OUR ANCHOR T1 Broken [Terminé...

By Shirayukitaki

171K 26.3K 7.7K

La fille d'un des plus puissants Krig d'Australie disparaît. Dans son sillage, elle emporte bien plus que son... More

I - Broken
Avant-propos
Informations générales
Casting #1
Soundtrack Our Anchor
Première partie
1 | Warren
2 | Ashika
3 | Maze
4 | Warren
5 | Ashika
6 | Maze
7 | Warren
8 | Joshua
9 | Raphaël
10 | Warren
11 | Lilibeth
12 | Ashika
13 | Maze
14 | Joshua
15 | Lilibeth
16 | Warren
17 | Ashika
19 | Maze
20 | Lilibeth
21 | Warren
22 | Joshua
23 | Raphaël
24 | Maze
25 | Joshua
26 | Lilibeth
27 | Warren
28 | Ashika
29 | Maze
30 | Raphaël
31 | Lilibeth
32 | Joshua
33 | Warren
34 | Raphaël
35 | Maze
36 | Ashika ⚠️
37 | Warren ⚠️
38 | Maze
39 | Ashika
Debrief première partie
Casting #2
Deuxième partie
40 ||
41 || Joshua ⚠️
42 || Lilibeth
43 || Abel
44 || Raphaël
45 || Maze
46 ||
47 || Joshua
48 || Lilibeth
49 || Abel
50 || Warren
51 || Raphaël
52 || Yona
53 || Maze
54 || Abel
55 || Warren
56 || Joshua
57 || Lilibeth
58 || Yona
59 || Raphaël
60 || Achilles
61 || Joshua
62 || Lilibeth
63 || Warren
64 || Raphaël
65 || Yona
66 || Maze
67 || Warren
68 || Abel
69 || Lilibeth
70 || Joshua
71 || Raphaël
72 || Lilibeth
73 || Joshua
74 || Yona
75 || Warren
76 || Maze
77 || Raphaël
78 || Evy
79 || Abel
80 || Ashika
81 || Warren
82 || Raphaël
83 || Lilibeth
84 || Joshua
Fin || Remerciements
Our Anchor || Tome 2

18 | Raphaël

1.8K 265 51
By Shirayukitaki

— Explique-moi comment tu fais, dit Malcom en surgissant à mes côtés.

La musique du magasin me donnait mal à la tête. C'était toujours le même CD qui tournait en boucle et au bout d'une journée, en général, j'avais juste envie de fiche le camp d'ici. Même si pour le coup, c'était pour retrouver Joshua et sa mauvaise humeur. J'allais m'en sortir, comme toujours. Je l'avais pris par surprise et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Même si je comptais bien lui faire entendre raison par la force des choses. Il était hors de question qu'il n'utilise pas son intelligence. Qu'il ne devienne pas quelqu'un avec des responsabilités. Aucun lycan n'était prédestiné à la naissance à un poste particulier. Ce qu'on avait, on le méritait. C'est ce que je passais mon temps à dire à Joshua. Je voulais lui faire comprendre que chaque effort amenait à quelque chose et qu'il ne suffisait pas d'attendre. J'en savais foutrement quelque chose. Je n'étais pas un Freiherr pour rien. Mon rôle au sein de ma meute, je l'avais gagné. Et je voulais que Joshua agisse pour qu'il soit fier de lui-même à long terme.

— Je me le demande moi-même, grommelai-je, en voyant les clients passer à la caisse.

J'étais sûrement le pire vendeur de la terre entière et honnêtement, ce n'était même pas un euphémisme. Je travaillais dans ce magasin de bricolage depuis une paire d'années maintenant, et j'étais sûr d'avoir loupé la moitié de mes ventes. Mais Malcom disait que j'avais un don pour charmer les gens et leur faire prendre conscience de leur vrai besoin. Il parlait bien Malcom ; c'était plutôt lui le charmeur de nous deux. Mais lui, quand on lui demandait une scie, il n'allait pas chercher une visseuse. Ouais, c'était à ce point-là. Le fait que je n'avais pas été encore viré tenait juste au fait que mon meilleur ami était le patron de cette chaine de magasins et qu'il prenait un malin plaisir à me regarder me dépatouiller tout seul. Qui avait dit que l'amitié était simple ?

Malcom, le fameux meilleur ami et patron, éclata de rire et me donna un coup dans l'épaule. Il était aussi grand que je l'étais, avec des cheveux d'un blond clair tirant un peu sur le châtain. C'était un sacré filou, mais un homme droit dans ses bottes qui avait su trouver le bon filon pour ne jamais avoir à manquer de rien. Notre rencontre remontait à un sacré bout de temps et il était devenu un membre de la famille, même s'il n'avait rien d'un lycan.

