Louis était étendu sur le lit, le livre qu'Harry lui avait passé dans les mains. Le titre "Papillon de nuit" était gravé sur la première de couverture. Il le lui avait donné depuis plusieurs semaines déjà mais Louis, qui détestait lire, avait tout fait pour repousser le moment où il allait l'entamer. Néanmoins, sans qu'il ne comprenne comment ni pourquoi, cela faisait déjà quatre heures qu'il lisait et il n'arrivait pas à s'arrêter.
Il était un peu plus de trois heures du matin.
Harry était actuellement dans la salle informatique avec Liam et Rick, et Louis ne l'avait pratiquement pas vu de la journée. Le matin il était parti chasser avec Greg et l'après-midi le bouclé s'était fait accaparer par les enfants de la base pour qu'il joue avec eux au ballon prisonnier. Louis était presque jaloux de voir toute l'attention que son petit-ami leur donnait. Ce type était véritablement un aimant à gosses. Les garçons l'adulaient et les filles disaient qu'elles voulaient se marier avec lui quand elles seraient plus grandes et...
Et, non, soyons honnête. Il n'était pas presque jaloux, il était totalement, purement, et simplement jaloux. Il n'aimait pas le fait que ces enfants lui aient volé un des moments qu'il aurait pu passer avec lui.
Mais le bouclé avec son sourire charmeur adorait se sentir aimé par ces humains miniatures. Et s'il n'avait pas été aussi frustré du fait de ne pas avoir profité de lui aujourd'hui il aurait été heureux pour eux.
Mais voilà, il n'avait pas signé pour ça.
Cependant comme il était beaucoup trop fier pour admettre qu'il était jaloux de gamins de moins de dix ans, il allait se taire. Parce que non, il n'était pas possessif.
Toujours est-il qu'il lui avait manqué aujourd'hui, - juste un tout petit peu. Alors même s'il était vrai qu'il était encore éveillé parce qu'il voulait continuer à lire, une part de lui guettait le retour du bouclé.
Il venait de changer de position pour se mettre sur le ventre lorsque la porte s'entrouvrit discrètement. Il vit Harry froncer les sourcils en voyant que la lumière était encore allumée :
"Hey, murmura-t-il comme s'il avait peur qu'on l'entende. Tu n'arrivais pas à dormir ?
_Non, je lisais juste.", lui répondit-il en désignant la première de couverture.
Harry sourit, visiblement heureux qu'il s'y soit enfin mis et enleva ses chaussures et ses chaussettes. Puis il grimpa sur le lit et s'allongea sur Louis. Sentir le poids d'Harry l'écrasait peut-être mais cela lui plaisait énormément. Il se sentait protégé, chéri. Le bouclé se mit tout de même sur les coudes pour ne pas empêcher Louis de lire. Il vint déposer ses lèvres sur son épaule nue et se décala pour voir où en était le plus jeune dans sa lecture. Ses boucles vinrent chatouiller son oreille.
"Liam a réussi à créer un plan en 3D de tout le côté ouest de la ville, chuchota Harry en baillant, sa joue contre la sienne. Rick et lui sont encore dans la salle. Ils veulent avoir le plus d'informations possible pour la réunion de demain."
Louis acquiesça sans rien dire. Depuis que l'idée avait été émise d'aller à Washington, ils organisaient une réunion hebdomadaire obligatoire pour tous les attaquants afin de les tenir au courant des avancées. Le plus jeune n'était pas aussi catégorique que Zayn : il pensait sincèrement qu'il y avait une chance pour que cela marche. Il croyait que s'ils étaient assez préparés, peut-être que cela ne virerait pas totalement au drame. Mais il n'avait honnêtement pas envie d'en discuter à trois heures du matin. A la place, il tourna sa tête juste assez pour pouvoir planter un baiser sur son menton et s'exclama :
"Si je te confie quelque chose est-ce que tu peux me promettre de ne pas en parler à Niall ?"
