Chapitre 77 | 2.0

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Je trouve que Nelly est trop forte pour écrire des introductions, vous ne trouvez pas ? Elle a toujours cette idée tordue pour un début de texte qui n'as pas un rapport direct avec ce qui va suivre, c'est fou, parce que j'aime bien. Mais comme je suis moins doué qu'elle pour le faire, je vais directement commencé mon récit.

*

Ce matin là, je m'étais réveillé avant elle. J'avais très mal à la tête, parce que j'avais bu comme un trou la veille. Il était très tôt, à peu près huit heure du matin. Oui, pour un matin d'été, huit heures, c'était tôt.

Nelly était là aussi. Elle dormait contre moi, ses long cheveux tombant dans son dos. La connaissant, j'étais sûr qu'elle m'avait laissé de l'Aspirine et de l'eau. Je posai prudemment ma main sur ma table de chevet et j'attrapai une bouteille d'eau ainsi qu'une plaquette de comprimé. J'en avalai un tant bien que mal, faisant attention à ne pas réveiller le petit ange à côté de moi. J'embrassai son front et les événements de la veille commençaient à me revenir en tête un par un, plus étrange les un que les autres. Mais commençant par notre sortie au centre commercial.

Nous y étions allé avec Michael, parce qu'aucun des autres gars n'était libres. J'avoue avoir préféré qu'elle se retrouve seule avec Calum et Ashton plutôt qu'avec Michael, parce qu'entre eux, le courant passait merveilleusement bien. J'avoue aussi que je cherchai un prétexte pour diminuer mes discussions avec Nelly, le temps que Noël arrive, pour ne pas avoir à mourir pour lui faire deviner son cadeau. Je l'avais commandé sur internet, et je devais le récupérer en magasin, vu qu'il n'était pas Disponible en Australie à cette période de l'année.

Le coup de la branche de houx et de gui avait fonctionné, mais je m'étais un peu trop emporté en lui lâchant qu'il m'arrivait de me demander si elle m'aimait vraiment, ce qui l'avait vexé et mise en colère. Elle se figea un instant, puis m'arracha le bouquet de feuilles des mains, et se mit à avancer rapidement vers l'allée du premier étage du centre commercial.

Je ne bougeai pas, attendant que Michael la rejoigne pour l'accompagner à faire les magasins, mais ce dernier me fusilla du regard et me cria littéralement d'aller la rejoindre. Je me précipitai vers elle en l'interpellant, mais elle ne se retourna pas. J’accélérai le pas et me mis en travers de son chemin, et elle leva les yeux vers moi, sans lever la tête, et je posai mes doigts sur son menton, le lui relevant puis lui volant un baiser qui n'avait rien de bien beau.

Je vis Michael arriver et je m'en alla dans la direction opposée à la leur, les laissant seuls, et ayant encore plus peur d'avoir fait deux erreurs. Demander à Michael de rester avec elle, et de lui avoir balancé n'importe quoi à elle. Je suis désolé pour ça Nelly, mais ça en valait la peine.

Après ça, je partis directement au magasin où je devais récupérer le cadeau de Nelly. Sa simple couleur m'assurait déjà qu'il allait lui plaire. Devant maintenant aller au magasin de décoration, qui se trouvait à l'autre bout du centre commercial, je branchai mes écouteurs et continua de marcher, divaguant dans mes pensées du Noël parfait avec Nelly. Je garde ces quelques pensées pour moi, ne tenant à les partager qu'avec elle, et j'entrai dans le magasin, en beauté par les couleurs rouge et or.

Je me mis à chercher les guirlandes et les boules pour notre sapin de Noël. Nous en avions déjà, mais je voulais ajouter une petite touche française au tout. Je tournai dans un rayon, ou j'étais supposé trouver les objets de ma convoitise mais je perdis vite l'envie de fouiller ce rayon là. Près des boules à paillettes, se tenait une silhouette que je connaissais bien, même trop bien. Cette silhouette était celle d'une fille que j'avais aimé, que j'avais pris dans mes bras, que j'avais embrassé, mais avec qui je n'avais plus aucun contant à mon grand bonheur.

Merci Maman! (Luke Hemmings)Where stories live. Discover now