu d'un short en jean noir destroy et d'un body blanc à bretelle avec un décolleté dans le dos. Il fait affreusement chaud aujourd'hui. Je ferai certainement un saut à la piscine plus tard dans l'après midi. Je ne croise aucuns garçons, ils doivent avoir un truc important à faire. Je vais le tour de la maison en évitant bien évidemment le bureau d'Armaán. Et effectivement je suis seule avec lui. Génial. Bon je me fait une poilé de pommes de terre et quelques légumes coupés en cube avec diverses épices et un brin de coriandre, accompagné d'un morceau de poulet mariné. Ce n'est pas pour me venter mais je suis vraiment doué.

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant