Aliénor, le roman

Bởi Joaches

4K 188 0

C'est l'histoire d'une étudiante venue à Paris pour faire ses études d'Histoire. Après avoir découvert la lib... Xem Thêm

Présentation
Début d'un changement de cap
Changement à 180 degrés
Retour à Paris
Dernier changement
Une relation enrichissante mais ...
... orageuse
Nouveau départ
Un profil qui intéresse
H comme Histoire
H comme Histoire suite
Prétentieuse, non fière
Célia
Samiha la gazelle
Nouveau couple
Nuit franco-espagnole
Une suédoise à Paris
Une rencontre et des questions
Enfin les vacances !
Début de vacances
Les vacances continuent
Retour à Paris
Maëva
Un rêve éveillé
Le rêve prend fin
Nouvel été à Montbazac
Fin de vacances et nouvelles questions
Lorraine
Laura le fantasme qui devient réalité
La 3e année
La nouvelle
Marie
Aliénor déconcertée
Heureuses
L'annonce de Marie
Marie arrive chez les Montbazac
Richard, Aliénor et Henri des ancêtres légendaires
Le temps s'accélère
L'histoire se termine

Balade en vallée de Chevreuse

59 2 0
Bởi Joaches

Le lendemain Aliénor se rendait à la B.U pour poursuivre son travail de recherche de documentation habituel. Comme à son habitude elle arrivait une dizaine de minutes après l'ouverture pour gagner sa place habituelle. La B.U était déserte. En dehors des personnes chargées de surveiller les sections, personne, sauf une en Histoire. En la voyant Aliénor n'était pas tellement surprise, c'était Marie. Elle Commençait à la connaître elle se disait qu'elle devait être là avant même l'ouverture. Après avoir posée ses affaires Aliénor se dirigeait vers elle pour lui dire bonjour. Marie était habillée comme la veille et semblait plongée dans son travail. Après avoir échangées quelques mots Aliénor proposait à Marie de venir s'installer à côté d'elle. Même si c'était très mauvais pour sa propre concentration. Marie acceptait et déplaçait ses affaires, Aliénor allait rester quelques minutes à l'observer à ses côtés, sans rien pouvoir écrire. Au bout de quelques minutes de spectacle sans se rendre compte Aliénor prenait son critérium et commençait à prendre des notes d'après le livre qu'elle avait été chercher. A midi elles partaient manger ensemble à la cantine avant de retourner travailler. Le soir elles se quittaient, les jours suivants elles allaient chez l'une ou l'autre pour discuter ou encore visiter un coin de Paris. Aliénor était de plus en plus séduite par la jeune bretonne qui comme elle l'avait devinée le premier jour était intelligente, travailleuse, douce et gentille. Mais elle avait découvert aussi qu'elle était aussi doté d'une grande culture générale, curieuse, fière, bientôt elle allait découvrir qu'elle était aussi courageuse. Ce vendredi Aliénor proposait à Marie de faire une ballade à moto le lendemain. Marie n'était jamais monté sur une moto et avait un peu peur, mais elle était contente qu'Aliénor lui propose. Le lendemain Marie retrouvait Aliénor chez elle pour la fameuse ballade à moto. Sans se rendre vraiment compte Marie était devenue plus souriante au contact d'Aliénor, elles avaient commencées à regarder quel style de fringues lui irait et elles avaient même été dans une boutique où Marie avait acheté son tout premier jean et une chemise à carreaux. Marie avait flashée sur le style montagnard, grosses chaussure, jean, chemise à carreaux, pull, t-shirt, polair, ... . « C'est un style qui va très bien t'aller et qui me plaît bien. Dit Aliénor. ».