— Ton sourire fait vraiment son petit effet.

Je secouai la tête. Pour ça, j'avais quand même un doute. Je n'étais juste pas très bon dans mon boulot, mais ça n'avait jamais été une grande nouveauté pour moi.

Malcom m'avait aidé lorsque j'avais récupéré Joshua et que j'avais commencé à avoir beaucoup de mal à gérer les deux bouts. On avait beau dire ce qu'on voulait, mais prendre en charge un gosse, c'était des dépenses. Ça ne me faisait pas regretter, mais sans Malcom, j'aurais eu beaucoup de mal à garder la tête hors de l'eau. Avant de bosser pour lui, j'étais dans les assurances. Métier plus ennuyant, vous mourriez. Là aussi, je n'avais pas été capable de faire comme mes paires : arnaquer les gens et leur vendre tout et n'importe quoi. Je n'étais pas bon pour entuber de toute façon. Un peu trop intègre il fallait croire.

— Tu parles. Ils ont dû croire que mon patron était un gros con qui allait me virer s'ils n'achetaient rien.

Malcom rit encore plus fort, attirant quelques regards sur nous. Je reçus une vigoureuse tape dans le dos et son téléphone sonna dans sa poche :

— Passe me voir avant de partir, j'ai un truc pour toi.

Je hochai la tête et il retourna dans son bureau. La chaine de magasins de Malcom était la meilleure de l'État. En termes de qualité et de prix, on ne trouvait pas mieux ailleurs. Mais l'homme qu'il était savait flairer les bonnes affaires et surtout, avait un besoin constant de changement. Il voulait faire autre chose ; rester dans le domaine, mais penser d'une manière différente. Et pour une raison qui m'échappait un peu, il voulait le faire avec moi. Malcom était le genre d'homme qui donnait bien trop de lui-même. Qui aurait été capable de vendre son âme pour sauver un ami. Je ne comptais plus le nombre de fois où il m'avait proposé de l'argent pour que je ne sois plus du tout dans le besoin. J'avais refusé, mais c'était grâce à lui si tout roulait pour nous. Alors s'il attendait quelque chose de ma part, je n'étais pas en position de refuser. Et puis, j'étais intrigué. Parce que pour une fois dans mon expérience professionnelle, je semblais plus que capable de remplir la tâche que Malcom attendait de moi.

S'il y avait bien un truc que j'avais loupé dans ma jeunesse, c'était de suivre mes envies, de comprendre ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnerait pas. J'avais grandi avec des parents pas si merdiques que ça au début, et puis au fur et à mesure, ça avait commencé à se détériorer et j'avais tout misé dans mon entraînement dans le Fief où j'avais fini. Là-bas, j'avais appris à être un Ritter et puis Lothar lui-même m'avait repéré, ce qui n'était pas rien quand on considérait la situation dans son ensemble.

Je n'étais pas devenu un simple Dominant. J'étais devenu un Freiherr. Et j'avais été en charge d'autres lycans. J'avais façonné de la cohésion de mes mains. J'avais bâti une famille. Comme quoi, je n'étais pas complètement inutile. Mais quand de telles responsabilités venaient reposer sur vos épaules, les priorités n'étaient plus les mêmes ; les désirs muaient, certains rêves étaient écartés.

Parfois, il y avait du regret. Mais quand je regardais Joshua, je me disais que tout n'était peut-être pas dénué de sens dans la façon dont j'avais tracé ma vie.

La journée passa et avant de rentrer, je passais donc dans le bureau de Malcom. Il était au téléphone et il me pointa un dossier sur son bureau avant de me faire signe qu'il m'appellerait plus tard.

Je passais par la boulangerie sur la route et eu le droit aux rougissements habituels d'Anne. Sa mère se moquait toujours d'elle après. C'était une belle fille, Anne, mais il y avait un petit moment que je ne regardais plus les femmes autour de moi.

Beth avait beau dire ce qu'elle voulait, je tenais à mes couilles, moi.

Lorsque je me garai devant la maison, je ne découvris aucune voiture m'indiquant que les membres de la meute étaient là. Nous étions samedi ; ils n'allaient pas tarder à débarquer. Il y avait des jours dédiés en quelque sorte, même si la maison restait ouverte à tout le monde.

Une meute, c'était une famille. C'était accepter de vivre en communauté, en groupe. Mais j'avais aussi besoin de poser des bases dans la vie de Joshua ; des bases lui ayant cruellement fait défaut plus jeune.

