Chronique de M. Moustapha: De...

KisukeAlass

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C'est l'histoire d'un jeune lycéen orphelin de père surnommé Taa qui rêve de devenir médecin et qui a rencont... Еще

Chapitre 1: Je suis Taa
CHAPITRE 2: RENCONTRE ?
Retrouvailles et Panique !
Chapitre 5 et 6
Chapitre 7: Le songe !
Chapitre 8: Rêve, Réalité et Gouttes de temps
Chapitre 11 : visite de courtoisie
Chapitre 12 : premier jour de classe et énième croisade !
Chapitre 13 : Cœur Occupé !
Chapitre 14 : Pile ou Face, un choix décisif !
Chapitre 15 : Fatima... s'écroule !
Chapitre 16 : Secourisme, une mission accomplie !
Chapitre 17 : un rêve presque commun !
Chapitre 18 : Khadija et Taa (première partie)
Chapitre 19 : Taa dans de beaux drap !
Chapitre 20 : L'arrestation de Taa!
Chapitre 21 : lois et justice
Chapitre 22 : Enfin... la tête à tête!
Chapitre 23 : Le début de la galère
Chapitre 24 : Une réponse inattendue !
Chapitre 25 : Un Oui indirect !
Chapitre 26 : Réponse !
Chapitre 27 : Naissance d'un amour sans antécédent !
Chapitre 28 : Karim, l'homme parfait, apparait ! L'élite du Collège de L'Excelle
Chapitre 29 : 17/07, Ce jour était destiné à arriver !
Chapitre 30 : C'est reparti pour neuf mois !
Chapitre 31 : Complications !
Chapitre 32 : Karim le mastermind* : Le plan en marche.
chapitre 33 : Tout s'écroule !
Chapitre 34: Inéluctable, La vérité éclate! Taa inconsolable.
Chapitre 35 :
Chapitre : 36
Chapitre 37:
Chapitre 38 :
Chapitre 39 :
Chapitre 40: une autre vérité éclate ! Le véritable père de Fatima est dévoilé
Chapitre 41: La dernière volonté de Fatima !
Chapitre 42: Khadija & Taa (2e partie/Fin)
chapitre 43: An'Taa 💝, et la nouvelle famille
Chapitre 45: Le dernier message de Grand Taa ! la lettre cachée
Annonce:

Chapitre 44: Union ! Trepas !

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KisukeAlass

Un cycle fut donc bouclé pour nous et direction l'Université pour faire de notre rêve une réalité. Devenir médecin n'est plus un simple rêve pour moi, ça serait une façon pour moi de montrer à Fatima que j'ai tenu la promesse que je lui ai faite. Le baccalauréat était de l'histoire ancienne et ce qui était dès lors droit devant nous était... Mon mariage avec Anta désormais fixé pour le Samedi 25 et 26 juillet 2015, à cinq jours exactement.

Entretemps, le proviseur qui ne cessait d'être contacté par son boss à propos de sa mission, reçut plus de pression de ce dernier jour après jour, la menace devenait plus pesante. Et aujourd'hui encore, il reçut un appel à cinq jours du mariage de son neveu:

- Allô Don, mes plus pla...
- Va droit aux buts, Tucka, où en es tu !?
- La situation évolue, je crois que je serais fixé d'ici peu de temps, surtout que j'ai pris vacance maintenant, les choses iront plus vite désormais.
- Ma patience a des limites. À deux mois de la cérémonie, si tu tu ne me ramènes pas des preuves tangibles, ça va mal se passer, j'espère qu'on en arrivera pas là.
- Ne vous inquiétez pas, on en arrivera pas là...Don
Fin d'appel!