Nous sommes donc le samedi matin, Aliénor avait prévue une longue ballade à moto en hors de Paris. Elle avait prévue d'aller vadrouiller dans un coin qu'elle aime bien, les Yvelines. En particulier la vallée de Chevreuse, très boisée, avec des maisons superbes et des petites routes sinueuses parfaites pour faire de la moto. Elle avait tout prévue dans le sac à dos que porte Marie, le pique-nique, sandwich, chips, eau, fruits, ... . Quel bonheur pour Aliénor quand elle mettait le contact, et plus encore quand avait senti Marie monter derrière elle et l'enlacer pour s'accrocher. Sortie de Paris elle prenait la direction de l'Ouest. Quel plaisir quand elle arrivait sur les petites routes de Chevreuse. Elle s'arrêtait à St Rémy lès Chevreuse pour montrer à Marie, le château fort de la Madeleine tout juste restauré. Il n'en restait plus grand-chose, mais le travail effectué sur le monument était assez remarquable.

La Madeleine

Après la Madeleine, Aliénor passait devant le château de Dampierre, « Il est sympa d'extérieur, mais à l'intérieur on voit que les ducs de Luynes manquent d'argent pour le retaper. Je vais t'emmener en voir un autre. ».

Dampierre

Le château de Breteuil n'était pas loin. Les marquis de Breteuil avaient réussi à conserver leur château en bon état. Aliénor et Marie faisaient partie de la dernière visite du matin. Marie était impressionnée. Ses parents n'avaient pas les moyens de partir en vacances et ils ne s'intéressaient pas du tout à l'Histoire. C'était donc la première fois qu'elle visitait un château. Après la visite les deux jeunes femmes pique-niquaient dans le parc. Aliénor avait prévue tout ce que son amie aimait. Marie était surprise de voir qu'Aliénor sache aussi bien ce qu'elle aimait. Tout en mangeant les deux étudiantes discutaient de ce qu'elles avaient vues, mais aussi de la moto. Marie avait adorée, même si elle avait eût peur par moment.
« C'est drôle, ça ne fait qu'une semaine qu'on se connaît mais j'ai confiance en toi. Déclare Marie. Tu es gentille, douce et même attentionnée avec moi. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui soit aussi présent pour moi. D'habitude c'est l'inverse. Ou plutôt ça doit être l'inverse. Je t'avais dit qu'il y'a certaines choses dont je ne voulais pas parler, maintenant je pense que je peux te le dire. Mes parents ne voulaient pas que je fasse d'études. J'étais une fille je n'avais pas à faire d'études. Ils pensaient que je devais me marier, fonder une famille et comme ma mère m'occuper de mon foyer. Comme les garçons ne m'intéressaient pas mon père a décidé de m'en trouver un. Il a trouvé Bertrand, un mousse. Je refusais de le voir, mes parents me forçait jusqu'au jour où mon parrain est venu pour mon anniversaire. Mes parents ont annoncés qu'ils allaient organiser les fiançailles. Je m'en souviens, j'ai fondu en larmes et mon parrain qui n'était au courant de rien du mes parents nous a demandé ce qui se passait. Il a fini par leur dire que c'était une bêtise, qu'ils feraient de moi une femme malheureuse. Il leur a dit que puisque mon rêve était d'étudier l'Histoire il paierait mes études et que j'épouserais qui bon me semble. Ce jour là, le jour de mes 16 ans ma mère à fait ma valise et j'ai été vivre avec mon parrain à Rennes. J'ai commencé à étudier à l'Institut catholique de Rennes, tout avait bien commencé, j'étais heureuse de pouvoir enfin étudier. Mais la 2e année un nouveau professeur est arrivé et à commencé à me faire des propositions indécentes. Ca à duré plusieurs mois. Je n'ai rien osé dire à personne jusqu'au jour où il a voulu me forcer à ... . Heureusement quelqu'un est arrivé. Il à été renvoyé, j'ai porté plainte et j'ai décidée de quitter la Bretagne. Comme je ne savais pas trop où aller mon parrain à choisi de m'envoyer à Paris. Et c'est un peu par hasard que je suis arrivé à Paris 7.
- Je me doutais qu'il y'avait quelque chose qui c'était passé dans ta vie. Ce n'est pas commun et je comprend que tu ne veuilles pas en parler. Maintenant c'est fini, c'est derrière toi. Je ne dirais jamais rien à personne. Maintenant je suis là. Tu peux compter sur moi. Répondait Aliénor en posant sa main sur le visage de Marie. Tu me disais que c'était la première fois que tu rencontrais quelqu'un d'attentionné envers toi. Mais toi aussi tu es la première fille que je rencontre avec autant de qualités. Tu es belle, intelligente, bosseuse, douce, gentille, fière, courageuse, ... . A moi maintenant de te confier quelque chose. Tu te souviens du drapeau qui est dans mon appartement ?
- Oui.
- C'est le drapeau de la communauté homosexuelle. Au lycée je me suis un peu perdue. A la fac j'ai rencontrée une fille de master, Delphine lesbienne assumée. C'est elle qui m'a donnée la grande leçon de ma vie. Être ce que l'on est et ne pas être ce que les autres veulent. Maintenant j'assume le fait d'être homosexuelle. Depuis Delphine j'ai eu plusieurs copines sans jamais trouver la bonne, sans trouver la femme qui saura me rendre heureuse. Quand je t'ai vue entrer l'autre jour dans le cours d'Arnould, je t'ai tout de suite remarquée. Ton accoutrement m'intriguais, j'avais envie de voir qui se cachait derrière. C'est comme ça que je suis venue vers toi et je ne regrette pas du tout. Tu vaut le détour crois moi. Je te trouve belle et intelligente, j'aime ta façon d'être. A force je pensais que ça n'arriverais plus, j'avais même oublié ce que c'était, mais pour la première fois depuis longtemps mon cœur s'est remis à battre. Je t'aime Marie. »