Le plus vieux lui lança un regard interloqué mais finit par hocher la tête :
"Promis.
_Zayn compte demander Niall en mariage samedi prochain."
Harry écarquilla les yeux et entrouvrit la bouche mais Louis le dissuada de parler en posant sa main sur ses lèvres :
"Attends je n'ai pas fini, lui sourit-il, attendri par l'air ahuri de son petit-ami. Zayn m'a dit ce matin qu'il avait demandé à Geoff son alliance puisqu'il ne la porte plus depuis qu'il s'est séparé de la mère de Niall. Il était ravi et il pense que la bague lui ira. Le truc c'est qu'il en faudrait une pour Zayn aussi donc je me disais que comme tu pars en ravitaillement après-demain tu pourrais peut-être prendre plusieurs bagues dans une des bijouteries du centre commercial si elles n'ont pas toutes été pillées ou... ou sur un cadavre. Comme ça il y en aura bien une qui lui ira. Mais fais ça discrètement pour que Niall ne se doute de rien. Je me disais que comme vous y allez avec Anna et Judith tu pourrais proposer de vous séparer et la choisir avec l'une d'entre elles.
_Et tu ne penses pas que Niall trouvera ça encore plus suspect que je ne veuille pas faire équipe avec lui sachant qu'il est mon coéquipier ?", argumenta Harry après avoir retiré sa main de sur sa bouche.
Louis fronça les sourcils, visiblement en pleine réflexion :
"Bon, admit-il au bout de quelques secondes. Je n'ai peut-être pas pensé à tout, c'est vrai."
Harry eut un rictus amusé et déposa le livre de Louis un peu plus loin :
"Ou alors je peux plutôt demander à Anna et Judith d'en récupérer quelques-unes, quitte à les mettre dans la confidence.
_Hey, t'es plutôt intelligent quand tu t'y mets !", souffla Louis, une lueur d'ironie dans la voix.
Le bouclé lui envoya une pichenette dans le nez pour toute réponse. Louis étouffa un rire puis reprit :
"Donc c'est parfait, on fait ça oui. Mais elles ne doivent en parler à personne. Et sinon, je me disais... Tu crois que la salle au toit ouvrant derrière l'armurerie a déjà été utilisée ce mois-ci ?"
Il faisait référence à celle où ils avaient dormi à la belle étoile pendant le mois d'essai de Louis. Ils n'y étaient pas retournés depuis mais il savait que d'autres habitants de la base y étaient allés.
"Je ne pense pas, lui répondit Harry. Pourquoi ?
_J'aimerais la réserver pour la semaine prochaine. Comme ça le soir de leur anniversaire, on leur organise un dîner aux chandelles là-bas, avec vue sur les étoiles, et Zayn pourra faire sa demande sans que quiconque ne vienne les déranger.
_Dis donc, t'as pensé à tout toi, s'en amusa Harry en embrassant sa nuque. Je n'aurais pas soupçonné qu'au fond de toi se cachait l'âme d'un romantique.
_Ne t'y habitue pas trop parce que je crois que cette âme ne se décide à s'exprimer qu'une fois tous les dix-neuf ans, plaisanta Louis. C'est juste... Zayn a l'air tellement sûr de lui que je me dis qu'on devrait faire en sorte que son grand moment soit parfait. Et depuis que je suis arrivé ici ils ont toujours été là pour moi alors c'est l'occasion de leur rendre la pareille."
Harry acquiesça puis se rallongea sur le dos de Louis. Il soupira de satisfaction en sentant l'odeur des cheveux du plus petit. Il adorait leurs moments loin de tout et de tout le monde lorsqu'ils se retrouvaient dans cette chambre. Cet endroit était devenu leur refuge, et Harry chérissait chacune de ces discussions chuchotées dans le creux de l'oreille.
