Un S pour Spencer [TOME 2] [TERMINÉ]

𝙲𝚑𝚊𝚛𝚕𝚒𝚎 𝚎𝚝 𝙹𝚎𝚗𝚗𝚊

18 mai 2007
10 heures 00

- Debout ! chuchota Eden en secouant l'épaule de Reid, profondément endormit.

Il dormait dans le côté droit du lit et tournait le dos à Kayla.

La veille, alors qu'elle avait la tête posée sur son pectoraux nu gauche, que son bras gauche recouvrait le torse de Reid et que ce dernier avait son bras gauche autour des épaules de sa bien-aimée ; il lui avait demandé qui était ce fameux « Maxence » et la conversation c'était assez mal terminée.

- Un ami, avait-elle répondu en caressant son torse pâle.

- Tu le connais depuis longtemps ?

- Ça fait trois ans, et si j'avais su qu'un jour, j'aurais un tel ami, je ne l'aurais pas cru. Notre rencontre inattendue m'a pourtant permis de découvrir que c'était possible, même pour moi. Il devinait mes pensées, me consolait et veillait sur moi. Qu'importe ce que je faisais, il était toujours présent à mes côtés. Que je sois grognon, mal peigné, que je sois malade ou que je fasse le mauvais choix, je sais qu'il allait être là et qu'il ne me jugerait pas. Je n'avais jamais rien à demander, il devançait toujours mes attentes. Son amitié a été une véritable chance, surtout après la perte de ma Maman.

Reid avait retiré son bras des épaules de Kayla, et avait tourné la tête pour qu'elle ne puisse pas le regarder.

- Dis qu'il est parfait, ça sera plus rapide ! avait-il rogné en lui tournant complètement le dos.

- Quoi ? lui avait-elle répondu en se relevant. Tu peux m'expliquer ce que j'ai dit de mal ?

- Rien ! avait-il dit sur le même ton.

La jeune femme avait lâché un profond soupir et avait attendu quelques secondes afin de voir si Spencer se retournerait, il ne le fit pas.

- Oh ! Tu peux m'expliquer ? avait-elle finit par lui dire.

- Laisses tomber, ok ? avait crié Spencer.

- Avec plaisir, avait répondu Kayla très sèchement.

C'est seulement au bout de deux minutes que le Dr se réveilla, devant lui Eden tenait le téléphone fixe de l'appartement. Il le récupéra, avant de laisser retomber sa tête sur l'oreiller, au bout du fil : Derek Morgan.

- Reid ! Tu as intérêt d'avoir une putain de bonne excuse ! menaça-t-il.

- Hein ?

A son tour, Kayla se réveilla, elle bougonna, bailla et s'étira avant de regarder à sa droite. Son petit-ami lui fit un geste vague, mais compréhensible. Elle se leva, récupéra son téléphone, passa un rapide coup de fil à la Baby-sitter, prépara le petit déjeuner de son frère, lui sortit ses vêtements et pour finir, se rendit dans sa salle de bain.

- JJ vous a chacun appelé quatre fois, Hotchner a dû vous passer des dizaines d'appels ... A chacun !

- Derek, Ce n'est pas du tout ce que tu crois ! se défendit Spencer.

- Je crois que tu ne comprends pas, Reid. Si vous continuez comme ça, Kayla va être virée ! Strauss n'a aucune pitié ! Mais ... Si tu me dis TOUT, je vous fournis, à tous les deux, un alibi solide.