Pendant l'explication d'Aliénor, Marie était restée suspendue à ses lèvres. Ses parents lui avaient expliqués à travers la Bible ce qu'était l'homosexualité, une abomination, un acte contre-nature, contraire aux volontés de Dieu et que les homosexuels devaient être tués. Soudain celle qui était finalement devenue sa meilleure amie, celle avec laquelle elle se sentait si bien lui avouait qu'elle était homosexuelle et qu'elle l'aimait. Oh Enfers ! Oh damnation ! devait s'écrier Marie. Aliénor n'était pas une trouillarde, loin de là pourtant cette fois elle avait peur, peur de la réaction de Marie la catholique. Marie était elle-même perdue entre sa foi et son amitié pour Aliénor. Aliénor sortait alors son portable et ses écouteurs. Sur son portable, une vidéo ou plutôt un documentaire qu'elle avait mis pour le montrer à Marie. « Tiens regarde et écoute. Lui dit elle en lui donnant le portable avec le documentaire qu'elle venait de lancer. ». Marie prenait le téléphone, mettait les écouteurs et regardait la vidéo. Aliénor la regardait avec attention, mais au bout de quelques minutes malgré son anxiété elle s'endormait dans l'herbe. Quand elle se réveillait c'est Marie qui s'était endormie. Aliénor attendait donc qu'elle se réveille. Lorsqu'elle se réveillait Aliénor était assise tournée vers les quelques canards qui s'ébattaient sur la pièce d'eau du château. Elle semblait pensive, si loin de la fille branchée sur 10 000 volts qu'elle était d'habitude. Marie elle aussi pensait. Ce qu'elle avait vue l'avait fait réfléchir. Elle avait vue des témoignages d'hommes et de femmes homosexuels, athée, croyants, chrétiens, musulmans, jeunes, vieux, le témoignage de certains proches, parents, enfants, ... . Tous disaient que l'homosexualité n'était pas une abomination comme les religions le prétendaient, que l'on ne choisissait pas qui on aimait, qu'en dehors de cette différence, les homosexuels étaient des gens comme les autres. C'est vrai Aliénor ne tenait pas en place, ne se laissait pas marcher sur les pieds et avait un style particulier pour une fille, mais en dehors de ça elle travaillait comme elle, mangeait les mêmes choses, ... . Pourquoi si les homos étaient comme les hétéros sa religion criait à l'abomination. Après tout il y'avait bien des végétariens, des blancs, des noirs, des jaunes, des peuples qui vivaient comme autrefois, chassant, construisant des huttes, s'habillant avec trois fois rien, ... . Pourquoi un homme qui aimait un autre homme serait différent. C'était dur de le reconnaître mais sa religion se trompait en fustigeant les homosexuels. Ils étaient normaux et avaient le droit de vivre comme tous le monde. Mais Dieu lui qu'en pensait il ? Il prêchait l'amour. Pourquoi est-ce qu'il interdirait à deux personnes du même sexe de s'aimer si leur amour était pur ?  Maintenant une question beaucoup plus difficile se pressait dans son esprit. Aimait-elle Aliénor ? Etait elle aussi homosexuelle ? Cela ne faisait qu'une semaine qu'elles s'étaient rencontrées, mais déjà Marie avait une confiance presque aveugle en elle, elle se sentait bien quand elle était avec elle. Depuis deux jours quand elles se séparaient elle éprouvait un manque et ce matin en la voyant son estomac s'était serré. Elle se disait même qu'en dehors des quelques stages de voiles qu'elle avait put faire grâce à son parrain, elle n'avait jamais été aussi heureuse. Mais cela voulait il dire qu'elle aimait Aliénor ? Comment aurait elle put savoir ? Marie n'était pas sûre d'avoir déjà éprouvé ce sentiment. Et pourtant elle ressentait des choses bizarres. C'était aussi la première fois que quelqu'un lui disait « Je t'aime ». Doucement Marie s'avançait vers elle
« On ressent quelque chose de particulier quand on aime quelqu'un ?
- Oui. Ca peut être plein de choses. On va avoir un nœud dans l'estomac, du mal à parler, la gorge sèche, le cœur serré, être stressé, on ressentir un manque quand on est pas avec la personne qu'on aime. On va aussi ressentir un grand bien-être à ses côtés.
- Depuis deux soirs je n'ai pas le moral, tu me manque. Quand je suis avec toi je me sens bien. Et quand je te vois arriver je sens mon cœur  se serrer. C'est la première fois que je ressent tout ça.
- Ca veux dire que je t'aime moi aussi.
- On dirait que oui.
- Ouh ... j'ai des vertiges. Aliénor rattrapait vite Marie qui vacillait sur ses jambes et l'asseyait par terre. Ce que tu m'as montré m'a fait réfléchir. Etre homosexuel n'est pas un crime à Dieu. Les homosexuels sont normaux. Tu es la première à me dire « Je t'aime ».
- Je sais que ça bouleverse pas mal de choses pour toi. Rappelle toi je ne t'impose rien, c'est toi qui décide.
- J'ai besoin de toi. Je veux rester avec toi. »

