Cela fait deux mois maintenant que je vis au Brésil avec l'homme que j'aime et ses deux enfants. Si les débuts ont été chaotiques. J'ai fini par trouvé mes marques. Ronaldo s'est calmé et m'apprécie de plus en plus, surtout depuis que j'ai convaincu son père de l'inscrire dans un club de foot.
Quant à Nina, c'est un petit ange. C'est une petite fille adorable qui aime énormément la lecture. Elle a dévoré mes histoires en deux jours seulement ! Elle m'incite constamment à en écrire d'autres. Pas très facile, si on prend le fait que je n'ai pas le temps !
Je travaille pour la fondation Madeira, un emploi que j'aime énormément. Même si je suis persuadée que j'ai eu ce job grâce à Julio, je m'en fous complètement ! Car je m'y sens bien ! J'adore ce que je fais ! Convaincre des personnalités, des politiciens ou des hommes très influents d'investir dans la fondation afin d'aider au mieux les pays sous-développés, me donne une sensation de bien être au quotidien. J'ai l'impression d'être un petit, même minuscule pilier pour la création d'un monde meilleur et ça c'est très enrichissant bien plus que les millions de mon mec.
Et ce n'est pas tout ! Comme un bonheur n'arrive jamais seul, je vais sortir le premier tome de mes histoires pour enfants dans quelques semaines et cela me prend énormément de temps. Si le premier livre se vend comme l'espère mon éditeur, je vais devoir revoir la copie de tous mes bouquins. C'est pour ça qu'avant de me lancer dans un autre album, je redessine mes deux personnages avec une tête plus attendrissante et bien plus amusant.
Ma maison d'édition a adoré mes histoires mais avant de me faire signer quoique ce soit m'a demandé de revoir mes personnages, il voulait que je donne un peu plus de vie aux deux enfants. C'est ce que je me suis efforcée de faire ses dernières semaines avec le livre qui va être publié le mois prochain, si tout va bien ! J'ai hâte !
Comme vous pouvez le constater, ma vie a bien fait un virage à trois cent quatre-vingt degrés. Je peux vous avouer que je suis une femme comblée sans peur et ni crainte !
— Tu ne devrais pas travailler autant ? me souffle près de mon oreille une voix que j'aime tant entendre.
Mon homme ! Et oui, plus les semaines passent et plus je suis folle de lui. Je ne sais pas ce que nous réserve l'avenir et je m'en fous royalement. Je profite de chaque instant de plaisir qu'il me donne ! Et croyez moi, il y en a ! Quand je m'absente pour le travail et que je reviens, je n'ai pas une minute de répit, monsieur ne me laisse même pas aller aux toilettes tellement sa soif est vorace !
— Dit L'homme qui ne quitte pas son bureau de la journée...
— Comme tu vois, je suis là ! me retourne t-il ma chaise pour que je sois face à lui.
Après tant de semaines ensemble, il me fait toujours autant d'effet. Je ne peux m'empêcher de mordiller ma lèvre tellement j'adore sa façon de me regarder.
— Tu veux qu'on fasse un petit tour...
Sérieux ? Il est venu me demander si je voulais faire une balade ? Son regard me disait tout autre chose ! Décidément il y a un truc qui ne change pas, je n'arrive toujours pas à le cerner !
— Non ! je réponds instantanément.
— Laisses moi au moins finir ma phrase ! Tu aurais aimé...
Je ne le laisse pas finir sa phrase que je me jette sur lui. Je l'embrasse ardemment qu'il n'a pas d'autre choix que de répliquer en me levant dans ses bras afin de me poser sur mon bureau pour être à sa hauteur.
— Tu vois que ma proposition t'aurait plu ! me murmure t-il avant de faire glisser ses lèvres le long de mon cou puis d'un geste fort il me déshabille en un éclair.
Ma robe se retrouve à terre en moins de temps qu'il n'en fallu pour lui de s'immiscer en moi. Ma culotte n'a pas survécu. Cet homme est fou à lier ! Et j'adore ça !
***
Pendant qu'il remballe ses affaires et que j'essaye tant bien que mal de reprendre mon souffle, il m'annonce :
— Il est temps que tu rencontres ma famille ! Mon frère et toute la petite famille de ma sœur viennent déjeuner demain midi.
Comment peut-il me dire ça maintenant ? Encore essoufflée par l'orgasme qu'il vient de me donner, je me retrouve totalement paralysée par l'information qu'il vient de me faire. Je lui avais pourtant dit que je voulais rencontrer sa mère avant.
— Mariana ! Ils vont te plaire, j'en suis sûr !
Je ne doute pas ! Par rapport à ce qu'il m'a dit d'eux, je suis persuadée que je vais les aimer mais eux c'est moins sur... Et en plus j'aurais voulu avoir le consentement de sa mère pour nous deux avant tout ça ! Teresa, la gouvernante de la maison m'a dit qu'avant toute présentation officielle à la famille, on devait passer par Madalena, la patriarche.
— Et ta mère tu comptes me la présenter quand ?
— On en a déjà parlé ! Je n'ai pas l'intention de le faire de sitôt !
— Julio ! Tu sais que j'ai envie de connaître ta mère !
— Et moi pas ! Tu sais pourquoi ! Alors, arrêtes avec ça ! s'énerve t-il.
Il pense qu'elle lui cache des choses importantes le concernant, entre autre qu'il a peut-être été adopté... Mais il n'est sûr de rien !
J'aurais voulu la voir pour me faire ma propre opinion sur elle, où est le mal ?
— Si tu n'as pas envie de la voir c'est ton problème mais tu ne peux pas m'obliger à moi et tes enfants de ne pas la connaître !
Et oui, figurez vous que sa mère n'a toujours pas rencontré ses petits enfants, alors que ça fait déjà des années que Julio les a adopté. Je ne le comprends pas ! Ok, il y a des possibilités que ça ne soit pas sa vraie mère mais il s'agit tout de même de la femme qui l'a élevé. A mes yeux, il devrait la traiter comme telle et non comme une inconnue ou pire encore une paria !
— Tu ne vas pas me lâcher avec ça ?
— Non ! Je veux connaître celle qui t'a vu grandir !
— Teresa a été plus ma maman que ma propre mère ! me sort t-il.
Ça veut dire qu'elle l'a vu grandir et que Teresa sait la vérité sur le jour de sa naissance... Non ! Je pense qu'il lui a déjà demandé. Il doit bien y avoir une solution pour connaître la vérité ! Car je comptes bien la découvrir !
— Demain matin, que tu le veuilles ou pas, je vais me rendre à la maison de repos où réside ta mère, je veux la rencontrer !
— Tu n'en démordras pas ?
— Non !
— Fais comme tu veux ! me crie t-il avant de quitter la pièce.
Maintenant, il me faut juste savoir où se trouve cette fameuse résidence pour personnes aisées. Et j'espère qu'il ne va rien faire d'autre pour m'empêcher de la voir. Je sais qu'il en est capable !
Voilà ma vie n'est pas si parfaite que ça, mais que voulez vous... Rien est parfait !
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Et voilà, j'espère que ce chapitre vous a plu ? Dites moi ce que vous en avez pensé ? Merci d'avance.
Bon week-end et à très vite...