Je devais être à la fois une figure d'autorité fraternelle et son Freiherr. Ce n'était pas toujours facile. À bien y regarder, c'était même plutôt compliqué. Mais j'avais juré de ne pas l'abandonner, qu'importent les circonstances, qu'importent les aléas de la vie.

Nous devions être la fondation de l'autre. Et j'y mettais tous les efforts.

La maison était silencieuse. Pas de télé, pas de musique, pourtant, je savais Joshua là. S'il sortait la journée en général, il revenait avant que je rentre. Nous avions nos habitudes lui et moi et malgré nos disputes parfois incessantes, ça ne changeait pas ça. Ce qui avait le don de me soulager. Joshua était sensé. Parfois un peu impulsif, mais il réfléchissait à ses actions la plupart du temps.

— Josh ? l'appelai-je, déposant mes affaires et secouant mes doigts de pied, non content d'être enfin en week-end.

Je retirai mes chaussettes et les jetai, en boule, dans le panier à linge sale en passant par la salle de bain. Je déposai les baguettes sur le plan de travail et trouvai mon petit frère, allongé sur le canapé, en train de dormir, un bras pendant dans le vide et l'autre posé sur ses yeux. Signe qu'il avait dû avoir une migraine. Il n'avait pas dû prendre rendez-vous pour ses lentilles et n'avait pas dû réussi à mettre la main sur ses nouvelles lunettes, donc avait dû ressortir les anciennes.

Comment est-ce que je pouvais connaître aussi bien ce maudit gamin ?

Mon sourire. C'était ça que d'élever un enfant. Ça n'avait pas été mon rôle de base, mais j'avais pris la décision de m'occuper de lui.

De le sortir du système avant qu'il ne finisse par s'y perdre.

Il y avait beaucoup trop d'enfants ici pour que les parents puissent ne serait-ce que s'en occuper. Voilà pourquoi je détestais le système, voilà pourquoi j'abhorrai totalement cette façon de faire. En règle générale, les petits lycans ne dépendaient pas des mêmes services sociaux que les humains. Voilà pourquoi j'étais dans une colère noire. Je ne comprenais pas ce que Joshua faisait là. Un gamin lycan entouré d'enfants humains ? Ça pouvait très mal tourner. Trop.

L'assistante sociale parlait, mais je ne l'écoutais pas. Elle aurait beau dire ce qu'elle voulait, c'était de sa faute si mon frère était ici. C'était de sa faute si tous ses gosses avaient l'air si malheureux.

Et pendant une longue minute, j'en voulus de tout mon être à notre Kaizer et à son système qui se voulait infaillible.

Il y en avait toujours pour passer entre les mailles du filet. N'importe qui d'autre, mais pas Joshua.

La femme ouvrit son calepin, certainement pour mettre un nom sur le visage de mon frère, mais je n'avais pas besoin d'elle. Je l'avais déjà repéré. Il me ressemblait. C'était étrange. Je me revoyais presque en lui. J'avais eu plus de chance. L'assistante sociale m'appela et Joshua releva la tête de son livre.

Un sourire immense fendit son visage et ses yeux étincelèrent de la présence de son animal. Il balança son livre sans plus lui prêter attention et courut jusqu'à moi.

— J'ai fini tout ce que tu m'avais demandé la dernière fois, dit-il, fier. Tu veux que je te montre ?

Ma main dans sa crinière indisciplinée.

— Attrape tes affaires ; tu me montreras à la maison.

À la maison. Est-ce qu'il savait seulement ce que ça voulait dire ? Est-ce qu'il comprenait ? Il cligna des yeux plusieurs fois. Je crois même que ses lèvres tremblèrent.

— Tu... tu m'amènes avec toi ?

Je savais qu'il n'y croyait pas. Qu'il pensait que ce n'était pas possible. J'étais venu le voir un milliard de fois. Il m'avait demandé s'il pouvait partir avec moi et toujours, toujours je lui avais répondu « bientôt ».

Est-ce qu'il m'avait cru ? Ou s'était-il dit que je ne disais ça que pour le rassurer, pour lui dire que j'allais revenir ? À quoi pensait-il à chaque fois que je repartais, le laissant derrière moi ? Putain, ça me faisait mal.

Ça me compressait le cœur un peu plus à chaque fois. Mais je m'étais fait une promesse. À moi-même. Pour Joshua.

On n'abandonnait pas la famille.

