Point de vue d'Emma
Dans quelques semaines je ferais ma rentrée en quatrième année, et, comme chaque fin d'été depuis ma première année je passais la dernière semaine des grandes-vacances chez au Terrier avec Harry. Mais cette année était particulière, la famille Weasley m'avait invité à la finale de la coupe du monde de Quidditch en compagnie d'Hermione et de mon frère. J'adorais venir chez Ron, je me sentais au Terrier comme chez moi, et je pouvais toujours compter sur l'accueil chaleureux d'Arthur et Molly pour passer d'excellents moments.
Lorsque j'étais arrivée chez les Weasley, Hermione et Harry étaient déjà présents, je m'empressa de serrer mon jumeau dans mes bras heureuse de le retrouver après deux mois sans le voir. La coupe du monde aurait lieux demain, Arthur nous avait informé qu'un de ses collègues du ministère et son fils nous accompagnerait voir le match.
Ce matin le réveil fut très matinal, nous devions partir tôt pour nous rendre au stade où se jouerait la finale de Quidditch. Lorsque je descendis à la cuisine prendre le petit déjeuner Ginny, Fred, George, Hermione, Molly et Arthur étaient déjà levés, seuls Harry et Ron manquaient à l'appel.
- Emma chérie tu as bien dormis ?
- Oui merci Molly, et vous ?
- Très bien, Ron et Harry dorment toujours ?
- Oui, enfin il me semble, je n'ai entendu aucun bruit en passant devant leur chambre pour venir prendre le petit-déjeuner.
- Nous allons finir par être en retard, dit monsieur Weasley en regardant l'horloge du salon.
- Nous pouvons allé les réveiller si vous voulez Arthur ?
- C'est très gentille, merci Hermione.
- Tu m'accompagnes Emma ?
- Oui j'arrive, répondis-je en finissant mon jus de citrouille.
Nous étions à présent devant la chambre des garçons, Hermione me demanda de réveiller Harry tandis qu'elle s'occuperait de Ron, ce que j'accepta avec plaisir. Ron était connu pour être difficile à réveiller et pour se lever du pieds gauche. En arrivant près du lit d'Harry je remarquais qu'il était agité et que des perles de sueurs perlaient sur son front, il ne fallait pas que je brusque son réveil. Je m'assis sur le matelas et commença à lui caresser les cheveux.
- Harry, reveilles-toi, chuchotais-je à l'oreille de mon jumeau.
Ses yeux papillonnèrent, je voyais sa respiration se calmer et il finit par se redresser.
- Est-ce que ça va ?
- Oui, je faisais simplement un cauchemars.
- Prépares-toi on ne va pas tarder à partir, tout le monde a déjà petit-déjeuner il ne reste plus que vous. Dis-je en désignant Ron du regard.
Je déposa un baiser sur son front ballafré et partis en direction de ma chambre pour me préparer et préparer mon sac. Le Terrier étant assez loin du stade de Quidditch, Arthur a décidé que nous passerions la nuit au campement situé juste à côté.
À sept heure précise nous quittons la maison des Weasley en direction de la coupe du monde, le chemin que nous avons emprunté passait par une immense forêt, Arthur ouvrait la marche et nous le suivions de prêt, je discutais avec Ginny et Hermione tandis que les garçons débattaient sur leur équipe fetish à l'arrière.
- Arthur ! te voilà enfin ! s'écria un homme qui semblait sortir de nul part.
- Désolé Amos, certains on eut du mal à sortir du lit, dit-il en regardant Ron et Harry. Les enfants je vous présente Amos Diggory, il travaille avec moi au ministère.
Alors que nous saluons Amos un jeune garçon aux cheveux châtains et aux yeux vert descendit de l'arbre brusquement.
- Et ce jeune homme doit être Cédric !
- Oui monsieur, enchanté, répondit-il en lui serrant la main.
Cédric était un élève de Poudlard, il était le capitaine de l'équipe de Poufsouffle et le préfet de sa maison. Il était un garçon très populaire à l'école, connu pour sa gentillesse, et son charme auprès des filles, elles étaient toutes folle de lui, et qui pouvait leur en vouloir ? Cédric était vraiment canon.
- Par la barbe de merlin ! vous devez être Emma et Harry Potter, s'exclama Amos.
- Oui monsieur, prononçais-je en même temps que mon frère.
- Je suis ravie de faire votre connaissance, j'ai si souvent entendu parler de vous.