Les jours suivants étaient donc centrés sur nos préparatifs pour le mariage, aussi bien chez la famille Sarr que la famille Ndiaye. Nous avions pris donc le soin de l'annoncer à tous les parents proches, voisins, amis ainsi que simples connaissances. C'est dans ce climat qu'on passa les jours restant, puis vint le jour-j, le samedi 25 juillet. Jour où sera scellé mon union à tous jamais avec Anta. Comme accoutumé chez nous, chacune des deux familles célébrera chez lui ce fameux cérémonie de mariage, et le premier jour est attribué à la famille qui donne sa fille en mariage. Donc la fête était plus belle chez Anta le jour du 25. La mère de Anta ainsi que ses frères et sœurs étaient venus à Mbour quelques jours avant puisque c'est le lieu où se déroulait les festivités. Anta étant élevée et grandie dans la maison de ses grands parents maternels, ils étaient d'accord pour que le mariage se fasse là-bas. Non seulement tous ces amis et parents proches se trouvaient là-bas, mais aussi ça leur éviterait un coût de financement énorme à l'occasion de ce fameux jour. C'est donc comme ça qu'ils se trouvèrent tous, famille au complet excepté son père qui était toujours en voyage, à célébrer le grand jour. Rien ne manquait à ce rendez vous, animation, nourriture, retrouvailles, brefs c'était le beau jour et il fut fêté comme il se doit par tous les gens présents. Après le repas de l'après-midi, les hommes se tournait vers la mosquée pour faire la prière d'Al-Asr et accomplir le rituel du mariage entre Anta et moi, et ce n'est qu'à partir de ce moment là, que la religion nous reconnaisse comme mari et femme. Ce rituel qui a besoin d'un certains nombres de témoins de la part des deux familles ainsi qu'une somme (qui peut être différent d'un ethnie ou clan à un autre, ou d'un village, d'une ville ou contré à un autre) que la famille du mari doit déposer auprès de celle de la femme, sin qua pour débuter le rituel. Et donc mon oncle Moustapha, mon père Mouhamed ainsi que son frère Oumar et mes amis de longue date Iz, Malick et le fils de notre voisine, Babacar, y furent rendus en cet occasion. Le rituel ne fut pas long et donc après quelques échanges entre les hauts placé des deux familles et l'imam de la mosquée du quartier, le rituel se termina sous le sourire et les prières des gens. Après cela, ils furent retournés chez moi, à la maison pour me féliciter et m'annoncer que désormais c'était scellé, j'étais le mari de la merveilleuse Anta, cette beauté au teint de couleur noir ébène, doux et tendre comme les fleurs de tournesol et intelligente avec un cœur d'ange. Notre maison était pleine avec tous les voisins qui s'étaient déplacés pour nous assister sur les taches de la cuisine, l'abat du bœuf et autre installations pour la journée de demain. Même nos ennemie de la maison d'antan de ma mère étaient présentes à savoir SATA et quelques unes de ses filles qui étaient désormais de véritables femmes. Les rythmes et cadences éclatait déjà, les griots élevaient déjà leurs voix pour se faire un peu d'argent alors que la mariée ne s'était même pas encore pointée. Parlant de Anta, justement elle devrait débarquer dans cette nuit, et le moins que je puisse dire c'est que ça s'annonce très animé et chaud au vu du comportement de tout en chacun dans la maison. Iz et Malick étaient avec moi dans ma chambre, en train de me titiller du fait que je me suis marié si tôt, mais estimaient que j'avais aussi de la chance d'être tombé sur une si belle et gentille dame telle que Anta, en plus qu'elle soit totalement amoureuse de moi. À ce moment là, Maya et Khadija étaient chez Anta et prévoyaient aussi de l'accompagner durant son trajet vers sa nouvelle foyer au soir, pour passer la nuit chez moi et se réveiller au dimanche pour le grand jour.
Le temps passa plutôt lentement, peut être était-ce à cause de mon insatiable désir de me retrouver au plus vite avec ma femme nez à nez 😊. Bref, elle s'écoula lentement mais aussi long soit il, il y'a toujours un terme à toute chose et donc la nuit tomba à la maison, les repas du soir commençait à être servi et tout le monde attendait avec impatience l'arrivée de la princesse, celle pour qui tout ceci est organisé, de manière à ce que rien ne manque, pour marquer cette événement que tout jeune fille rêve de vivre un jour avec l'homme de sa vie.
Les minutes défilaient et accentuaient d'avantages l'attente au sein des gens se trouvant dans la maison, mais il ne fallut pas beaucoup de temps pour entendre le bruit d'une voiture klaxonnant sans arrêt et de loin, fonçant droit vers notre domicile, accompagné de chant et de claquement de doigt, annonçant à la foulée l'arrivée de la mariée. Il commençait à y régner un climat de tranquillité quand soudain avec ces chants subite que l'on percevait de très loin, tout le monde retrouva aussitôt mobilité, force et entrain enfin d'accueillir leur chère épouse comme il se devait. Ainsi, eux aussi entamèrent leur chant et l'endroit fut transformé en l'espace de quelques secondes en une véritable rencontre entre griots. Les chants raisonnaient de partout et tout le voisinage se précipita pour voir l'heureuse élu avant de se retirer. Il faut dire que c'est une habitude que l'on trouve chez les habitants de chaque quartier. Couverte de haut en bas par une sorte de large cap en tissus traditionnel, la mariée fut saisi par ses griottes alors et se vit conduites directement vers la chambre de son mari, moi, où il résidera désormais, cohabitant pour l'éternité.
Une fois dans la chambre de son mari, les chants accompagné de pas de danse des amies, proches ainsi que belle soeurs et tante font l'ambiance et manifestaient la joie de tout un chacun. C'est juste une question de fierté et surtout un sentiment d'accomplissement parfaite de la mission qui est assigné à la famille de la mariée de donner une enfant vierge à son mari, et ceci est la plus grande accomplissement que des parents puissent tirer sur l'éducation de leur fille. Et évidemment tout ceci se transforme en joie et se dessine donc dans leur pas de danse et sur les visages.
Après une demie heure intense de pure excitation, les choses se calmèrent un peu et les couscous furent servis. S'en suit dégustation puis ménage des assiettes sales ; ainsi se clôtura la nuit, les invités vaquèrent la chambre et s'installèrent dans d'autres endroits de la maison, laissant marie et femme profiter de leur première nuit de nouvelle mariée, en attendant le lendemain, où la fête s'annonce de plus belle et plus animé avant de clôturer définitivement cette cérémonie de mariage.

[Voulez-vous que je vous parle de comment c'était dans ma chambre !? A-ha, sans façon, c'était une nuit comme chez toutes autres couples fraîchement marié, point barre😁]. Blague pourris 😅*-*

Le lendemain, Dimanche 26 !
Une nuit agréable 😊 pris faim laissant place à l'aube. De bonne heure, les gens se furent levés et se penchèrent sur leurs travails respectifs. Les choses s'accéléraient tellement que la journée paraissait plus vite. Certain coutume furent ainsi faite durant la matinée avant que tous en profitent autour des nattes, tables à manger et consort pour se remplir le ventre avec le petit déjeuner avant de débuter cette deuxième jour de mariage avec le plus d'énergie possible. Mon père et son frère restait dans le selon où mère prenait soin d'eux ainsi que d'autres invités tandis que Khadija, Maya, Malick, Iz ainsi que certaines amies du même quartier que Anta et quelques unes de ses cousines restaient dans notre chambre, Anta et Moi, profitant d'un très bon moment entre jeune pour discuter et déguster le petit dej ensemble. Maya était devenue très respectueuse et innocente depuis qu'elle avait tenté de nous duper, même si au final il s'est avérer que c'était la poupée de cet enfoiré de Karim qui le manipuler à sa guise sans qu'elle s'en aperçoive. La perte de son amie Fatima a peut être aussi  contribué grandement sur ce changement de nature mais Malick nous fit savoir aussi qu'auparavant que Maya avait à peu près cette même attitude, mais qu'elle a commencé sa métamorphose une fois qu'elle ait changé de collège. Bref, ces deux là se rapprochaient de plus en plus, et partageaient une relation profonde de complicité, ils ne tarderont pas à se mettre ensemble, enfin d'après l'instinct Khadija 😂😂 (intéressant à suivre...👀).

Des heures passèrent et donc après avoir papoter avec toutes sortes d'individu, j'étais sorti dehors où les gens étaient déjà installés sous les bâches, se regroupant par petit groupe et parlant de tout et de rien. Anta elle, était parti se faire coiffer près de la salon du quartier, en attendant son retour, j'étais là à discuter avec mon oncle Seydou, l'unique gentil et tendre fils de SATA qui a longtemps été employé dans le magasin de ma mère mais contraint d'abandonner son poste à cause de la cupidité et l'avidité de sa mère malheureusement. Il était plus tard partit au village pour y mener ses propres activités. La dernière fois qu'on a eu de ses nouvelles fut lorsque grand Taa avait fait son accident vasculaire cérébrale, et le voilà quitter le village et abandonnant ses travaux pour assister au mariage de son neveu.
- dit donc, mon petit neveu est devenu un grand homme maintenant, un homme responsable, souriant légèrement et me tapotant.
- a-ha ! Je suis toujours un enfant devant toi mon oncle.
- Non! Désormais on est au même pied d'égalité. J'ose espérer tout simplement que tu ne me dépasseras pas d'ici quelques temps en épousant une deuxième femme avant moi, hein...
- [je souris à mon tour et garda le silence pendant un bref instant puis dit] Non, tout sauf ça ! La politesse veut que j'attends que mon oncle fasse le premier pas, deuxième et troisième avant de le poursuivre (à vrai dire, je suis complètement, carrément pas prêt pour ces choses là MDR, Fatima et Anta seront les seuls à qui je partagerais amour).
- Hum! C'est bien alors. Tu ressembles plutôt à ton homonyme et grand père, et compte tenu de ça tu agiras sûrement comme il l'a fait en épousant qu'une seule femme. Enfin bref, le monde d'aujourd'hui est différent d'autrefois, et ce qui est important c'est de profiter pleinement de cela tout en ne jamais oublier ses valeurs moraux et traditionnelles. Tu es un bon gars en qui sa mère e beaucoup de confiance et d'amour, tu es aussi le petit fils de l'érudit Soukeyna, rien que cela signifie que tôt ou tard tu deviendras un grand homme et quelque soit la situation où tu te retrouves, aussi difficile soit-il, tu t'en sortiras toujours. Je te souhaite donc heureux ménage, mon cher neveu, prends bien soin de ta femme, c'est un devoir désormais, prend bien soin d'elle, D'accord ?
- très bien entendu mon oncle, j'y manquerai pas inshallah*. Merci pour tout aussi, maman dit toujours qu'il ne pourra jamais te payer tout ce qu'elle te doit. Alors reçoit juste nos plus grandes prières pour toi.
- Ah ! Alors moi aussi je dirai la même chose pour ta grand mère, Moustapha. C'est exactement le même contexte. Tiens, on dirait que tu es demandé par ta mère là !? Va répondre, tu es un homme à court de temps aujourd'hui, on reprendra plus tard.
- hum, ouais c'est vrai..., bon à plus tard tonton.

Ainsi je partis rejoindre ma maman qui me présentait certains de ses fidèles clients qui sont venus de loin pour assister au mariage de son fils. L'horloge s'ébranlait, et il faisait presque treize heures, quand Anta & co revenaient du salon de coiffure où elles se faisaient tous plus belles. Sous les rayons du soleil, l'atmosphère que créaient les klaxons tympanisant de la voiture de papa, les chants des griots et la foule qui s'exhibait devant une telle beauté africaine, étaient plus que suffoquante. Dans son grand boubou traditionnel tout blanc parcourus de motif de haut en bas en couleur or vive qui se mariait bien avec son teint noir produit purement africaine, je ne pouvais arrêter de contempler sa magnificence, incapable de dévier mon regard ni remarquer quoi ni qui que ce soit à côté, j'étais juste un être faible et paralysé par les multitudes émotions qui envahissaient mon corps. Entouré par tout le monde, puis se frayant un chemin qui le conduisait tout droit vers la maison, chemin garni de pagne appartenant à toutes les femmes à proximité qui les jetèrent au sol pour exprimer leur joie ressentie et marquer la spécialité de la personne en ce jour. Un magnifique spectacle qui, à ce jour, me manque encore et me rend nostalgique. Ça me montrait juste à quel point elle me faisait ombre durant cette fameuse journée du 26 juillet. Les choses se taisaient un peu plus d'une demie heure plus tard, et il n'a pas fallut trop de temps pour servir les repas de l'après midi afin que les ventres creux  se remplissent et les corps fatigués se revigorent.
La journée étaient loin de se terminer, puisqu'en tant que femme du quartier, elles ne font jamais les choses à moitié et donc se regroupant plus tard pour former un grand cercle, le tam tam battait son plein et la danse était au rendez vous.
Les lumière du soleil baissaient progressivement et commençaient à marquer la fin d'une excellente journée où tout le monde s'est investi à fond. Le temps passait et les invités se retirèrent petit à petit jusqu'à ce que la nuit tomba où ne restait plus qu'une infime partie.

Un nouveau chapitre de ma vie débuta à partir de ce moment là, ce fut une histoire que je dûs partager avec ma femme, Anta, celle qui est supposé porter dans son ventre la vie de mes prochains enfants. Le monde va vite car je parle déjà d'enfant, moi qui il y'a quelques temps n'était qu'un enfant avec le rêve d'une vie utopique, j'imagine que ça montre tout simplement que la vie ne reste pas figé dans le temps. Cependant, avant de penser pouvoir engendrer une progéniture, il faut rester en vie et ce qui se tramait jusque là derrière mon dos est une lutte pour la survie, lutte où je risque de le perdre à tout moment. Jusque là, c'était la belle vie avec toute ma famille mais comme le dit l'adage "un malheur n'arrive jamais seul", je serais confronté d'ici quelques mois à ce que je pourrais appeler un cauchemar à l'enfer.

Quelques jours après notre mariage Anta et Moi pourtant, il ne se passait rien de gênant. On profitait bien de notre vie de nouveau couple, et c'était plus que agréable. À maintes reprises, nous fûmes rendus visites par nos amis notamment Malick, Iz, Maya mais surtout Khadija qui ne quittait presque pas la maison. Maman aussi vivait dans son petit nuage puisque ça fait environ trois semaines que papa rentrait toujours à la maison après le boulot contrairement à avait, du coup elle avait stoppé toutes ces activités de commerce à travers les contrée où elle se rendait pour acheter de la nouvelle marchandise. Bref, on menait une vie comme on ne l'a jamais connu depuis toujours malgré le fait qu'on n'était pas non plus malheureux à l'époque. La seule chose qui n'allait bien dans la maison, c'était la santé de grand Taa qui se dégradait petit à petit, environ un mois après notre mariage Anta et moi. Mais père s'occupait bien de son traitement, alors il n'y avait pas trop à craindre, du moins c'est ce que nous pensions mais...]

Nous étions vers la deuxième moitié du mois de septembre, quand quelque chose d'étrange se produisit. Khadija, qu'on avait pas vu durant toute la semaine dernièrement se pointa un après midi chez nous. Elle paraissait méconnaissable, au point de trembler. Ses yeux n'étaient pas rempli de peur mais plutôt de haine et de rancœur je dirais. La situation me laissait perplexe mais je restais quand même prudent parce que je ne voulais pas que les parents s'y mêlent. Nous nous installâmes dans notre chambre et Anta lui apporta à boire. Je passais pas par quatre chemins parce que je connais bien khadija, l'inébranlable. Alors ce qui pourrait le mettre dans cette état devait sûrement être une chose de très haute envergure.

