Chapitre 66 | 2.0

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Avez-vous déjà prit l'avion seule ? Et pendant trois heures, en plus ? J'espère que non, car ce fut une des pires expérience de ma vie.

Ce n'était pas mes voisins de rangée de problème, ou bien le petit déjeuner dans l'avion, voir les turbulences ou la queue pour passer au toilette. Leur problème c'était moi.

JE

NE

SUPPORTAIS

PAS

D'ETRE

ASSIS

PENDANT

TROIS

PU*AIN

D'HEURES

SANS

RIEN

FAIRE.

D'abord, je ne voulais pas allumer mon portable. Je l'avais éteins juste après avoir envoyer un message d'anniversaire à Nelly, de peur de voir sa réponse parce que pendant un moment, je restai hanté par son appel le jour de notre concert à KOKO. Je ne l'avais peut être pas mentionné avant, mais c'était parce que j'étais encore confus. Je ne savais pas comment l’interpréter. Elle avait peut être fait une bonne chose sur le moment mais avant de dormir j'eus la question « Pourquoi a-t-elle appelé ? » en tête, me faisant passer une nuit blanche. Alors le lendemain en me réveillant, je partis fouiller dans mes affaires, pour sortir le cadeau que je prévoyais de lui offrir pour son anniversaire. Je sortis la chaînette et son pendentif du paquet cadeau que je ne décidai pas à fermer, au cas ou je voudrais y apporter une modification. C'est un peu trop long pour être un collier, mais trop court pour être un sautoir. Un assez large fil chaîné en argent, auquel était accroché un pendentif. Une plaque au bord arrondis, en argent scintillant avec gravé en petit caractère en bas, à droite, son prénom. Mais ce n'était pas tout. Ce n'était pas un simple pendentif, parce que celui ci s'ouvrait lors ce qu'on faisait pression sur le haut et le bras moins fin de la plaque, s'ouvrait en large, et laissant place à deux photos. Le premier compartiment avait déjà été rempli par mes soins. Lors ce que maman rentra en Australie pour un moment, je lui demandais de chercher la pellicule des vacances ou était Nelly et sa famille à la maison. Avec ma chance pour une fois favorable, elle retrouva le bac de photo au complet et en très bon état, et m'en envoya certaine susceptible de me plaire.

Il y en avait deux, qui avaient réellement été mon coup de cœur. Et ce fut un problème de choisir entre elle. Sur la première, on nous voyais, moi et à Nelly à l'âge de huit ans à peu près, entrain de rire dans le jardin à propos je ne sais plus quoi. Ce devait être quelque chose de bien parce qu'à cet âge, elle ne parlait pas anglais. Elle connaissait les bases ''Bonjour'', ''Merci'', ''Chat'', ''Chien'' ou ''Je m'appelle Nelly et j'ai huit ans'' mais cela n'avait, je pense, pas été un véritable soucis. Une des choses qu'on faisait le plus c'était de s'asseoir dans une pièce et de pointer un objet du doigt. Je le disais en anglais et elle en français. Et je crois bien avoir apprit la phrase la plus collante de ma vie que je répétai pendant deux ans environs, me la racontant que je savais parler un peu français : « EUUURK ! C'est moche ! ».

- « Luke, regarde ça ! »

« EUUURK ! C'est moche ! »

-«  Luke, tes nouvelles chaussures te plaisent ? »

« EUUURK ! C'est moche ! »

Merci Maman! (Luke Hemmings)Where stories live. Discover now