Only For The Brave [L.S.]

By Oriane1Dgt

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L'an 2045 Les Etats-Unis étaient désormais dirigés par un système totalitaire depuis vingt ans. La guerre civ... More

Synopsis
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3 Partie 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16 Partie 1
Chapitre 16 Partie 2
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Tome 2 - Synopsis
Chapitre 1 Tome 2
Chapitre 2 Tome 2
Chapitre 3 Tome 2
Chapitre 4 Tome 2
Chapitre 5 Tome 2
Chapitre 6 Tome 2
Chapitre 7 Tome 2
Chapitre 8 Tome 2
Chapitre 9 Tome 2
Chapitre 10 Tome 2
Chapitre 11 Tome 2
Chapitre 12 Tome 2
Chapitre 13 Tome 2
Chapitre 14 Tome 2
Chapitre 15 Tome 2
Chapitre 16 Tome 2
Chapitre 17 Partie 1 Tome 2
Chapitre 17 Partie 2 Tome 2
Chapitre 18 Tome 2
Chapitre 19 Tome 2
Chapitre 20 Tome 2
Chapitre 21 Tome 2
Chapitre 22 Tome 2
Chapitre 23 Partie 1 Tome 2
Chapitre 23 Partie 2 Tome 2
Chapitre 24 Tome 2
Chapitre 25 Tome 2
Chapitre 26 Tome 2
Chapitre 27 Tome 2
Liam
Niall
Harry
Epilogue
Note De L'auteur

Chapitre 3 Partie 1

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By Oriane1Dgt

Lorqu'Harry referma la porte derrière eux, Louis se trouva face à une pièce bien plus chaleureuse et douillette que ce à quoi il s'attendait. Il se serait plus imaginé dans une salle d'interrogatoire avec pour seuls meubles une table et deux chaises, comme il en voyait à la télé dans les films policiers quand il était petit.

Pourtant, il se trouvait face à une pièce spacieuse où un ensemble de fauteuils et de canapés étaient disposés en cercle. Au fond de la pièce se dressait une immense bibliothèque qui s'étendait sur tout le mur. Juste à la droite de Louis se tenait un billard. A la gauche d'Harry étaient placés une table avec quatre chaises. C'est là qu'il découvrit un homme aux cheveux grisonnant. Rick.

Louis le comprit aussitôt en le voyant : il avait ce type d'aura que véhiculait chaque leader.

"Assieds-toi Louis.", lui demanda alors Rick.

Lui-même était déjà assis sur une chaise placée en face de celle qu'il lui désignait. Louis se demanda vaguement comment il connaissait son nom avant de réaliser qu'il avait sûrement entendu la conversation qu'il venait d'avoir avec Niall et Harry.

Il décida de s'asseoir aussitôt et fut surpris de voir qu'Harry, au lieu de partir comme l'avait fait Niall, s'était callé contre le mur juste à côté de Rick.

"Bien. Harry m'a déjà raconté ce qu'il s'était passé dans la forêt, mais je tiens à ce qu'il reste durant cet entretien. C'est la règle ici. Celui qui amène un nouveau est alors en charge de celui-ci pendant toute sa période d'essai.

_Une période d'essai ?

_Oui, confirma Harry. En clair, si on décide de te garder dans le groupe et si tu acceptes de rester bien sûr, tu vas devoir montrer ta valeur pendant un mois. Il faudra que tu aides, que ce soit dans les tâches quotidiennes ou en fonction de ce qu'on te demandera. Et si tu ne fais pas de vagues, tu es officiellement des nôtres. Ça te parait raisonnable ?"

Louis se contenta d'acquiescer. Il n'osa pas dire que dans son village, il avait passé la majorité de sa vie à préférer faire les quatre-cent coups avec son meilleur ami plutôt qu'à aider qui que ce soit. « Meilleur ami ». Sa gorge se serra. Ne plus penser, Louis, ne plus penser.

"Raconte-nous ton histoire Louis.", lui ordonna soudainement Rick en s'adossant sur son siège.

"Je- J'en sais rien honnêtement. Je-... J'ai toujours vécu à Lumber Bridge-

_C'est le village où vous êtes allés, n'est-ce pas ?" interrogea Rick en fixant Harry.

"Ouais.

_Tu y es allé ? s'écria Louis en se levant brusquement. Il y avait des survivants ? Ma- mes- Tu as vu quelqu'un ? T'en as sauvé d'autres ? Tu-

_Je te conseille de t'asseoir. Maintenant.", prononça Harry, sa main sur ce que Louis devina être un flingue caché sous son t-shirt.

Savoir qu'Harry avait pu aller dans son village et peut-être trouver des survivants fit trembler Louis d'un mélange d'excitation et d'appréhension. Si ne serait-ce qu'une de ses sœurs ou sa mère... Il obtempéra à contre-cœur, le souffle court.

"Je suis désolé, articula enfin Harry. Mais non. Je n'ai vu que des-... Il n'y avait personne de vivant."

Louis accusa le coup en silence. L'immense vide qu'il ressentait déjà s'intensifia de façon démesurée. Pas de larmes. Pas de pleurs. Il avait toujours pensé que les pleurs étaient une marque de faiblesse. Or, il aurait presque préféré pleurer à l'heure actuelle. Au moins aurait-il eu l'impression de ressentir quelque chose. D'avoir gardé une quelconque part d'humanité quelque part dans ce vaste chaos qu'était son cœur.

"Ok. D'accord, se contenta-t-il de dire d'un calme qui aurait pu lui faire froid dans le dos dans d'autres circonstances. Alors je-.... J'ai toujours vécu dans ce village avec ma mère et mes... mes quatre sœurs. Mon père est mort quand j'avais six ans. Peut-être que mes sœurs et ma mère le sont aussi maintenant. Mon meilleur ami est mort hier – si c'était bien hier. Tué."

Son souffle s'accéléra :

"J'ai toujours eu une vie tranquille. Même quand le gouvernement est devenu ce qu'il est devenu. Même lorsque les villes ont été bombardées. Même lorsque les résistants se sont élevés on a- On a toujours eu une vie tranquille. Personne ne donnait son avis et notre maire nous interdisait de sortir du village. En fait il n'avait pas besoin d'interdire quoi que ce soit parce que personne ne voulait sortir de peur de tomber sur un vaste néant sans nom. Le village le plus proche du nôtre est à des kilomètres et personne n'est allé s'aventurer là. Ils ont rapidement construit des grillages qui longeaient l'ensemble du village – que l'armée a détruit en arrivant hier après-midi. Alors on ne faisait que suivre à distance ce qu'il se passait dehors grâce à la télé et à la radio. Mais quand le gouvernement a coupé toutes les chaines d'infos on a juste arrêté de s'intéresser au monde extérieur. Il y en avait même qui pensaient que la guerre était peut-être juste finie. Moi je n'y croyais pas. Je n'y ai jamais cru. J'ai toujours pensé qu'il faudrait qu'on ait à combattre un jour. Alors j'ai essayé d'en parler aux autres. Ma mère a même essayé d'en toucher un mot au maire. Mais il a refusé. Il disait qu'on était un village basé sur les traditions et la bienséance, qu'on n'allait pas apprendre des pratiques barbares qui ne nous seraient pas utiles. Il a même récupéré avec quelques hommes du village toutes les armes que certains pouvaient avoir – fusils de chasse ou autre. Mais rien n'allait. Tout le monde vivait dans le mensonge. On ne faisait que manger des fruits et légumes parce que personne n'osait sortir dehors pour chasser. Donc un jour je me suis échappé. Je le faisais souvent, j'avais creusé un trou sous le grillage derrière chez moi. J'ai fait des kilomètres jusqu'au village d'après : Faith. C'est là que j'ai découvert que tout le monde l'avait déserté. Y avait personne, putain. Pas un être humain.

_Oui, certains sont partis il y a quelques mois. D'autres sont morts. Greg et Josh ont récupéré cinq personnes il y a six mois.", affirma Rick.

"Donc ils ne sont pas tous morts ? Bien, approuva Louis, la voix hésitante. A ce moment-là j'ai compris. Que si eux y étaient passés, il n'y avait pas de raisons que Lumber Bridge reste paisible éternellement. Alors j'ai fouillé plusieurs maisons pour trouver le plus d'armes possibles. J'en ai trouvé trois seulement, mais c'était toujours mieux que rien. Quand je suis rentré j'en ai touché un mot à ma... mère. Elle me croyait, mais elle savait que ce ne serait pas le cas de tout le monde. Je lui ai donné l'un des trois flingues. J'ai donné le deuxième à mon meilleur ami, Stan... Il n'en a jamais fait usage... J'ai gardé le mi-"

C'est à ce moment précis que Louis se rendit compte que depuis qu'il s'était réveillé il n'avait jamais revu son arme. Son sang se glaça et il plaqua instinctivement ses mains sur les poches du blouson que Lou lui avait passé, presqu'hystérique.