Nous lui sourions et reprenons notre chemin. Nous avions marcher pendant plusieurs heures jusqu'à arriver sur une colline, le paysage était désertique, du moins presque, une vieille botte de trouvait au milieu de l'herbe. Arthur nous demanda de nous approcher ce que nous faisons en formons un cercle autour de la chaussures.
- Pourquoi sont-ils tous autour d'une vieille botte dégoûtante ? me demanda Harry curieux.
- A vrai dire je n'en ai aucune idée, répondis-je simplement.
- Ce n'est pas n'importe quelle botte dégoûtante, commença Fred.
- C'est un portoloin, compléta George.
- Jeunes gens il est l'heure de partir !
Nous nous approchons près du portoloin et le saisissons tour à tour, la botte tournoya et s'envola dans les airs, nous entraînant avec elle. C'était impressionnant, je n'avais jamais voyagé ainsi, j'avais déjà emprunté plusieurs moyens de transports moldus, la poudre de cheminette et le transplanage d'escorte, mais jamais de portoloin auparavant.
- Lâchez la chaussure, nous ordonna Arthur.
- Quoi ? demandons-nous avec incompréhensions.
- Lâchez le portoloin ! répéta le père de la famille Weasley.
À peine avions-nous lâché le portoloin que nous chutons dans le vide avant de nous écrasé sur le sol, c'était assez douloureux. Cédric, Amos et Arthur eux n'avaient toujours pas atterri, ils arrivèrent quelques instants plus tard en courant sur l'air.
- Ça vous a ramoné les sinus, ria Arthur Weasley.
Me voyant toujours sur le sol Cédric me tendit sa main pour m'aider à me relever.
- Merci.
- Il n'y a pas de quoi. On ne laisse pas une si jolie fille à terre.
Je sentais mes joues s'empourprée, j'avais l'habitude que les garçons me complimente mais cette fois-ci ce n'était pas n'importe qui, il s'agissait de Cédric Diggory le garçon le plus populaire de l'école.
- Les enfants, bienvenu à la coupe du monde de Quidditch ! s'écria Arthur Weasley.
Il y avait beaucoup d'ambiance sur le campement, les gens riaient, chantaient et dansaient. Des centaines et des centaines de tantes étaient plantées les unes à côtés des autres en diverses rangées. Amos et Cédric partirent de leur côté tandis qu'Arthur s'arrêta devant une petite tante, et prononça d'un air théâtral,
- Voici notre palace !
L'intérieur de la tante était immense, très coloré et chaleureuse.
- Les filles choisissez un lit et défaites vos bagages. Ron sors de la cuisine ce n'est pas le moment de manger.
- Oui sors de la cuisine Ron, l'imitèrent les jumeaux.
- Pas de pieds sur la table !
- Pas de pieds sur la table ! répétèrent-ils en coeur.
Le soleil commençait à se coucher sur la région de Dartmoor, le match avait lieu d'ici deux heure et tout le monde commençait à se rendre en direction du stade.
Nous montions depuis plusieurs minutes les marches menants aux gradins et les frères Weasley n'arrêtaient pas de geindres.
- Papa jusqu'où on va monter ? se plaignait Ron.
- Disons pour te répondre que si il pleut tu seras le premier à la savoir, répondit une voix que je ne connaissais que trop bien, Lucius Malfoy.
Lucius était un très bon ami de mon père adoptif, et nous étions régulièrement invité à dîner au Manoir Malfoy lui et moi. Lucius était un homme froids et connu pour sa méchanceté, cependant il s'était toujours montré d'une très grande gentillesse à mon égard. Ce qui n'était pas vraiment le cas de son fils Draco. Quand nous étions petits il prenait toujours un malin plaisir à m'embêter en me volant mes jouets, ou en s'amusant à me raconter des histoires de fantômes et de monstres en tout genre dans le seul but de m'effrayer. Lorsque nous nous sommes retrouvés tout deux à Poudlard et que j'ai été admise à Gryffondor je suis devenue son souffre douleurs préférée, entre les coups bas et les moqueries venant de sa part je n'avais pas de quoi m'ennuyer. En parlant de lui il ne lâche jamais son père d'une semelle et bien évidement il était avec lui pour assister à la coupe du monde de Quidditch.
- Père et moi sommes dans la loge du ministre. Sur invitation personnel de Cornelius Fudge, renchérit se venta Draco, quel crétin pensais-je.
- Ne te vente pas Draco, avec ces gens ça n'en vaut pas la peine. Il détourna le regard de son fils et me fixa de ses yeux gris glacial, Emma, quel plaisir de te voir comment va-t-on père ?
- Bien et comment se porte Narcissa ?
- Très bien. Si j'avais su que tu étais intéressée par le match je t'aurais invitée à te joindre à nous.