Doucement Aliénor prenait Marie dans ses bras et d'un geste tendre posait un baiser sur son front avant de poser sa tête sur son épaule. Elle sentait que Marie était exténuée. Alors elle décidait d'attendre la fermeture du parc et de ne plus parler. Ca n'était pas facile du tout pour Marie d'abandonner une partie de ce en quoi elle avait crût pendant des années et de reconnaître que les idées en quoi elle avait crût la condamnait. Le choc était d'autant plus violent qu'elle découvrait l'amour. A 18h les visiteurs regagnaient la sortie. Doucement Aliénor relevait Marie et la soutenait pour marcher jusqu'à la grille. Aliénor commençait même à se demander comment elles allaient faire pour rentrer à moto. Marie n'était pas en état de tenir sur la Voxan. Heureusement il faisait beau et la nuit n'allait tomber que dans une heure, elles avaient encore un peu de temps, même si Aliénor préférait éviter rouler de nuit elle n'allait pas avoir le choix. Durant l'heure qui restait elle devoir « réanimer » Marie. Doucement elle s'asseyait dans l'herbe avec elle juste après les grilles du château. Tout aussi doucement elle passait les bras de Marie autour de sa taille et l'embrassait doucement sur la joue. Mais rien n'y faisait. Ce n'était qu'une demie-heure plus tard alors que la température baissait que Marie sortait de sa torpeur. Elle regardait Aliénor que ses bras enlacaient. Elle se sentait bien comme ça, détendue. Elle sentait un baiser se poser sur sa joue. Elle tournait alors la tête pour en déposer un sur la joue d'Aliénor le plus naturellement du monde. Aliénor était heureuse, Marie était revenue à elle et avait complètement accepté l'amour qu'elle lui portait. Aliénor était d'autant plus heureuse que la révélation de son amour, la découverte par Marie qu'elle aimait elle aussi, c'était bien passée. Surtout Marie avait été très rapide pour accepter un tel changement. Ca ne se faisait pas en quelques heures de manière générale, d'autant plus quand les préceptes religieux sont là. Au cours des derniers jours Aliénor avait sentie que Marie était à son insu sensible à elle. Même si elle se doutait que Marie accepterait son amour ce n'était pas gagné d'avance et il n'était pas dit que ces gestes tendres se fassent le soir même. C'était même hautement improbable. Mais miracle tout avait marché impeccablement bien, elle n'en revenait pas. Aliénor trouvait ça même très romantique de le faire dans ce coin avec un joli château en toile de fond. Pendant qu'Aliénor pensait à tout cela Marie continuait de l'embrasser sur la joue. Et alors qu'Aliénor ne s'y attendait pas du tout, Marie prenait son visage dans sa main le tournait et posait un baiser sur ses lèvres. Aliénor n'en revenait pas. Elle ne pensait pas que ce serait Marie qui l'embrasserait la première ni même ce soir. Décidément elle la surprenait. Mais ces surprises étaient un véritable plaisir. A se demander si ce soir elles ne feraient pas l'amour, au rythme où Marie allait.

Breteuil

19h sonnait au clocher du village, puis 19h30. Aliénor disait doucement Marie qu'elles allaient devoir rentrer. Elles s'équipaient, Aliénor allumait le moteur, une fois prêtes elle démarrait en douceur. Elle n'avait pas envie d'aller vite, elle était si heureuse. Une heure plus tard elles étaient rentrées sur Paris, directement à l'appartement d'Aliénor. Après avoir enlevées leurs affaires, Marie prenait Aliénor dans les bras. Tout le long du chemin de retour, serrant Aliénor elle n'avait pensée qu'a ce moment de tendresse qu'elle allaient partager une fois rentrées.Doucement Aliénor posait ses lèvres sur celles de Marie un court instant, puis déposait un baiser un peu plus long, avant de recommencer plusieurs fois en laissant ses lèvres de plus en plus longtemps, jusqu'à les poser un long moment sans bouger.

Đọc tiếp

Bạn Cũng Sẽ Thích

2.9M 137K 135
Création : 29/07/2015 Kalash In Love Au Thug Love C'est l'histoire de Lynda une jeune fille sans problèmes qui a dut se marier avec Kamel un jeune...
80.5K 3.8K 32
Elle est amoureuse de sa meilleure amie et elle ne lui a jamais avouer...Mais comment lui dire quand celle-ci est en couple avec un homme ? Riley Be...
76.7K 3.5K 50
Suite de mon os "Inviter" (qui sera la chapitre un, pour le commencement) . Les deux actrices, Lana Parrilla et Jennifer Morrison tournent la saison...
Chica Bởi -

Tiểu Thuyết Chung

615K 21K 60
On vibre l'un pour l'autre mais jamais à l'unisson Chiara x Mathieu