"On a ton arme, déclara doucement Rick. J'ai demandé à Harry de la placer en lieu sûr. On te la rendra ne t'en fais pas."

Cette nouvelle ne soulagea pas totalement Louis mais son cœur cessa de cogner trop fort contre sa cage thoracique. Il souffla un long coup pour tenter de se calmer et reprit :

"J'ai essayé d'apprendre à tirer ensuite, mais le problème c'est que je n'avais pas d'autres cartouches de munition. Et je n'avais pas vraiment d'endroits pour m'entrainer. Je ne pouvais pas me permettre de quitter le village trop souvent ou trop longtemps. Et dans tous les cas les détonations les auraient alertés. Alors je l'ai gardé sous une latte de ma chambre pendant cinq mois. J'ai juste eu le temps de l'attraper quand ils ont commencé à nous attaquer. Quand j'ai voulu sortir de ma chambre pour prévenir ma famille, j''ai vu un des gardes venir vers chez nous par la fenêtre. J'ai voulu le distraire en sortant en courant. Ça a marché. Il a tenté de me tirer dessus mais j'ai réussi à l'éviter. Mais après ça j'ai perdu toutes traces de- De ma famille."

Il se mit alors à raconter sa fuite, l'homme qui avait tenté de le tuer, puis sa course folle dans les bois. Il passa sous silence la façon dont il avait vu son meilleur ami et d'autres personnes se faire tuer. C'était encore trop frais, trop dur, trop inhumain pour qu'il en parle. Pendant tout son récit il avait parlé tel un automate, en décrivant simplement les faits. Il avait l'impression que ce n'était pas réel. Que tout cela était arrivé à quelqu'un d'autre. Pendant tout son monologue il s'était concentré sur le visage de Rick et avait évité de regarder Harry. Ce type le fixait avec une telle intensité, comme s'il cherchait à décoder la signification de chacun de ses mots, et cela perturbait Louis au plus haut point.

Finalement, après plusieurs secondes de silence, Rick s'éclaircit la gorge :

"Bien. Harry ?" dit-il en levant la tête vers celui-ci pour lui toucher le bras.

"Ouais ?" répondit-il en acquiesçant.

Louis fut surpris en réalisant l'alchimie qu'il y avait entre ces deux-là. Ils avaient l'air d'avoir passé assez de temps l'un avec l'autre pour pouvoir anticiper et comprendre les réponses de l'un comme de l'autre. Quant à Rick, il le regardait comme s'il lui demandait silencieusement si tout allait bien. Tel un père face à son fils.

"Lève-toi, lui sourit Rick. Harry va te faire visiter les locaux. Ta période d'essai commence dès aujourd'hui. Bienvenue mon garçon."

Louis fut sonné une seconde.

"C'est tout ?" s'étonna-t-il.

"Oui, acquiesça Harry. Allez viens."

Ce dernier se décolla du mur et ouvrit la porte d'un geste ample. Louis emboita son pas, toujours sur la réserve. Il pensait que l'interrogatoire durerait des heures. Or ils n'avaient même pas parlé plus de trente minutes.

~

"Donc tu connais déjà l'infirmerie, commença Harry. Très peu de gens vont vers ce secteur à part les attaquants et Lou. C'est pour ça que tu n'as pas dû croiser beaucoup de monde en venant jusqu'ici. Ensuite il y a-

_Les attaquants ?" s'empressa de demander Louis.

"Niall ne t'a pas expliqué ? Ce sont ceux qui vont à l'extérieur. Souvent pour chasser. Pour patrouiller. Et parfois pour trouver des personnes – comme toi. Ici on n'est que huit attaquants. On travaille souvent par binôme pour se faire le plus discrets possibles. Et comme tu le sais déjà je me coltine Niall.

_Vous faites ça depuis longtemps ?"