- Merci beaucoup Lucius, mais voyez-vous je suis très heureuse d'être venue ici en compagnie de mes amis.
- C'est tout à ton honneur, bonne soirée.
Harry posa sa main sur mes épaules pour m'inciter à continuer de gravir les marches de l'escalier qui semblait sans fin, mais Lucius agrippa Harry de sa canne en forme de Serpent ce qui l'arrêta brusquement.
- Amuses-toi bien Potter, tant que tu le peux encore, dit-il un sourire mauvais au coin des lèvres à mon frère.
- Dépêchez-vous ça va commencer ! s'exclamaient les jumeaux.
Les équipes entraient chacune leur tour sur le terrain, leurs arrivées étaient spectaculaires, ils volaient à une vitesse folle sous les acclamations du public en délire. Ce match promettait d'être grandiose.
Les Irlandais avaient gagné, dans la tente les jumeaux étaient euphoriques, ils chantaient et dansaient dans le salon. A l'extérieur des bruits de pétards résonnaient, les supportèrent de l'équipe Irlandaise semblait fêté la victoire de leur équipe de bon cœur.
- La fierté des Irlandais qu'est-ce que ça fait comme bruit.
- Je vais voir dehors ce qu'il se passe, dit Arthur.
Ron s'avance près de ses frères.
-Y en a pas deux comme Krum. On dirait un oiseau à sa façon de voler, c'est plus qu'un athlète, c'est un artiste !
- Je crois que tu es amoureux Ron, le railla Ginny sous nos rires.
Les jumeaux commencèrent à se moquer de Ron en chantant, lorsqu'Arthur rentra soudainement paniqué dans la tante.
- Il faut partir d'ici immédiatement.
Arthur prit Ginny par les épaules et l'entraîna dehors suivit de près par ses fils et Hermione, Harry attrapa ma main et me sortit hors de la tante. Dehors c'était le chaos, tout le monde s'affolait, les tantes brûlaient, et au loin un groupe d'homme vêtue de noir et masqué s'avançaient dans les allés jetant des sorts et terrorisants les sorciers présents sur le campement.
- Sauvez-vous ce sont des manges-morts ! hurla un homme
- Rejoignez le portoloin. Et surtout restez groupés. Fred, George, vous êtes responsable de Ginny.
Je peinais à suivre mes amis, mais il y avait beaucoup trop de monde et je finis par me faire emporter par la foule. À force d'être bousculer dans tous les sens, je finis par perdre l'équilibre et à tomber au sol. Je n'ai pas de souvenirs après ça, juste un trou noir. Quand mes yeux s'ouvrirent enfin, le campement était désert, tout avait brûlé et une épaisse fumée noire recouvrait le sol. Un détail attira mon attention, une tête de mort entouré d'un serpent se trouvait dans le ciel, le serpent semblait bouger, c'était effrayant.
- Emma ?
- Harry !
- Tu vas bien ?
- Oui, enfin je crois. Et toi tu n'as rien ?
- Non. Est-ce que tu l'as vu ?
- Qui ?
- Cet homme qui a lancé cette chose dans le ciel ?
- Non quand j'ai repris connaissance elle était déjà là.
Ron et Hermione arrivèrent en courant et mon amie se jeta dans mes bras.
- On a eut si peur qu'il vous soit arrivé quelque chose.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda mon jumeau en désignant la marque dans le ciel.
Hermione s'apprêtait à lui répondre mais un éclair blanc frappa le sol à quelques centimètres de nous.
- STUPÉFIX !
- Arrêtez ! cria Arthur à l'homme qui avait lancer le sortilège. Ils sont avec moi ! Ron Harry Emma Hermione vous n'avez rien ?
- Lequel de vous a fait ça ? demanda l'homme au chapeau Fedora coupant ainsi nos retrouvailles.
- Nous n'avons rien fait monsieur, répondis-je confuse.
- Ne mentez pas ! vous avez été prit sur les lieux du crime.
- Les lieux du crime ? demanda Harry.
- C'est la marque des ténèbres, SON signe. Répondit Hermione la voix tremblante de peur.
- Voldemort ? Tous ces gens ce soir, avec un masques... ce sont ses partisans ?
- Oui Harry, répondit Arthur, ce sont des mangesmorts.
Je regardais mon frère avant de lever la tête en direction de la marque dans le ciel, cela ne présageait rien de bien. Harry me voyant inquiète par la situation passa son bras autour de mes épaules pour me rassurer, mais je sentais au léger tremblement de sa main que la situation l'inquiétait également.