Chapitre 96

3.7K 197 313
                                    

~Je m'excuse d'avance aux gens d'Alsace pour l'abus du mot Choucroute dans ce chapitre.

____


Dans une vie, dans plusieurs si on est un chat, il y a toujours un événement qu'on attend pendant longtemps. Que ce soit quelque chose de simple, ou un moment clé d'une existence. Et quand ça finit par arrivé, c'est toujours quand on l'attend le moins, et tout ne se passe pas comme prévu, mais le plus souvent en positif.


*


Maman me réveillai avant de partir travailler, me blâmant de m'être quand même endormi sur le canapé. Elle me dit également qu'elle rentrerait plus tôt, pour qu'on démarre avant dix-huit heures pour aller chez Mamy, à la montage, qui était à environs trois heures de route. Elle me dit également de préparer mon sac, et d'en prêter un à Luke pour qu'il ne prenne que le strict nécessaire, elle lui ayant dit auparavant d'apporter des vêtements chauds. Elle me dit aussi qu'elle me faisait confiance et que je ne devais pas faire de conneries graves en son absence et que je devais aller finir de préparer mes fiches de révision.


- « Je te le dis tout de suite, il est hors de question que je bosse une fois au chalet »

- Maman : « C'est le week-end et il y aura Luke, alors ça passe pour cette fois »

- « Merci Maman ! », lui dis-je au ralenti, à moitié endormi.


Je me levai un peu plus tard, juste avant qu'elle ne parte pour lui montrer que oui, je m'étais finalement réveillée. Je glissai mon portable dans ma poche et partis faire ma toilette, puis partis directement dans le salon où il faisait froid pour m'asseoir par terre, en face du canapé où Luke semblait dormir. Je saisis sa main qui pendouillait sur le coté et embrassa son front, juste avant de l'entendre marmonner.


- Luke : « Tu ne peux même pas imaginer à quel point j'aime quand tu me tiens la main »


Je vérifiai une dernière fois que Maman n'était pas là, et je me glissai aux côtés de Luke sous la couverture, sentant la chaleur de son corps encore engourdi par le sommeil. Entre le dossier du canapé et le torse de Luke, je nichai ma tête dans le cou du blond, tandis que lui me serrai contre lui. Je sortis rapidement mon portable, pour mettre une alarme qui allait sonné dans deux heures au cas où nous égarions la notion du temps.


La chaleur corporel de Luke face au froid de la pièce, ses deux bras m'entourant et moi confortablement allongée, je ne montrai pas la moindre résistance au sommeil, m'endormant finalement une deuxième fois collée à mon premier amour.

Si ce que mon corps ressentait était quelque chose de simple à décrire, ce qui se passait intérieurement était plus profond, plus étrange. Comme Luke aurait décrit cette sensation, c'est comme quand on rentre chez soi après une longue journée de travail et qu'on enlève ses chaussettes et qu'on se dit « Oh mon dieu, je ne remettrai plus jamais de chaussettes ». C'était un peu cette sensation de soulagement, de confort, ce sentiment d'avoir trouvé sa place auprès de quelqu'un et je pense que ça pouvait se résumer en un seul mot : bonheur



De nous deux, Luke fut le premier à émerger de son sommeil et me réveillai un peu avant que mon réveil ne sonne. Nous restâmes nous fixer longtemps, nous embrassant à l'occasion du bout des lèvres.

Merci Maman! (Luke Hemmings)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant