phantom h.s (version français...

By 5sxcondsofstyles

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une histoire d'amour tragique entre une jeune fille triste et un garçon mort qui doivent travailler ensemble... More

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quarante et un
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quarante trois
au revoir 2014, bonjour 2015
mortal

quatorze

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By 5sxcondsofstyles

Les yeux d'Harry s'elargissent, la colère peut se voir à travers ses yeux verts.

"Pas du tout," dit-il, froid comme de la glace.

"Harry, Jenna m'a dit qu'ils ont fermés ton cas d'assassinat."

Il secoue la tête. "Elle a tord, et tu ne vas pas voir mes parents. C'est quoi ton plan?"

"Que veux-tu dire par elle a tord?"

"Jenna ne sait rien, tu n'aurais pas du lui parler." Il croise les bras sur sa poitrine comme un enfant et regarde loin de moi.

"Qu'est-ce qui ne va pas avec toi?" Je demande, plissant mon front. 

Il agit si bizarrement. Il rebondit sa jambe de haut en bas presque nerveusement et ne répond pas à mon regard.

"N'es-tu pas absent en classe?" Il demande.

"Je ne me soucie pas de ça maintenant," dis-je.

"Tu devrais."

"Ne commence pas ça avec moi, mes parents me disent assez de merde comme ça."

Il plisse les yeux.

"Tu ne vas pas voir ma famille, c'est tout." Dit-il calmement.

"Pourquoi pas?" Répondis-je avec mon ton menaçant.

Il regarde droit devant lui, sa mâchoire est serrée. "Parce qu'ils ne se soucient plus de moi." Ses yeux clignotent. "Ils ne s'en soucient pas."

"Qu'est-ce que tu racontes?"

Je sais que si il pouvais respirer, ses respirations serait irrégulières et accélérés. Mais sa poitrine ne se lève et tombe pas comme nous.

"Tu sais," dit-il, en me regardant. "Très bien. Va voir mes parents. En fait, allons-y, maintenant. A l'heure actuelle."

Je le regarde fixement.

"Allez, prend le volant, Vancouver se trouve à quelques heures."

"Attends, tu es sérieux?"

Il hoche la tête. "Tu m'aides, alors tu dois les voir."

Des frissons parcourent ma colonne vertébrale.

Quelques minutes plus tard je suis au volant sur l'autoroute. Harry est toujours sur le siège arrière, penché en avant pour me parler. Son humeur s'est améliorée, mais je vois toujours qu'il est sur le bord.

"As-tu des frères et soeurs?" Je lui demande.

Il secoue la tête. "J'étais un peu comme un enfant miracle," me dit-il. "Ma mère pensait qu'elle  était stérile pendant une longue période avant que j'arrive, mais elle est tombée enceinte de moi. Mes parents ont essayé d'avoir un autre bébé quelques années après que je suis né, mais pas de chance."

"Ont-ils jamais essayer d'adopter?"

"Ils en ont parlé à quelques reprises quand j'étais jeune, mais je détestais l'idée. Je voulais être leur seule préoccupation, leur seul centre d'attention."

J'hoche la tête, mâchant mon pouce.

Harry me regarde. "Je sais ce que tu penses," dit-il avec un petit sourire. "Tu pense que je suis égoiste."

"Quoi? Je ne pensais pas ça."

"Allez. Même moi, je le pense." Il se penche en arrière sur le siège. "J'etais un enfant gaté, petit gosse égoïste et ça n'a pas changé jusqu'au jour de ma mort."

"Morbide."

Harry rit légèrement. "Cependant, je ne suis pas aussi égoïste que mon assassin."

"Comment tu peux le savoir?"

"C'est très égocentrique de tuer quelqu'un pour rendre ta propre vie plus facile."

"Nous ne connaissons pas le motif de ton tueur, si?"

"Pareil. Assassiner est égoïste. En fin de compte, il s'agit de se débarrasser de quelqu'un qui rend la vie plus difficile."

"Je suppose que tu as raison."

"Bien qu'ils ne se sont pas vraiment débarrasser de moi." Il ricane.

Je laisse échapper un rire. "Pas avant que tu es compris qui ils sont."

Je sens son regard sur moi et je vois son sourire fade du coin de l'oeuil.

"Quoi?" Je demande, en le regardant brièvement.

"Rien," dit-il en secouant la tête. "Rien."

Je conduis pendant deux heures, et vérifie le temps. Je devrais sortit de l'école maintenant. Dieu, mes parents vont s'inquieté que je rentre tard ce soir, un nuit d'école. Mais je ne m'inquiete pas beaucoup.

"Comment allons-nous passer la frontière canadienne?" Je demande. "Tu es-"

"Tu as besoin de ton passeport," dit-il, se penchant en avant et en ouvrant la boite à gants. Il me tend mon passeport et se rassoit.