En pensant à son propre bonheur son esprit s'égara jusqu'à son meilleur ami et il réalisa enfin ce que Louis venait de lui dire.
"Quand je pense que Niall, mon petit irlandais blond, celui qui courait partout le cul à l'air juste pour choquer les filles quand il avait quatorze ans et qui croyait encore au père Noël à douze ans, va se marier...", lâcha le bouclé d'une voix incrédule.
Louis éclata de rire.
"Les gens changent.", constata le plus jeune en reprenant son livre dans ses mains.
Louis voulut reprendre sa lecture mais cela n'était apparemment pas du gout du plus âgé. Celui-ci se mit à parsemer sa colonne vertébrale de baisers, vertèbre après vertèbre. Depuis qu'ils avaient emménagés ensemble il avait pris l'habitude de faire comme Harry et de dormir torse nu. Actuellement il portait un jogging ample qui descendait bas sur ses hanches ce qui avait l'air de plaire au bouclé.
Louis frissonnait sous le contact de ses lèvres. Son cœur battait fort dans sa poitrine alors qu'il repensait au discours que Zayn lui avait fait la veille. « La vie est trop courte ». D'accord, mais s'il se ridiculisait ? Et si cela créait une gêne entre eux ? Harry lui avait dit qu'il l'aimait pourtant. Si cela était vrai cela ne pouvait que bien se passer, pas vrai ? Il inspira un bon coup et chuchota soudainement :
"J'étais un papillon de nuit.
_Hein ? s'étonna Harry en pouffant légèrement. Ce livre t'est monté à la tête ou quoi ?"
En effet, dans le livre que Louis lisait, l'auteur donnait une explication peu scientifique sur la raison pour laquelle les papillons de nuit étaient attirés par la lumière d'une bougie. Il disait qu'ils voulaient en être proches parce qu'ils pensaient que la flamme pouvait embellir leurs ailes et les rendre si beaux qu'ils pourraient être comparables à des papillons de jour. Il utilisait cette métaphore pour décrire une certaine catégorie de personnes : ces derniers préféraient suivre le mouvement quitte à se brûler les ailes plutôt que de rester seuls.
Le plus jeune se retourna sur lui-même et fit face à Harry. Sa voix tremblait légèrement lorsqu'il se remit à parler :
"J'étais un papillon de nuit Haz. Je pensais ne pas être capable d'attirer l'attention des autres, je n'imposais pas mes idées, je suivais le mouvement. J'étais prêt à me brûler les ailes plutôt que de sortir du rang parce que j'avais peur de me retrouver seul, mais c'est arrivé. J'étais seul, et t'es arrivé. Je- Je manque toujours de confiance en moi, je crois toujours que tout le monde est meilleur que moi mais... J'ai arrêté de me cacher, ou de prétendre être quelqu'un d'autre. Pour la première fois de ma vie je me montre réellement tel que je suis. Quand je suis avec toi, je ne ressens plus ce besoin de suivre les autres, ou de me créer un rôle. Quand je suis avec toi je n'ai plus cette envie d'aller vers la lumière pour me faire voir. Je ne ressens plus le besoin de vouloir ressembler à un papillon de jour parce que j'ai déjà l'impression d'en être un."
Il passa une main sur la joue du bouclé :
"Je ne sais pas si tu t'en rends compte mais tu m'as sauvé Harry. De toutes les façons possibles et imaginables tu m'as sauvé. Lottie m'a dit il y a plusieurs mois que j'avais changé et je pensais que c'était peut-être un reproche, mais je sais maintenant que ça ne l'est pas. Grâce à tous ceux de la base, grâce à toi, j'ai moi aussi changé et c'est une bonne chose. Parce que je me sens meilleur. Je n'ai plus peur d'être qui je suis, de croire en ce que je crois, et de vivre comme je le veux. J'ai juste... appris à me forger ma propre vie, sans me soucier des avis. Et malgré toutes les horreurs, toutes les morts qui me hanteront jusqu'à la fin de mes jours... J'aime ma vie. Tu m'as appris à aimer la vie telle qu'elle est, aussi sombre soit-elle."
