mini caporal

Chapitre 12

Je me réveille en ouvrant lentement les yeux. J'adorerai rester au lit mais je dois aller chercher Livaï. Je me lève lentement et m'habille. Je sort de ma cellule. Je ne suis toujours pas habitué à pouvoir sortir et rentrer comme je veux mais je ne vais pas m'en plaindre. En marchant en direction de la chambre de mon caporal je croise Mikasa qui semble sortir du bureau d'Erwin. Je lève un sourcil me demandant ce qu'elle pouvait bien y faire à si tôt mais passe vite à autre chose en me promettant de lui demander plus tard.
Arrivé devant la porte j'entre sans frapper. J'ouvre grand les yeux devant la scène qui se présente à moi :
Livaï presque nu en train de pleurer au milieu des vêtements que nous avons acheté hier.

Eren: Livaï ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?

Il relève la tête vers moi, les yeux ambumés de larmes.

Livaï: E-Eren, j'arrive pas à-à m'habiller co-correctement.

Je retiens un sourire attendrit et me dirige vers lui.

Eren: Livaï, c'est pas grave. Aller lève toi et tiens toi à moi que je t'aide.

Mission "habiller le caporal" réussite. Mais je remarque que ses cheveux sont légèrement humide. Il m'avoue avoir pris une douche car il ne supportait plus la saleté accumulée sur son corps.

Eren: Tu aurais du m'attendre ! Et si tu t'étais blessé ?!

Livaï: Mais je vais bien.

Eren: Tu aurais pus glisser ou n'importe quoi d'autre et-

Livaï: Eren calme toi !

Je m'arrête et le regarde. Je me suis emporté. Même si il est dans le corps d'un enfant de 6 ans, le caporal est toujours un adulte.

Eren: Désolé.

Il me souris et penche la tête. Absolument adorable.

Livaï: C'est pas grave. Aller viens on va manger, j'ai faim.

Je me relève lentement et le prend par la main. Nous marchons en silence vers le réfectoire mais Livaï s'arrête, me retenant par la même occasion.

Livaï: 'Ren ?

Eren: Qu'est-ce qu'il y a ?

Livaï: Tu- tu peux me porter ?

Eren: Pourquoi ? Ça ne va pas ?

Livaï: Si Si, je veux juste que tu me porte.

Je souris et me baisse pour le prendre par la taille. Je le soulève et l'entoure de mes bras tandis qu'il enfouis sa tête dans mon cou. Ses petites mains s'accroche à ma veste.

Eren: Ça va comme ça ?

Livaï: Mmmh oui...

Eren: Tu es encore fatigué ?

Livaï: oui.

Je ne dis rien et continue de marcher. Arrivé dans la grande salle tout le monde nous observe étrangement mais je leur fait comprendre d'un regard noir, moins que celui du caporal, de s'occuper de leurs affaires.
Je m'assoie à la table des supérieurs comme je le fait depuis la transformation de Livaï.
Ce dernier, sentant que je suis arrivé, tente de se défaire de mon emprise mais je resserre mes bras et lui chuchote.

Eren: Reste comme ça si tu es fatigué. 

En entendant ces mots il se blotti un peu plus contre moi. Je pose ma main sur sa tête pour lui carresser les cheveux et lève mon regard sur le major et Hanji qui nous observaient.