- Khadija, qu'est ce qui t'est arrivée !? Pourquoi parais-tu... Si meurtrie !?
- J'ai..., j'ai reçu un message.
- un message !? Et de qui !?
- je, je ne connais pas l'auteur !
- d'accord je vois, et j'imagine que c'est le contenu qui te met dans cet état. Quelqu'un est... décé...
- Non mais t'es stupide ou quoi, fit Anta en me tapant légèrement à la tête, ne me laissant pas l'occasion de terminer ma phrase.
- aïe ! Mais c'était pas la peine de me faire ça, tu veux me mettre en colère !?
- désolé mon amour (me faisant un bisou sur le front et me serrant bien) mais tu ne vois pas que Khadija souffre, on dirait qu'on lui a rappelé un souvenir horrible du passé. Si c'était un inconnus qui lui annonçait le décès d'un proche par exemple, elle ne serait pas si anxieuse et ne viendrai pas là pour se faire une idée générale de la personne qui lui a fait l'annonce puisque cet individu ne l'intéresserait pas. Elle est sûrement là parce que d'une manière où d'une autre, elle est incapable d'en parler avec n'importe qui pour des raisons que j'ignore ; et si je ne me trompe, tu connais ces détails que moi j'ignore, raison pour laquelle elle est venue te voir pour en parler, n'est-ce pas Khadija ??
- Taa disait que tu es vif d'esprit, mais ce n'est que maintenant que je m'en rends réellement compte. Effectivement, tu as raison sur toute la lignée. Je m'étais confiée à Taa le jour où Fatima s'est évanouie après être victime d'une hémorragie digestive, mais j'imagine qu'il ne t'en a pas parlé ou peut-être que tu lui as jamais posé la question, après tout tu ne me connaissais pas si bien il y'a de cela quelques mois avant. Bref je vais te le dire, j'ai commencé à être une personne fermée et distante quand [...].

Ainsi Khadija raconta toute l'histoire à Anta à propos d'elle, de sa grande sœur, et de l'homme qui a trahi sa grande sœur et détruit à la foulée sa vie, rendant Khadija telle qu'elle était il y'a de cela quelques années avant de changer un peu d'attitude et de jugements après avoir rencontré Taa. Khadija reprit :

- ... Et c'est ainsi que j'ai reçus aujourd'hui le message dont je vous ai parlé. Il me dit dans le message que:
"l'heure de ta vengeance est presque sonnée, khadija. Toi comme moi, avons été victime de personnes pourris jusqu'à la moelle, qui nous ont ôté un être cher. Cet homme qui t'as ôté à un moment donné ta grande sœur et ta joie vivre à la fois, même si tu as entre temps trouvé la lumière qui t'as prouvé que tous les hommes ne sont pas pareilles, tu as toujours en toi cet boule noire de haine dans ton cœur qui veut qu'il paye pour ce qu'il a fait avant de rentrer dans sa tombe. Je te rendrai justice, je me rendrai justice, quelque soit ce qui se trouve devant mon chemin. Reste à l'écoute".

- Mais... comment est-ce..., je veux dire Qu'est ce qu'il raconte ce type !? Enfin, je dis ce type mais je ne sais même pas si c'est un garçon ou une fille, un homme ou une femme. Bref, là n'est pas la question la plus intéressante, comment a t'il su pour ta grande sœur et d'où est-ce qu'elle pourrait détenir ton numéro !? Est ce un proche de ta famille ? Ajouta Taa surpris comme jamais.
- Réfléchi un peu mon amour, c'est sûrement la raison de sa visite, ce qui la tracasse en gros puisqu'elle n'a pas réussi à peut être résoudre l'énigme. Cependant l'hypothèse selon laquelle cet individu pourrait être un proche n'est pas à écarter mais il y'a des éléments qui ne concordent pas dans ce cas là. Normalement si c'était un proche, il n'irait pas à utiliser un numéro privé et se présenterait sûrement à Khadija. En plus la manière dont il s'exprime dans ce message me fait penser qu'il semble aussi être victime du même sort que Khadija ou alors quelque chose de semblable, ce qui écarte le fait qu'il soit un proche à toi.
- C'est la conclusion à laquelle j'ai fini moi aussi, ce n'est pas un proche. De plus, ceux qui savent ma haine pour cet individu se compte sur les bouts des doigts d'une main, ce qui écarte complètement cette hypothèse. Je suis sûre et certaine que c'est quelqu'un que j'ai dû rencontrer hors de chez moi ou partagé avec lui un établissement, un truc du genre. Ce qui m'échappe, c'est le fait que cet individu puisse savoir pour moi. L'histoire de ma grande sœur a été un choque mais ma famille, en dépit de leur colère et amertume, ils n'ont pas rendu populaire cet incident, même au sein des plus proches. Quant à moi j'en avais parlé qu'à Fatima jusque là, plus tard à toi Taa, et maintenant toi Anta. Fatima ne raconterait jamais à qui que ce soit cette histoire j'en suis sûre, alors ça me surprend vraiment, je ne sais pas quoi penser de ce message. Il parle de vengeance pour moi, de justice mais est-ce que je devrais vraiment prendre ça pour un bien ? C'est la première fois de ma vie que je suis aussi anxieuse et confuse depuis l'époque où grande sœur n'était plus elle même.
- Je vois, Khadija, c'est effectivement compliqué pour toi. Je comprends que tu sois aussi curieuse d'en savoir plus sur ce message. D'après ce que tu viens d'apporter comme explication, moi aussi je suis parvenue à croire que c'est quelqu'un que tu as sûrement côtoyé, d'une manière où d'une autre mais le mystère reste toujours entier. Voyons juste les choses de manière positive, peut être qu'il veut se rendre justice tout en le faisant pour toi aussi, genre une pierre deux coups, dit Anta.
- Je sais, mais même dans ce cas là, j'aurai aimé découvrir l'identité de cet personne, je veux le savoir...répondit Khadija.