"Comment as-tu.."

"J'ai eu le sentiment que tu voulais voir mes parents. Je savais que c'était inévitable."

"Et toi? Tu es..mort, tu sais."

Il sourit.

"Ne me dit pas que tu vas devenir invisible," dis-je. "Parce que ce serait vraiment cool."

Il rit. "Non Jane," dit-il. "Desolé de te décevoir."

"Peux-tu au moins essayer?"

Il secoue la tête, toujours en riant. "Je ne peux pas devenir invisible, et je ne peux pas marcher à travers les murs. Cependant, je n'ai pas besoin de ça pour effrayer de petits enfants."

"Qu'as tu fait?"

"Rien de grand, juste secoué des chaînes devant leurs fenêtres et peint "méfiez-vous" en rouge sang sur leurs portes de garage."

J'explose de rire. "Tu ne l'as pas fait."

"D'accord, je ne l'ai pas fait, mais c'est bientôt Halloween."

"Oh, allez," dis-je. "Tu es un fantôme trop amical."

"Comment oses-tu," il se moque. "Je peux être très effrayant."

"Oh oui. Tu es absolument terrifiant." Je souris à mon sarcasme.

"Tu sais quoi? Je vais te faire peur. Alors qu'en penses-tu maintenant?"

"Tu ne me fais pas peur."

"Je le ferrais dans le milieu de la nuit, quand il fera noir."

"Très bien, essaye," dis-je, en me mordant les lèvres pour ne pas éclater de rire à nouveau.

"Attends," dit-il naïvement. "Attends un peu."

Au moment où le soleil commence à plonger vers l'horizon, nous sommes à la frontière canadienne.

Je traverse la frontière facilement, Harry est sortie pour couper à travers le bois qui bordent la frontière. Il m'a dit qu'il connaissait un raccourci, et qu'il peux prendre sans être vu.

Je le reprend, de l'autre coté de la frontière.

"Combien de fois as-tu traversé cette frontière?" Je lui demande une fois qu'il est installé sur le siège arrière.

"Une douzaine, peut-être," dit-il.

"Pourquoi tant de fois?"

Il hausse les épaules, son expression tournant grave.

Quand nous arrivons à Vancouver, il fait nuit dehors et Harry me dirige vers la maison de ses parents.

Je m'arrete devant un manoir majestueux, qui ressemble fortement au miens, sauf que celui ci est plus grand et plus récent.

"Ça y est."

Je regarde Harry. Sa mâchoire est serré et ses yeux sont froids.

"Devrais-je...frapper à la porte?"

Il secoue la tête. "Viens." Il ouvre le portail et je rentre après lui, le suivant sur le coté de la maison. Il enroule ses doigts froids autour de mon poignet et s'arrete devant une grande fenêtre à moitié ouverte. On entend des voix à l'interieur.

Je regarde avec précaution à travers la fenêtre.

Un homme et une femme sont assis à une grande table de salle à manger, des plats en face d'eux. Les cheveux de la femme sont sombre et tiré en un chignon torsadé sur la tête, de longues boucles d'oreilles en or sont accroché à ses oreilles. L'homme a les cheveux foncés avec des touches de gris sur les cotés et porte un costume bleu marine. Ils discutent et rient ensemble en mangeant. 

Plus je regarde, plus je remarque des similitudes. La femme a les même lèvres et le même nez qu'Harry, et la même couleur de cheveux. L'homme a la structure et les yeux d'Hary, ainsi que sa haute taille.

"Regardes comment ils sont heureux," dit Harry.

Je lève les yeux vers lui, ses doigts toujours enroulés autour de mon poignet.

"Ce n'est pas ce que tu veux?" Je demande, essayant de garder ma voix calme. "Qu'ils soient heureux?"

"Vois-tu une photo de moi quelque part?"

Je regarde la pièce. Il y a des étagère à coté de la table. Je plisse les yeux en voyant des cadres, mais ne reconnaît pas Harry d'aucun d'eux. Je m'arrete à la dernière photo sur l'étagere.

C'est la même que j'ai trouvé dans la petite boite au début de tout cela. Je reconnais le sourire sur son visage obsédant. La seule différence, est que celle ci est dans un cadre noir simple.

"Ici," je murmure, "à la fin."

Il se penche devant moi, et je lui montre de là où je suis. Quand il se retourne pour me regarder, nous sommes proches. 

"Ils devraient être en deuil," il murmure, et je suis sûre que je pourrais sentir son souffle sur mon visage, si il en avait. Être si près de lui m'envoie du froid dans le dos.

"Peut-être qu'ils le sont," je murmure. "Tu ne le vois juste pas."

"J'ai passé des jours ici, à les regarder," répond-il. "Juste après leur arrivée, j'ai passé beaucoup de temps à attendre qu'ils montrent un peu de douleur, mais je n'en ai pas vu."

Je ne sais pas quoi répondre. Je tourne la tête pour regarde dans la salle. La mère d'Harry verse du vin dans le verre de son mari. La couleur du liquide me rappelle la sang.

"Ils vivent leur vie, avec comme moi, un souvenir lointain," dit Harry près de mon oreille. "Je me demande si je les connaissais."

Sans réfléchir, je pose ma main dans celle d'Harry, et les lace mes doigts avec. Je serre la main avant que je me souvienne qu'il ne peut pas le sentir. La tristesse dans ses yeux dit qu'il aimerait le ressentir.

Je laisse tomber ma main.

"Dois-je frapper à la porte et leur poser quelques questions?"

"Ça ne sert à rien."

"Peut-être."

"J'ai dit non, Jane."

Je me tais.

Je regarde la mère d'Harry passé devant l'étagere avec les photos dessus, tenant une pile de vaisselle sale. Quand elle arrive à al fin, elle s'arrete brusquement et tourne la tête pour regarder la photo d'Harry. Je m'attend que son visage montre une expression de douleur ou de tristesse pour son fils decéde, mais il reste stoïque. Elle déplace son regard loin et continue à marcher.

-

Harry et moi allons directement derrière le Cadence Manor dès notre retour à Vancouver.

Il est minuit passé et je suis sûre que mes parents sont morts d'inquietude. J'avais l'habitude de faire ça lorsque nous vivions à Sacramento, rentrer tard sans aucune explication.

"Tu vois ce que je voulais dire?" Harry demande, commençant à marcher devant le saule. "Ils ne se soucient pas de moi."

"Pourquoi auraient-ils fermés l'affaire alors?" Je réfléchis.

"Il n'ont le pas. Il n'ont pas fermé l'affaire."

"Jenna a dit-"

"Je te l'ai dit, elle a tord. La police n'a pas communiqué la raison pour laquelle l'affaire a été arreté."

"Mais c'est une possibilité, n'est-ce pas? Que tes parents payent la police pour l'affaire?"

Harry fait une pause. "Oui, c'est une possibilité."

"J'aurais du leur demandé à ce sujet," dis-je. "Tes parents auraient pu avoir des informations."

"Tu n'as pas compris?" Il se retourne vers moi, les yeux brillants. "C'est passé. En fait, je ne sais même pas si ils ont été en deuil. Ma mère a pleuré à l'enterrement et c'est tout. C'est tout ce que j'ai d'eux."

Je le regarde marcher jusqu'à moi.

"Il devraient être devastés. Ma mère devrait être en pleure pour dormir et mon père devrai être desemparé. Ils devraient être en train de se souvenir des bons moments ensemble. Mais il n'y a rien!"

"Peut-être que c'est leur façon dont ils traitent la douleur," je l'interrompt. "Tout le monde la traite différemment, tu ne peux pas les blâmer pour vivre leurs vies."

"Si, je peux. S'ils étaient vraiment ceux qui ont fermer l'affaire, qu'est ce que cela voulait dire? Ils ne voulaient pas perdre d'argent, de temps, ou d'effort pour trouver mon corps et mon tueur," il crache.

"Tu es égoïste," dis-je. "Tu ne sais pas ce qu'ils ressentent, tu vois seulement ce qu'ils ressentent de l'exterieur. Tu ne peux pas leur demander d'être devastés quand cela peut être leur façon de faire face à leur douleur."

"Qu'est-ce que tu sais sur le deuil? Tu n'as jamais perdu personne!"

La colère m'enveloppe. "Tu as tord."

"Très bien, alors. Éclaire-moi. Qui as-tu perdu?" Il croise les bras sur sa poitrine.

"Je me suis perdu moi-même un bon nombre de fois, tu trouves pas? Puisque tu sais tant de choses sur ces derniers!" Je montre mes cicatrices sur mes poignets.

Harry recule, la culpabilité traversant légèrement son visage. "Tu as raison. Je suis désolé."

Je descend ma manche en colère, essayant d'avaler le morceau former dans ma gorge.

"Jane," dit-il. "Je suis désolé."

"Laisse," je suis loin de lui.

Il est assis sur une balançoire et met sa tête dans ses mains. "Je ne veux pas dire que je veux qu'ils soient malheureux," dit-il. "Je veux juste qu'ils soient en deuil. J'étais leur seul fils, leur enfant miracle. Cela ne signifie pas quelque chose?"

Il me regarde, les yeux pleins de tristesse. Je soupire et m'assois sur la balançoire en face de lui.

"Je souhaite pouvoir te dire que je comprend," je dis.

"Je le souhaite aussi."

"Harry, penses-tu..." J'avale. "Penses-tu que tes parents pourraient avoir quelque chose à faire avec ta mort?"

"Tout est possible," il murmure.

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