Pendant qu'ils parlaient Harry en profitait pour lui montrer les différentes pièces comme les douches, les toilettes, la salle commune. Plus ils avançaient et plus Louis croisait du monde. La plupart les regardait de façon curieuse mais les saluaient dès qu'ils passaient. Harry en profitait pour présenter Louis à ceux qui les abordaient.

"Niall n'a que vingt ans alors il ne l'est que depuis deux ans. Moi ça fait presque dix ans.

_T'as- Tu as quel âge ?" couina-t-il doucement.

"Vingt-quatre ans. J'ai commencé plus tôt que la moyenne. J'étais du genre téméraire et tête brûlée. Rick s'en est arraché les cheveux plus d'une fois, sourit-il. Je pense que c'est pour ça qu'il t'a aussi vite intégré. Tu dois lui faire penser à moi quand j'étais plus jeune.

_Moi ?" croassa Louis.

"Oui – et là voici la salle de sport avec tout l'équipement qu'il faut, dit-il en ouvrant une autre porte. D'après ce que tu nous as dit t'as l'air d'être du genre à ne pas obéir aux règles et déterminé à aller jusqu'au bout de ce que tu entreprends quand tu es convaincu que c'est la bonne décision. C'est plutôt courageux."

Louis baissa la tête. Lorsqu'il repensa à ce qui s'était passé la veille il se dit qu'il n'avait rien eu de courageux. Peut-être que s'il avait bravé l'interdit jusqu'au bout il aurait été plus à même de se défendre. Ou qu'il aurait pu convaincre le village de le suivre dans son idée de s'entrainer pour se préparer au pire.

Il soupira. Quand il regardait Harry, le premier mot qui lui venait était « imposant ». Or, définitivement, il n'avait absolument rien d'imposant en comparaison.

"Nous dormons dans des dortoirs. Ils sont dans l'aile ouest. Viens, je vais te montrer, poursuivit Harry. Désolé si tu aimes avoir ton intimité mais ce n'est pas vraiment possible ici. Surtout pas pour les nouveaux. En règle générale on ne privilégie les chambres que pour les personnes âgées, les parents avec enfants et les couples.

_Où dors-tu, dans ce cas ?"

Il regretta sa question dès l'instant où elle franchit ses lèvres. Cela ne le regardait absolument pas, et encore moins alors qu'il ne lui parlait vraiment que depuis quinze minutes.

Si la question surprit Harry il n'en montra rien. Il se contenta de sourire sans rien dire. Louis s'en maudit un peu plus encore.

Sur le chemin ils croisèrent deux hommes dont un qui se baladait avec un arc sur l'épaule. Louis comprit tout de suite qu'il s'agissait d'attaquants.

Plus ils rencontraient des gens et plus Louis se sentait à la fois à l'aise et intimidé. Tout le monde avait l'air plus ou moins de bonne humeur. Et si ce n'était pas le cas ils n'avaient pas non plus l'air stressés ou apeurés : ce qui signifiait que cette base était définitivement tout sauf un camp de concentration.

Ils arrivèrent finalement aux dortoirs. Il s'agissait de plusieurs vastes pièces où chacune d'entre elles accueillait à peu près une quinzaine de lits de camps et quelques mezzanines. Harry invita Louis à rentrer dans le quatrième dortoir. Dedans se trouvait juste un seul garçon qui semblait dormir profondément.

"Il y a bien sûr séparation entre les filles et les garçons.", se mit-il à chuchoter.

Si la voix d'Harry était déjà naturellement grave, c'était encore bien plus intense lorsqu'il se mettait à parler plus bas.

"Donc ici nous sommes seize garçons. Mon frère Liam occupe ce lit, là, près du radiateur. Il travaille en informatique. Et quant à moi, je suis là."

Il désigna un lit callé contre le mur dans le fond affichant un léger sourire en coin comme s'il disait « Ben voilà mon grand. Tu l'as, ta réponse. ». Louis ne put s'empêcher de détourner le regard.

"En règle générale on fait exprès de répartir les attaquants en fonction des blocs. Donc comme il y a quatre dortoirs sans compter les chambres individuelles, on a fait en sorte de mettre au moins un attaquant dans chaque bloc. Greg – un des attaquants – est marié, mais il s'arrange pour passer certaines nuits dans l'autre dortoir. Ici nous sommes le seul bloc à n'avoir qu'un attaquant - moi.

_Niall n'est pas avec toi ?"