En réalité, d'après ce qu'elles (Khadija et Anta) sous entendaient par "une personne que Khadija a déjà côtoyé d'une manière ou d'une autre" leur renvoyait à tous les deux à une certaine et même personne, même si la probabilité pour que cela soit cet individu était mince. Néanmoins, elles n'écartaient quand même pas cette possibilité, et c'est ce qui était intéressant. La raison pour laquelle elles ne l'ont pas mentionné, c'était non seulement parce que toutes les deux n'aimaient pas cet individu, l'une c'est à cause de tout le mal qu'il lui a causé tandis que l'autre s'est toujours méfié de lui du fait qu'il lui a parut toujours louche, mais aussi pour ne pas offenser Taa en mentionnant son nom car c'est l'individu qui est à l'origine de tous les malheurs qui lui sont arrivés aussi bien dans sa relation d'amoureuse avec Fatima qu'amicale avec Anta. Bien entendu, en venant chez Taa, Khadija s'attendait à ce que Taa puisse penser à ce que cette personne puisse être l'homme qu'il le croit mais ça n'éffleurait même l'esprit de Taa. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas penser à lui, mais il était juste inconcevable pour Taa de penser que cet individu viendrait en aide d'une manière où d'une autre à l'un d'entre eux après qu'il se soit mis en travers de leurs chemins tout le temps. Toujours dans sa manière de voir les choses, Taa ne voyait rien d'autre qu'un ennemie naturel en cet individu, quelqu'un sur qui il prendrait sa revanche de tous le mal qu'il lui a fait un jour. Et bien entendu, cette homme dont pensaient Khadija et Anta, n'est nul autre que LE MYSTÉRIEUX KARIM BA.

Pendant que Khadija et Anta échangeaient tous les deux, Taa lui se torturait l'esprit à réfléchir à qui cela pourrait bien être. Et naturellement il ne trouva aucune piste. Ce qui le poussa à proposer à Fatima:
- Et si tu signalais ce message, je ne sais pas, aux autorités où hauts placés, bref toute personne susceptible d'apporter une réponse à tout cela. Parce qu'on pourrait te prendre pour complice si par malheur quelques chose se produirait...
- non je ne peux pas, déjà j'ai pas pu en parler avec mes parents, je ne veux pas pousser le bouchon très loin pour plus tard être victime de plusieurs enquête qui mèneront peut être à rien et ma grande sœur pourrait en souffrir encore juste par le fait d'entendre le nom de son ancien supposé mari . Après tout il se pourrait juste que ça soit du bluffe, ou que quelqu'un se jouerait de moi, n'est ce pas Anta !?
- O-Oui, dit elle hésitant un peu.

Mensonges de leurs parts !
Vu qu'elles savaient pertinemment qu'elles sont parvenus à la même conclusion, beaucoup de choses leurs tracassaient. Genre si c'est Karim l'auteur de ce message, alors pourquoi a t'il toujours agi comme un ennemie, pourquoi avoir fait tant de mal à Taa, et orchestrer le kidnapping de Anta qui conduisit à l'exclusion même de Taa au lycée. Les questions ne s'arrêtaient pas là, comment karim à pu savoir pour leur histoire, comment peut il être une personne multi facette dont il est difficile d'en cerner une seule!?
Karim et Fatima étaient des amis, c'est un fait, alors d'une part s'il sait à propos de Khadija, peut être que c'est Fatima qui le lui a dit, et ce simple fait retourner l'esprit de Khadija qui ne pouvait accepter cela, mais d'autre part, expliquerait bien pourquoi Karim en sait autant pour Khadija et serait donc l'auteur de ce message. Mais encore l'insaisissable resterait à comprendre pourquoi il a tenté de séparer son amie Fatima à Taa alors qu'il savait pertinemment à quel point Fatima était amoureuse. Même si les ordres venaient d'en haut, c'est à dire du proviseur, un ami ne rend pas malheureuse une camarade si proche. Et cela constituait donc une sorte de contradiction, impossible de résoudre cet équation... Vous imaginez alors à quel point le génie qu'est Anta et la super instinctive Khadija se heurtaient à cette barrière qu'elles ne pouvaient franchir. Elle décidèrent juste de jouer le jeu au final et laisser donc le temps leur apprendre le déroulement des événements.

Ainsi, après s'être tombé d'accord de regarder comment les choses évolueront, ils changèrent de sujet et discutèrent de leur avenir concernant les études. C'est là que Anta leur a même appris que Soda est allé en France poursuivre ses études là-bas. Taa l'apprit au même moment que Khadija parce qu'apparemment Anta avait oublié de lui annoncer la nouvelle qui ne datait que de deux jours depuis. Après une discussion sympathique, Khadija fut rentrée chez elles, méditant encore sur la question.

Quelques jours passèrent depuis la visite de khadija, elle restait en contact avec le nouveau couple marié mais aucune évolution, depuis le message qu'elle avait reçu de la part d'un certain individu, ce dernier ne s'était pas signalé du tout, donc l'affaire stagner. Cependant chez Taa se passaient des choses. Son père Mohamed devait partir à l'extérieur pour une durée d'un mois environ, c'était un voyage important pour sa carrière de médecin apparemment, il devait partir en début de mois d'octobre. L'autre chose était la santé de grand Taa, qui connaissait des hauts et des bas. Il commençait à perdre un peu de poids et diminuer ses temps de lectures se contentant juste d'écouter la radio.
Le mois d'octobre 2015 venus, père entama son voyage comme prévu en direction vers la France.
Coté étude les orientations étaient sortis et j'étais bien entendu orienté dans la faculté des médecines, alors que ma femme Anta était affiliée au génie civile. Mère quant à elle, en dépit des rentrée de classe, n'avait pas bougé d'un pouce de la maison pour se faire de nouvelles marchandises, préférant rester auprès de grand Taa malmené par sa maladie depuis le départ de mon père. Amy est devenue finalement une lycéenne, obtenant son bfem cette année ci, raison pour laquelle elle est trop excitée de rentrer dans les classes et ce lundi 12 marque le début de leur cours. Seydou quant à lui est toujours au primaire en classe de CM1; le rang de premier lui appartient à chaque composition, il suit les pas de Anta, celle qui le considérait comme son adoptif fils à l'enfance lol. Maintenant qu'elle vie avec moi, Anta prend beaucoup de temps pour l'assister dans son apprentissage et le fruit de leurs efforts est là. C'était une bonne chose mais l'inquiétude pesait toujours dans la chambre de grand père, sa santé devenait préoccupante de jour en jour malgré les médicaments que lui ont prescrit papa avant de partir.

Les jours passèrent donc jusqu'au mercredi 21 octobre 2015, ce jour là grand taa fut extrêmement malmené par sa maladie. Il toussait beaucoup et il lui était difficile de parler, sa peau était brûlante et il avalait à peine de la nourriture. Les enfants étaient partis à l'école, donc il ne restait que ma femme Anta, ma mère et moi à la maison. On fit tout ce que l'on pu, essayant de lui administrer des soins et lui donner des médicament que papa avait laissé derrière et qu'il nous chargea de lui donner si par ailleurs ceux là qu'il prenait n'était pas si efficace. Après les avoir pris, il se passa un bon où il parut souffrir avant que son état ne s'améliore et devient assez stable, grand Taa alla mieux et dissipa nos inquiétudes en nous disant qu'il va mieux maintenant, c'était presque l'heure du repas de l'après midi, juste avant l'arrivé des enfants descendus à quatorze  heures. Maman avait déjà pris la décision de l'amener à l'hôpital mais quand son état s'était un peu stabilisé, mère choisit d'attendre le retour de papa pour qu'il puisse le prendre en charge personnellement, mais si et seulement si son état ne se détériore pas entre temps comme pour ce jour là. Père devrait rentrer d'ici une semaines, vers la fin du mois d'octobre plus précisément. Le reste de cette journée passa sans incident majeur mais on aurait jamais pensé que les choses allaient nous tromper ainsi. La fatalité approchait à petit pas sans que l'on le sache, en effet le jour suivant, grand père ne présentait pas de symptômes si grave que ça et parvenait même à se lever de son lit pour la première fois pourtant depuis quelques jours, on croyait que c'était fini, qu'il commençait à prendre le dessus sur la maladie puisque c'est ainsi qu'il passa toute la journée du 22. Et à la tombé de la nuit, quand je suis rentré tard dans sa chambre parce j'avais aperçu de la lumière à l'intérieur (ce qui me paraissait étrange) je l'ai vu en train d'écrire quelques choses au beau milieu de son lit. J'ai échangé quelques paroles avec lui avant d'aller m'endormir. À ce moment là, ma mère s'était déjà couchée. Mais au lendemain, on sut que tout ce à quoi nous pensions était purement illusion car à notre réveil, quelque chose d'horrible s'était produit, Grand Taa était dans un état catastrophique. Il était six heures et demie quand maman se tenait au devant de la porte de ma chambre en criant:
- Taaaaaa!! C'est horrible lève toi, mon oncle ne respire presque plus. Il est très pâle et les battements de son cœurs me semble s'estomper.

Je ne sais même plus comment je me suis levé de mon lit avec Anta. Je le sentais mauvais alors j'enfilai vite fait mon pantalon et me rendit direct dans la chambre pour constater de mes propres yeux l'etat dans lequel était grand Taa. Dès que je l'ai vu, je compris malgré toutes mes connaissances en secours que je ne pourrais rien faire pour lui. Je me suis pas posé de question, j'ai juste fait savoir à mère qu'il faut qu'on l'emmène à l'hôpital, alors je sortis en courant pour trouver un taxi dehors. À ma sortie de la chambre, j'ai croisé Amy et Seydou qui étaient réveillé à cause des cris de mamans et du bruit qu'on faisait si tôt alors j'ai chargé à Anta de garder un œil sur Seydou et ne pas le laisser entrer dans la chambre jusqu'à la sortie de maman alors qu'Amy rejoignit cette dernière pour voir son grand père. Je ne trainai pas dehors et revint à la maison moins de dix minutes plus tard avec un taxi. Le chauffeur me donna un coup de main pour qu'on puissent faire entrer mon oncle dans la voiture et aussitôt chose faite, direction vers l'hôpital public de mbour accompagné de ma mère. Anta resta à la maison pour veiller sur mon petit frère et ma petite sœur.

Hôpital Public de Mbour
6h55...

À peine descendu du taxi, grand Taa fut déposé sur le charriot de transport de patient et poussé par les gardes devant la porte. Ces derniers, à l'entrée du bâtiments de soin, passèrent le relais aux infirmiers en leur disant:

Service d'urgence ! On a une urgence !
- Vite ! Vite ! Emmenez-le dans le bloc C…
- Le patient respire-t'il toujours ?
- Oui, Il respire mais difficilement et son cœur bat à un rythme très lent...

Derrière ces infirmières qui parlaient en courant avec le chariot de transport où grand Taa s'est allongé, maman qui se trouvait un peu derrière moi criait:
- S'il vous plait, sauvez-le Je vous en supplie, sauvez mon oncle (les larmes aux yeux, inconsolable, elle avait perdu tout espoir…), je ne serais absolument rien du tout aujourd'hui sans lui, ne le laissez pas mourir je vous en supplie (ses larmes ne cessaient de tomber)…
-vous ne pouvez pas entrer madame, désolé mais vous devriez attendre ici le temps que les médecins font leur travail. Ils feront tout leur possible pour lui sauver la vie, lança une des infirmiers.
- maman, cesse de pleurer, tout ira bien tu verras, grand Taa ne partira pas sitôt. Il retournera avec comme la dernière fois, tu te souviens !?
- oui mon fils, mais je ne peux m'empêcher de craindre le pire, l'heure est grave, ça n'a rien à voir avec ce qu'il avait subi l'autre fois.
- je sais maman, je sais, mais aie confiance. Les médecins le sauveront, il ira très bien dans quelques heures alors sèche tes larmes. Il ne serait pas content de te voir comme ça m'man.
- d'accord mon fils, espérons ! Que le bon dieu tout puissant le préserve.
- amiiine !

Il était donc sept heures cinq du matin. Papa n'était pas là alors c'est son frère Oumar qu'on informa de la situation et il rappliqua aussitôt et nous tenais compagnie. Il était huit heures passées de quelques minutes à son arrivée. Khadija fut aussi informée de la situation par Anta apparemment et donc nous rejoignit quelques minutes après l'arrivée du proviseur. On dû attendre une trentaine de minutes alors que jusque là il n'y avait personne pour nous informer de quoi que ce soit pour qu'une silhouette blanche ne fasse son apparition. Celui qui fut sorti ressemblait au médecin chef, il se dirigea donc vers ma mère et tonton Oumar et dit:
- C'est vous madame Kane !?
- Oui, c'est moi. Comment va mon oncle !?
- Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, mais malheureusement ce n'était pas suffisant pour lui sauver la vie. Votre oncle n'est plus, toute mes condoléances madame...
____________________
FIN DU CHAPITRE!

Petite annonce: je me suis marié le 12 Mai passé, j'ai changé de statut 😊😊, raison pour laquelle ce chapitre  mis longtemps pour paraître.

À suivre dans le chapitre 45: Deux pères !? Le retour d'un fantôme du passé.

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