Je l'attirai contre moi. Il ne bougeait pas. Voulait-il que je le pince pour lui faire prendre conscience que c'était bien la réalité ? Notre réalité ?

— C'est fini toutes ces conneries, soufflai-je. Tu viens vivre avec moi.

Ça faisait six ans. Ouais, six années qu'il était avec moi et que je trimais comme un beau diable, faisant autant de conneries que de bonnes choses. J'étais devenu un père de substitution sans même y avoir réfléchi à deux fois. Et parfois, j'avais de quoi penser que je pouvais être fier de moi. Même si ce n'était qu'à une toute petite échelle.

Joshua était un gamin à part. Trop intelligent pour que j'accepte qu'il laisse les choses se passer sans avoir de prise dessus. Trop facile.

Jetant un coup d'œil à l'heure, j'avais le temps pour une douche avant de commencer à préparer à manger.

Je me détendis sous le jet et enfilai un pantalon en lin avec un vieux t-shirt. Quand je retournai dans la cuisine, Joshua avait émergé et la télé tournait en fond, sans trop de son. Il ne me dit rien, sûrement encore fâché contre moi. Il avait été à deux doigts de partir avec Lilibeth si cette dernière avait pu le prendre avec elle. Mais ça n'avait pas été le cas et il avait été obligé de rester là. Je reprenais ses mots.

— Tu as eu une migraine ? demandai-je en me faisant couler un café.

— Ouais, répondit-il.

Bon, c'était mieux que pas de réponse, n'est-ce pas ? Toujours voir le bon côté des choses.

— Tu as faim ?

— Non.

Hum... Ok. J'avais chié dans la colle à ce point-là ?

— Même pas pour des burritos ?

— Non.

Génial. Il allait me répondre par monosyllabe maintenant ? Positiver. Positiver, Raphaël. Ne pas lâcher l'affaire.

— Et ta journée sinon ?

Rien. Nada. Néant. Je pinçai mes lèvres. Ce gamin allait m'avoir à l'usure. Il allait me tuer à petit feu, même si c'était déjà en route.

— Moi, ça allait, dis-je. J'ai même réussi à conclure quelques ventes, alors...

En général, Joshua se laissait appâter. Il connaissait mes talents de vendeur. Mais pas cette fois. Bordel, ce gosse...

— Je sais que tu es fâché après moi, Josh, dis-je finalement, repoussant ma tasse fumante. Je sais que tu m'en veux d'avoir fait ça dans ton dos et de te mettre devant le fait accompli.

Il ne daigna même pas se tourner dans ma direction. Il était droit comme un I, assis dans le canapé, tirant la gueule. Je n'allais pas parler dans le vide pour autant, seulement, j'allais devoir batailler pour lui faire comprendre les choses. Même si ça ne lui plaisait pas.

— Je veux pas que tu finisses comme moi. Faisant un boulot par défaut. Pas avec ce que tu as dans la tête, gamin. Je veux le meilleur pour toi, parce que je sais que t'en es capable, même si tu veux rien entendre.

Joshua secoua la tête.

— T'as pas l'étoffe d'un gars qui se laisse porter par les événements. T'es plus que ça. Beaucoup plus que ça. Et je veux que t'en prennes conscience, Josh.

— En m'envoyant loin d'ici, pour suivre un entraînement stupide ?!

Il me fusilla du regard. Nous y étions enfin. Il me parlait. Même si ce n'était que pour grogner, c'était déjà ça de pris pour moi.

— Rien de ce qui se passe dans un Fief n'est stupide, Joshua. C'est là-bas que je suis devenu l'homme que je suis. J'ai beaucoup de respect pour le Krig qui s'est chargé de moi.

— Je ne veux pas être un Ritter, moi.

— Moi non plus.

Joshua fronça les sourcils.

— Alors, c'était quoi ce papier au juste ?

Je haussai les épaules :

— Tu n'avais qu'à regarder, au lieu de t'énerver.

Je lui tournai le dos et commençai la préparation des burritos. Ce fut comme le signal pour que les membres de la meute débarquent. Dom fut le premier. Il était un de mes quatre Ritters, le seul célibataire encore en lice. C'était une montagne de muscles : barbu et tatoué, il faisait homme sauvage et psychopathe notoire. Ça aidait pas mal. Il restait néanmoins la force tranquille de la meute, aussi étrange que cela puisse paraître. Il n'était pas un homme à femmes, bien loin de là. Dom avait eu une grande et belle histoire dans sa vie, avant qu'il ne se rende compte que tout ne reposait que sur des mensonges et des tromperies en tout genre. Il était devenant méfiant. Mais pas moins gentil et serviable. Nous avions été dans le même Fief lui et moi et ça avait été un peu comme une évidence qu'il devienne l'un des miens.

— Tu fais la tronche, gamin ? demanda-t-il à Joshua.

Ce dernier lui montra les dents, pour rire, mais la situation était encore tendue entre lui et moi.

— T'es pire qu'une gonzesse, tu le sais ça ?

Les autres surgirent. Tarik et sa compagne, Selvi, ainsi qu'une de leur jumelle, Razane. Cordélia était partie faire ses études en France depuis quelques mois et ne reviendrait pas avant un petit moment. Tarik était un grand égyptien, à la peau bronzée et aux yeux acérés. Lui, il venait du Fief de Canberra qui était très réputé pour son Krig, Warren Archeon. Selvi portant une lycan en elle, mais qui n'avait jamais eu aucun désir de devenir une combattante, même si elle se débrouillait plus que bien.

Mes deux autres Ritters ne vinrent pas, occupés par les affaires liées à notre territoire. Quand on partageait une ville avec plusieurs autres meutes, le travail pouvait en être considérablement facilité ou à l'inverse, très compliqué. Heureusement pour nous, nous nous entendions tous bien, à quelques quiproquos près.

La soirée fut agréable. Loki, le meilleur ami de Joshua et le fils d'un de mes Ritters, pointa le bout de son nez en plein repas, criant qu'il mourrait de faim. Ce gamin aussi était une vraie plaie si vous vouliez mon avis, mais ça...

Les garçons finirent en haut et tout le monde reparti avant minuit. Je me retrouvai dans la cuisine, ma bière presque vide à côté de moi et le dossier de Malcom sous les yeux. Je n'avais pas eu de nouvelles de ce dernier, mais ne doutais pas qu'il appellerait demain.

J'attrapai un crayon de papier, mes lunettes, parce que lorsque la journée avait été longue, mes yeux avaient besoin de repos, et commençai à dessiner un prototype d'un meuble selon ce que j'avais pu lire dans le dossier. J'avais toujours été bon pour le dessin et pendant un temps, j'avais hésité à faire les beaux-arts. Mais le manque d'argent avait stoppé mes envies. Et à l'époque, j'avais été persuadé qu'aucune bourse ne me serait octroyée. Je ne saurais jamais où cela aurait pu me mener, mais l'aventure n'aurait pas été trop nulle, je pense.

Le dimanche, ce fut peinture du portail à l'extérieur et Malcom pointa le bout de son nez pour un coup de main. Même Joshua et Loki mirent la main à la pâte. Ensuite, il fut question de se poser et de profiter un peu.

Joshua ne reparla pas de toute notre histoire et il se dérida un peu. Il aida Malcom pour monter une étagère et le week-end se finit plus sereinement qu'il n'avait commencé.

J'aimais cette routine.

J'aimais donner un ancrage à Joshua. Et lui montrer que nous étions une famille. 



*              *

*


J'avais envie de poster un peu en avance ce soir 😇 Pas d'inquiétude, il y aura un autre chapitre dimanche ! 😎

On en apprend un peu plus sur Raphaël et son incapacité à vendre des scies 🤣 Le pauvre, il a pas l'air très doué... mais il fait de son mieux ! Petit souvenir avec son frangin et mine de rien on voit qu'ils ont un lien très fort 😍 A celles qui sont attentives, je balance quelques petits trucs sur Raph... saurez-vous voir de quoi je parle et en déduire quelque chose ? Ma foi l'une d'entre vous a déjà trouvé, enfin, plus ou moins 🧐

Je suis en week-end demain à midi pour ma part : ce sont les portes ouvertes de mon collège donc bon, présence oblige ! 😒

A dimanche 😘

Continue Reading

You'll Also Like

2.2K 131 24
Carole faisait sa rentrée en première année de médecine. Au programme de nouvelles amitiés, quelques disputes mais aussi une belle blonde. Venez déco...
323K 19.2K 114
Émilie est une jeune ange, vivant dans la tribu la plus puissante de son espèce : la tribu du Ciel. Mais le Roi des loups-garous, Aaron, souhaite av...
45.8K 3.8K 46
ça y est, le clan sparte a pris possesion du territoire des Ylens, après treize ans de guerre acharnée entre les deux peuples les loups bruns l'empo...
2.2M 191K 74
/!\ Cette histoire sera gratuite le 31 Août 2022 /!\ Phoebé Brown, une jeune femme de dix-neuf ans, rencontre son âme sœur Chad et se retrouve au cen...