Harry lui lança un coup d'œil, le même sourire en coin collé aux lèvres. Louis tilta alors et sa bouche s'arrondit en un « o » de compréhension. Niall était en couple. En soit, ce n'était pas surprenant. Il avait un charme certain et il ressemblait à un rayon de soleil. Mais il paraissait tellement désinvolte que Louis ne l'aurait pas cru capable d'avoir une relation sérieuse.

"Toi tu vas dormir ici, l'informa Harry en désignant un lit à l'autre extrémité de la pièce, à celui diagonalement opposé au sien. Tout ce qui est vêtements on les range dans des boites en dessous de son lit attitré. Les habits qu'on t'a passés ont l'air de bien t'aller. Demain je pars en mission ravitaillement, tu me diras quelle taille tu fais comme ça je t'en rapporterai d'autres.

_Vous repartez déjà demain ? Alors que vous venez juste d'arriver ?"

Harry le regarda un instant, hésitant, puis répliqua prudemment :

"Louis, je n'ai pas jugé bon de te contredire tout à l'heure, mais la fusillade dont tu as été victime s'est passée il y a quatre jours. On t'a trouvé le lendemain matin. On a mis une journée pour rentrer ici. Puis tu as dormi tout le temps à cause de ta commotion."

Quand on regardait bien, ce n'était qu'un détail, le jour, l'heure, l'année. Mais cela donna un énième coup à Louis. Parce que cela signifiait que cela faisait peut-être déjà quatre jours que sa mère, son meilleur ami et ses sœurs étaient morts.

"Ah ! Il est là !", s'écria une voix derrière Louis.

S'il reconnut aussitôt la voix de Niall, il n'était pas le seul à en déplorer la tonitruance. Le type qui dormait juste à côté d'eux sursauta si violemment qu'il manqua de tomber de son lit.

"Putain Niall ! Tu fais chier !", s'écria le concerné.

"Eh ouais mon cher Dean, je suis comme ça moi, toujours dans la grâce et dans la délicatesse !"

Ledit Dean ronchonna un moment avant de se recoucher, visiblement prêt à repartir dans les bras de Morphée.

"T'es vache. Tu sais bien qu'il a passé la nuit à réparer notre caisse.", souligna Harry.

"Je n'y peux rien si je suis content que le nouveau intègre officiellement notre groupe."

Louis sourit faiblement. Il était le seul à avoir réussi à le faire sourire depuis qu'il s'était réveillé.

C'est alors qu'il remarqua un jeune homme métis aux côtés de ce dernier. Il était définitivement beau. Basané, des cheveux bruns soigneusement coiffés, des yeux noisette soulignés par de longs cils épais. Il avait les traits aussi fins que s'ils avaient été sculptés dans de la pierre.

"Je m'appelle Zayn. Enchanté, dit ce dernier en lui tendant la main. Niall a passé cinq jours à ne me parler que de toi.

_Ah oui ? sourit timidement Louis en la lui serrant. Pendant les cinq jours ?

_Oui, il n'arrêtait pas de dire qu'il espérait que Rick t'accepte pour que tu puisses le relayer pendant les expéditions. D'après lui tu as un corps fait pour être un attaquant.", acquiesça Zayn.

"On a tout le temps de voir pour ça, les recadra Harry. En attendant Niall on repart demain à 8h. Rick aimerait qu'on aille vers le nord cette fois-ci.

_Le Nord ? Encore le Nord ? Mais ça fait cinq fois ce mois-ci ! J'en peux plus du froid moi..."

Louis ne sut pas ce qui l'avait le plus perturbé. Que Niall ait affirmé qu'il avait un corps fait pour être attaquant alors qu'il s'était toujours trouvé maigrelet, ou le fait qu'Harry l'ait coupé aussi vite, comme s'il savait qu'il n'était pas fait pour l'être.

Cependant, il n'eut pas le temps de trop y penser. Son estomac se mit à gargouiller si bruyamment qu'il se mit à rougir.

"J'en connais un qui a faim.", sourit Zayn.

"Je savais qu'on était faits pour s'entendre toi et moi !" s'écria Niall, tirant un grognement de la part de Dean.


~


Hey, hey, hey!

Alors comment trouvez-vous cette première partie? Je vais poster la deuxième partie au grand maximum demain! 

xx

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