Harry le regardait d'un air médusé. Ce n'était pas dans les habitudes du plus jeune de porter son cœur en bandoulière. Face au silence du plus vieux, il continua :
"Alors voilà, c'est dit. Je voulais que tu saches que tu as changé mon univers de tellement de façons que je ne pourrais même pas te les citer. Et je voulais aussi que tu comprennes que je ne suis pas avec toi juste parce que je te suis reconnaissant ou je ne sais quoi. Je suis avec toi parce que tu es celui qu'il me faut. Donc tu dois être conscient que si un jour on n'est plus ensemble, ce sera parce que tu l'auras décidé. Moi je ne compte partir nulle part, je vais rester accroché à toi jusqu'à ce que tu en aies marre de moi. Et si je ne te saoule pas trop peut-être que moi aussi je te demanderai en mariage dans six ans – non, plutôt dix. Peut-être même quinze."
Harry éclata de rire, les yeux étincelants.
"Ce qui n'est peut-être pas une affaire parce que pour l'instant il y a tout ça, poursuivit Louis en faisant un geste vague pour désigner le visage du bouclé. Mais peut-être que dans même pas cinq ans tu seras chauve et bedonnant et- Et oui, malgré ça, je compte rester parce que c'est toi et personne d'autre. Et c'est vraiment flippant de te dire toutes ces choses niaises et absurdes alors j'aimerais bien que tu arrêtes de me regarder avec ta bouche ouverte comme si tu étais un poisson hors de l'eau et que tu dises quelque chose, n'importe quoi parce que je n'arrête pas de parler pour combler le vide et je vais bientôt manquer de souffle et-"
Harry le fit taire d'un baiser.
Quand ses lèvres se détachèrent de celles de Louis il frotta doucement son nez contre le sien dans une sorte de bisou Esquimau. C'était comme s'ils avaient oublié qu'il était trois heures du matin et qu'ils étaient fatigués. Parce que qui serait capable de dormir après une déclaration comme celle-ci ? Ils n'étaient pas le genre de couple à se donner des surnoms dégoulinants d'amour, à se promettre monts et merveilles ou à encore se dire « je t'aime » régulièrement. D'ailleurs Harry ne l'avait plus redit depuis la dernière fois et Louis n'avait encore jamais laissé ces mots sortir de ses lèvres.
Eux ils s'aimaient par leurs gestes et non à travers les mots. C'était dans leur façon de se regarder, dans leur sourire lorsque l'un entrait dans la pièce. C'était dans la façon qu'avait Harry de rire lorsque Louis racontait quelque chose de drôle, dans leurs baisers volés lorsqu'ils se croisaient dans les couloirs. C'était dans la façon qu'avait Louis de gémir son prénom lorsqu'ils faisaient l'amour, dans les conversations qu'ils entretenaient jusque tard dans la nuit simplement parce qu'ils voulaient connaitre chaque pan de la vie de l'autre.
On dit toujours que le langage corporel exprime bien plus ce que l'on pense que les mots. Mais Zayn avait raison : on croit toujours que nos proches sont au courant qu'on les aime, qu'ils comptent pour nous. Et bien sûr qu'ils le savent au fond d'eux. Mais l'avouer à voix haute faisait du bien parfois, aussi bien de le dire que de l'entendre.
Louis avait laissé échapper ce que le bouclé lui inspirait. Et peut-être qu'Harry en avait déjà conscience, mais l'écouter prononcer ces mots avait allumé une boule de chaleur dans son ventre.
"Convaincre Niall de te ramener à la base avec nous a été la meilleure décision de ma vie.", chuchota le plus vieux contre ses lèvres, faisant référence au jour où il avait découvert Louis dans la forêt.
Le jeune homme émit une sorte de ronronnement appréciateur et l'enlaça.
Ils avaient tout préparé : ils avaient les bagues, Mindy et Louis leur avait même fait un repas un peu plus élaboré que la normale et Liam et lui avaient réorganisé la salle derrière l'armurerie. Ils avaient installé une table, des bougies, quelques décorations et ils avaient même déplacé des enceintes pour qu'il y ait une musique d'ambiance. Louis y avait passé la journée entière, voulant que tout soit parfait. Harry s'était fichu de lui un bon nombre de fois mais l'avait tout de même aidé pour plusieurs tâches.
"Louis je ne sais pas comment te remercier pour tout ce que tu as fait.", lui dit Zayn alors que l'intéressé l'aidait à faire son nœud de cravate.
_Ne dis rien alors. Et puis c'est moi qui t'ai ordonné de ne pas nous aider. Ce n'est pas tous les jours que deux de mes meilleurs amis se marient !
Zayn ne voulait pas faire de cérémonie en plus de la demande. Il trouvait que cela n'avait pas d'intérêt : il ne ressentait pas le besoin de dire devant tout le monde ce qu'il éprouvait pour Niall et vu qu'il n'y avait pas de contrat de mariage à signer, alors c'était réglé. Donc c'était soit Niall acceptait de l'épouser et ils étaient aussitôt mariés, soit il refusait et... Non, il n'y avait pas d'autres options.
"Et si jamais il me rembarrait ? s'inquiéta le métis. On n'a jamais parlé de mariage alors... Et si jamais il n'en avait pas envie ? Mon dieu, je vais avoir l'air ridicule !
_Tu crois vraiment ce que tu dis ? contra Louis en roulant des yeux. Tu pourrais lui demander de sauter du haut d'un toit qu'il le ferait juste pour te faire plaisir."
Zayn rit, même si c'était un rire angoissé. Il était véritablement superbe : ses cheveux étaient relevés vers l'arrière et il portait un costume noir qui mettait en avant sa peau tannée. Il était si beau que Louis se dit que si Niall refusait de l'épouser alors ce serait lui qui le ferait.
Liam et Harry étaient dans la chambre de Louis et Harry pour préparer Niall. Le blond n'avait pas compris pourquoi ils faisaient toute une affaire de cet anniversaire mais personne n'avait répondu à ses interrogations.
"Bon, ok, lui sourit Louis. C'est le moment ! Tu es prêt ?
_Non, mais je dois le faire. Souhaite-moi bonne chance !"
Coucou !
Alors d'abord je tiens à dire que je n'ai pas encore eu le temps de répondre à tous vos commentaires sur le dernier chapitre de Blinded et je m'en excuse ! Je ne suis pas chez moi en ce moment mais chez une amie et j'avoue ne pas avoir beaucoup de moments seule à part là pour vous poster ce chapitre (et encore, il est plus de minuit chez moi donc voilà...)... Mais promis je vous répond demain soir quand je rentre chez moi !
Alors, dans ce chapitre nous avons un Louis qui se livre un peu plus - voire beaucoup plus que d'habitude ! Ce n'est pas une surprise, vous le savez, les problèmes arrivent lentement mais sûrement, mais ils arrivent ! Si je ne me trompe pas dans mes chapitres vous comprendrez d'ailleurs plus ou moins d'où surgiront les ennuis dans le chapitre de la semaine prochaine !
Donc, qu'avez-vous pensé de la déclaration de Louis ?
Et surtout, avez-vous des pronostiques de ce qu'il se passera dans les deux chapitres suivants ?
Concernant le livre et cette histoire de papillon, je vous en avais déjà parlé il y a plusieurs chapitres. C'est véritablement un livre qui m'a marqué et je trouve que le personnage de Louis correspond parfaitement à cette description du papillon de nuit (du moins, à ses débuts à la base).
Voilà voilà, la suite arrivera dimanche !
xx