Chapitre Final | 2.0

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Hello,

it's me...

_______

J'enchaînais les concerts dans le monde entier, alors que ma place unique était à Sydney avec ma famille et mes amis, et surtout avec Nelly qui était là-bas pour se trouver un logement.

Je ne pus concevoir réellement qu'elle allait emménager non loin de chez moi, qu'elle allait vivre à quelques kilomètres de chez moi, qu'elle allait enfin être au près de moi pour longtemps.

Pendant qu'elle et Salomé étaient en Australie à parcourir les petites annonces d'appartements à louer, je ne pus passer que deux jours en compagnie de ma petite-amie. Et je passais ces deux jours à me rouler dans les draps de mon lit ou de mon canapé, la laissant me serrer contre elle. Je voulais profiter de ces précieuses heures en sa compagnie autrement, mais mon état physique et morale ne me le permettait pas. J'étais fatigué, mon corps ne supportait plus l'hygiène de vie malsaine et mal adaptée que j'adoptais. Mon esprit était embrumé par tellement de soucis plus futiles et sans intérêts les uns que les autres. Et puis mon cœur, lui, était froid et fragile. Je ressentais le besoin de m'allonger auprès de cette fille qui avait les mots justes et les manières adaptées pour me faire sentir mieux, pour me faire sentir vivant.

Vivant.

Pas une course à cent à l'heure entre longue nuit, alcool, stresse et pression.

Non.

Je me sentais vivant de ses baisers timides, de ses joues souvent rosées et de ses bras entourant mon buste. Je me sentais vivant de ses mots doux, de l'attention qu'elle me portait et cette sensation divine qu'elle arrivait à faire naître au fond de moi.

Je dus repartir par la suite en Amérique pour finir la tournée avec les garçons, qui n'étaient pas non plus dans un état de compétition. Et le cas était plus particulier du coté de Michael, qui avait même développé un soucis de santé mentale. Je me souviens encore d'une fois, où je parlais avec Nelly après une journée que j'avais passé dans le bus à dormir quand la tête de Michael était apparu dans ma banquette me questionnant embarrassé si je pouvais le laisser parler un moment avec ma petite-amie quand j'aurais fini mon récit peu passionnant.

Je fus d'abord étonné par ce que me demandait mon ami, mais je compris plus clairement ce besoin de parler à quelqu'un qui pouvait l'écouter sans jamais le juger, et qui par la suite pouvait lui adresser quelques conseils.

- Michael : « Et puis tu sais Luke, Nelly est devenue un peu comme ma meilleure amie l'an passé quand vous vous étiez disputés à Londres. Je discutais avec elle jusqu'à quatre fois par jour, et je sais que je peux lui parler sans me sentir mal à l'aise, parce ce que je sais qu'elle aussi est un petit peu passé par là »

Je regardai Michael avec de la tristesse, comprenant encore plus que je n'étais pas le seul à avoir le mal du pays, et à ne plus supporter ce rythme de vie qui rongeait mon énergie de l'intérieur. Mais je savais que j'étais le seul à avoir garder la tête bien droite sur les épaules, ayant une récompense énorme à la clé. Une fois toute cette folie terminée, j'allais rentré chez moi et passer du temps avec toutes les personnes qui comptait pour moi : sans exception.

*

Mais une fois presque chez moi, c'est en entrant chez les Lopez une dernière fois avant le déménagement de leur fille aînée, en me glissant dans son lit pour la réveiller et en la voyant pleurer à chaudes larmes que je compris que Nelly venait de perdre ce que moi, j'avais gagné.

Je pouvais passer la journée avec ma famille puis rendre visite à ma petite-amie le soir même. Pas elle.

En déménageant, elle faisait de moi la personne qui allait compter dans sa vie. Elle quittait ses parents, sa grand-mère et son grand-père, ses frères, ses amis, Gisèle et ses chatons.

Merci Maman! (Luke Hemmings)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant