Épilogue

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Note de l'auteur: Vous pouvez écouter 'Is There Somewhere' de Halsey et pleurer avec moi.

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Il est tard, et je suis réveillée par les cris de ma princesse que j'entends pleurer depuis sa chambre. Je me défais habilement de l'étreinte des deux bras qui sont enroulés autour de ma taille, et chausse mes pantoufles pour marcher dans le couloir.

Je suis ce chemin que je ne faisais plus aussi souvent à une heure aussi tardive, et me retrouve sans encombres devant le lit du bébé,éclairée par la petite veilleuse.

Je me baisse, et prend mon enfant dans mes bras, la berçant doucement pour essayer de calmer ses pleurs.


Un bref instant plus tard, je sens le souffle d'une calme respirations'échouer sur ma nuque, et il n'est pas difficile pour moi de savoir de qui il s'agit.

- « Luke, pars te rendormir. Tu as un avion à prendre très tôt demain », lui dis-je tout en essayant de calmer le petit ange que je tenais toujours dans mes bras.

- Luke : « Je sais que je pars demain. Tu n'as pas besoin de me le rappeler », me dit-il en Français. « Mais je te rappelle quand même que c'est aussi mon enfant, et que tu n'as pas à t'en occuper seule », ajoute-il en Anglais.


Je ne lui réponds pas tout de suite, et repose mon attention sur les pleurs de la petite qui ont doublé d'intensité. Je vérifie sa couche qui est sèche, et questionne celui qui est à présent l'homme de ma vie sur une possible raison de l'insomnie de notre bébé.


- « Je ne sais pas ce qu'elle a. Elle fait ses nuits d'habitude.Sa couche est sèche et elle a tété juste avant de dormir ».


Luke s'approche un peu plus de nous deux, et me serre doucement contre lui, en baissant la tête vers qui je portais dans mes bras.


Luke : « Dis moi mon bébé, qu'est ce qu'il y a ? »,lui dit-il d'une tendre voix avec un soupçon de tristesse, ce qui la calme. « Qu'est ce qui t'empêche de dormir ? »


Elle laisse échapper quelques gémissements, et j'en profite pour redire à Luke d'aller dormir, lui devant partir pour Los Angeles avec le groupe très tôt le lendemain matin et je n'arrange pas les choses,parce qu'elle se remet à pleurer.


Je regarde Luke pleine d'incompréhension, tandis que lui sourit faiblement. Il me prend l'enfant des bras, et la berce jusqu'à ce qu'elle n'émette plus le moindre son, pour finalement se baisser vers sa tête, embrasser son crane, et se redresser pour que leurs deux paires d'yeux bleus se fixe un moment.


- Luke : « Nelly, demain je pars pour trois semaines »,commence-t-il. « Et depuis qu'elle est née, je ne me suis jamais absenté aussi longtemps », finit-il en me faisant comprendre la situation.


Je m'approche de ma famille, et caresse les cheveux tout aussi foncés que les miens de la plus jeune des Hemmings. Je pose ma tête contre l'épaule du blond et murmure quelques paroles.


- « C'est ça mon petit cœur ? Tu ne veux pas que Papa s'en aille ? », dis-je à l'attention de la brune.

Luke : « Je pense qu'on devrait tous les deux passé la nuit avec elle », conclut-il.

- « Je vais m'occuper d'elle. Toi tu dois aller d- »

- Luke : « Non, je dois assumer mon rôle de père »,me coupe-t-il.


Comme à chaque fois qu'il mentionne ce genre de responsabilité, je laisse l'émotion me prendre d'assaut et laisse perler une longue larme le long de ma joue. Je me penche en avant pour embrasser les lèvres de cette personne pour laquelle mon cœur bat depuis presque dix ans, et me dirige d'un pas lent vers notre chambre, où Luke et moi nous adossant au dos du lit, moi tenant notre bébé dans mes bras. Je la couvre avec notre couette, tandis que Luke me tire un peu vers lui,pour que comme toujours, ma tête soit sagement posée sur son buste.


- Luke : « Mon amour, tu veux bien nous raconter une histoire à tous les deux ? Il y a cette histoire que tu connais et que j'aime beaucoup. » dit-il en premier. « Enfin,que nous aimons beaucoup », se corrige-t-il.


Je soupire en souriant, et me prépare à conter encore une fois, ce long récit que je n'oublie pas malgré le temps qui passe.

J'entends les deux calmes respirations de mes auditeurs, les deux posant leur main par dessus la mienne, me donnant le top départ pour commencer à raconter cette histoire, qui n'était pas que la mienne, mais la notre à tous les trois.


- « Tout avait commencé quand la cloche de mon lycée avait annoncé le début des vacances de printemps de cette année là... »


~Fin.


Merci Maman! (Luke Hemmings)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant