« Comment ça ? » Je fixai Kevin pour qu'il me réponde, mais il resta silencieux et se retourna finalement pour sortir ses affaires. M. Bank débuta le cours et je n'arrêtai pas de penser à ce que Zayn avait bien pu faire...
Alors qu'on entamait les exercices, et que le professeur aidait les tables du fond, je ne pus me retenir d'insister.
« C'est quoi ton souci avec Zayn ? Kevin essayait de m'ignorer en restant scotché sur son cahier.
Je glissai ma feuille d'exercices devant lui, et il me regarda finalement.
- Comment tu fais pour finir aussi vite ? Il esquissa un sourire.
- Kevin, tu ne peux pas lâcher un petit bout de phrase et me laisser réfléchir pendant une heure... Alors ? Tu as discuté avec Zayn ? Vous vous êtes disputés ? Son sourire disparut progressivement et il se retourna vers ma feuille. Il regardait mes réponses et les écrivait sur son cahier. Kevin...
- Il n'y a rien. Il posa son crayon et se redressa.
- Alors pourquoi tu...
- Désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris de dire ça tout à l'heure... Je fronçai encore les sourcils à sa façon de me couper. C'est juste que... je n'apprécie pas ton copain. C'est tout.
- "C'est tout" ? Il hocha la tête et replongea dans l'exercice.
Je ne te crois pas... Il me lança un bref regard.
Je me souvins tout à coup de la réaction de Zayn à ma sortie du cours de biologie. C'était la semaine dernière... Il était inquiet de savoir si Kevin avait discuté avec moi, et Danny m'avait coupé avant que je ne puisse comprendre le pourquoi...
Je trouverai ce qui s'est passé entre vous. »
- - -
Zayn m'accompagna à ma deuxième séance de piano, et partit rejoindre ses amis le temps de mon cours.
Je redoutai la fin, mais bizarrement James ne se présenta pas... Madame Bolton lui téléphona, et laissa un message vocal, lui demandant de travailler une page supplémentaire de sa partition pour le vendredi prochain.
Lorsque je sortis, Zayn était là, et il remarqua par lui-même l'absence de James. Son humeur maussade changea rapidement en bonheur. Notre marche jusqu'à l'arrêt de bus n'avait rien à voir avec celui de la semaine précédente...
- - -
« Non Hazal. Tu es déjà sortie samedi dernier. Je mis mon manteau épais avant de me retourner.
- Grand-mère s'il te plait... C'est... une très bonne copine... Je ne veux pas rater son anniversaire...
- Je n'accepte pas que tu ailles à des anniversaires. Il y aura surement des garçons et de l'alcool.
- Mais non...
- Et ta tenue n'est pas du tout correcte. Ta robe est trop courte.
Je revérifiai mon apparence dans le grand miroir de l'entrée. J'aimais bien cette robe noire un peu moulante sur le haut et légèrement évasée en bas. Oui, le tissu opaque s'arrêtait à mi-cuisses, mais une deuxième couche en dentelle assez épaisse se prolongeait jusqu'au dessus de mes genoux.
Je n'aurais pas osé porter ça avant, donc je comprenais qu'elle ne trouve pas ma tenue « correcte ». Mais maintenant, je me sentais bien dans cette robe, je me sentais confiante et belle... En me retournant vers mon aïeule, je ne savais plus quoi dire pour la convaincre.
- C'est une petite fête entre filles seulement... Elle me dévisagea un moment.
- Tu aurais pu mettre des collants quand même...
- Grand-mère...
- On voit tes cuisses à travers la dentelle.
Je soupirai malgré moi.
Mon portable vibra.
- Jennifer est là avec sa mère...
- Tu appelles ta copine avant d'avoir l'autorisation de sortir ? Elle semblait s'énerver maintenant...
- S'il te plait...
- Ah Mehmet tu fais bien d'arriver ! Mon père descendait les escaliers en pyjamas, il venait de se lever de sa très longue grasse matinée habituelle des week-ends...
Hazal n'arrête pas d'insister pour sortir, sa copine blonde est venue la chercher pour aller à une fête. Mon père mit sa main devant sa bouche en baillant.
- Bah qu'elle sorte maman, on est samedi... J'essayai de camoufler le sourire qui grandissait sur mon visage. Grand-mère paraissait complètement choquée par la phrase de son fils.
- Mais c'est une fête ! Hazal ne devrait pas y aller ! Elle s'énervait vraiment... Avant qu'elle ne lui fasse changer d'avis, je me baissai pour enfiler mes chaussures.
- Elle se termine à quelle heure cette fête ? Mon père observait visiblement ma tenue...
- Je serai rentrée avant 20 heures papa, la mère de Jennifer va me déposer. Je ramassai mon sac à main et m'arrêtai devant la porte.
Je peux y aller alors ? Grand-mère haussait les sourcils, et mon père se grattait le menton.
S'il vous plait... Je les regardai tous les deux.
- Oui vas-y, mais préviens-moi plus tôt la prochaine fois.
- Merci papa ! » Je sortis rapidement, sans tenir compte du regard exacerbé de ma grand-mère. C'était la première fois depuis les trois semaines de son déménagement qu'elle s'opposait à moi...
Le froid d'octobre me frappa de plein fouet, je refermai mon manteau tout en marchant hors de mon jardin. Je saluai Madame Anderson au volant, et Jennifer à côté d'elle, avant de m'installer à l'arrière.
Je n'étais pas fière d'avoir menti à grand-mère...
J'en avais même honte...
Et ça n'en valait pas vraiment la peine en plus... Shehroze n'était pas mon ami... J'allais à cette fête uniquement pour passer du temps avec Zayn... Je voulais vraiment passer du temps avec lui... On ne s'était pas vu en dehors du lycée depuis le cinéma...
Je soupirai en regardant par la fenêtre...
Je n'aimais pas cette facette de moi... Celle de la fille qui ment... Qui s'oppose à sa grand-mère... Ce n'était pas moi... Je me sentais de plus en plus mal maintenant...
- - -
Ali nous ouvrit la porte, et nous dit d'entrer rapidement. Il prit nos affaires pour les balancer sur le canapé de la chambre d'amis au rez-de-chaussée. Un gros tas de manteaux et d'écharpes y étaient déjà entassés... Son portable vibra, il venait de recevoir un message.
« Ils arrivent ! » cria-t-il à toute la foule du salon.
Tout le monde se pressa alors pour se cacher ; derrière les canapés, dans la cuisine, sous les escaliers, dans les toilettes...
« Hazal ! » Ellen nous fit signe de la suivre dans la salle à manger. On rejoignit Leah sous une grande table recouverte d'une nappe qui frôlait le parquet. On se salua en chuchotant.
Le son des clés jetées dans l'entrée entraina un silence de mort dans la maison.
« Vous m'avez fait perdre mon temps ! Mais je suis sympa alors, je vous propose quand même une partie de console. On écoutait les pas se déplacer dans le salon.
- Mais non on t'a pas fait perdre ton temps... Je reconnus immédiatement la voix de Zayn.
- En fait si... Surement la voix de Danny. On t'a fait perdre ton temps, mais c'était pour une bonne cause...
C'était probablement la phrase de signal, car tout le monde sortit de sa cachette en hurlant ;
- SURPRISE ! »
Jennifer me regarda en souriant, on sortit également en suivant Leah et Ellen.
Ali arriva directement avec le gros gâteau dans les mains, et tout le monde chanta en chœur le « Joyeux Anniversaire ».
Une main se glissa sur ma taille ; je souris en tombant dans la profondeur des yeux noisette. Je posai ma main sur la sienne, entrelaçant mes doigts dans les siens. On regarda le vieux Shehroze souffler les bougies de ses dix-sept ans. Zayn me chuchota à l'oreille que son ami avait redoublé une classe.
La musique emplit la maison et tout le monde commença à danser et sautiller. Je remarquai qu'il y avait beaucoup de filles pakistanaises, certaines du lycée, mais aussi quelques proches de Shehroze. Zayn me dit que son père connaissait sa famille, ainsi que celle d'Ali, depuis très longtemps. Comme les Turcs, les Pakistanais restaient beaucoup avec leur communauté... Et ils étaient apparemment très nombreux à Bradford.
Presque toutes les filles portaient des robes, assez courtes et moulantes... Si grand-mère voyait ça, elle aurait avoué que ma tenue était « plutôt correcte ».
Je remarquai rapidement le regard insistant d'une belle brune, à première vue Pakistanaise... Zayn me confirma ma pensée en me la présentant comme la sœur d'Ali. Malgré moi je décidai de me coller un peu plus contre mon petit ami... La Pakistanaise continua de me dévisager longuement avant de se retourner vers ses copines.
_ Point de vue : J e n n i f e r _
Zayn me lança un regard de travers avant de se placer devant moi. Il attrapa Hazal par la taille, et ils se regardèrent comme d'habitude.
Je ne me sentais pas à ma place dans cette foule. Leah et Ellen étaient devant en train de chanter avec tout le monde. Quand la musique monta en volume, je décidai de quitter le salon...
La cuisine était vide... Je m'assis sur une chaise autour d'une petite table centrale et sortis mon portable. Je lançai le jeu que j'avais téléchargé récemment. Les chansons s'enchainaient, quelques personnes entraient prendre des boissons puis repartaient.
Alors que j'étais en train de battre mon record de points, j'entendis la chaise à côté de moi être tirée. Je ne pouvais pas lever les yeux de mon écran, pas avant de perdre. Et puis je ne voulais pas me faire des amis pendant cette fête. J'étais là juste pour accompagner Hazal...
Mon personnage tomba dans le vide...
« Et merde ! J'avais perdu à dix points de mon record et n'avais pas de pierre verte pour reprendre le jeu...
- Pourtant c'est un bon score... Je levai enfin la tête de mon portable.
- Danny... Il était assis à côté de moi depuis tout ce temps... J'avalai ma salive.
- Mais je crois que je peux mieux faire. » Il me regardait fixement... Je lui tendis mon portable, il sourit.
J'éprouvais de la méfiance tout à coup... Pourquoi venait-il à côté de moi au lieu de profiter de la fête ? Est-ce qu'il allait me vanter Zoe ? Me faire regretter encore de ne pas avoir osé lui parler plus tôt ? Me dire qu'il avait réussi à m'oublier ?...
Il perdit au bout de trente secondes à peine.
« Ça ne compte pas, je venais de commencer ! Il lança une nouvelle partie.
Je restais silencieuse, toujours perplexe de cette situation. Cette fois il joua pendant plusieurs minutes. Tandis qu'il était concentré sur l'écran, j'en profitai pour observer son visage à quelques reprises. J'arrêtai de le dévisager pour reprendre la vue sur le jeu. Il avait battu mon record... Son personnage qui allait très vite, heurta finalement un rocher.
- Je t'avais dit que je pouvais mieux faire. Il sourit en me regardant.
- Félicitations... Ma voix était faible. Son sourire disparut. Il posa mon portable sur la table et le poussa du doigt jusqu'à moi. Il me regarda à nouveau.
- Je suis désolé.
Un silence suivit sa phrase.
- Désolé pour quoi ? Je n'étais pas sure de comprendre...
- Je t'ai mal parlé quand tu étais devant chez moi...
- Ah ça... Je rompis le contact avec ses yeux brillants, et pris mon téléphone pour lancer une nouvelle partie. Ce n'est rien...
Il ne parlait pas... Je perdis plusieurs fois... Sa présence me déconcentrait...
- Tu ne m'en veux pas ?
Je mis le jeu en pause.
- Non... Je le regardai et lâchai un soupir. Je méritais pire, je l'avais bien cherché...
- Tu ne le méritais pas... Il fronçait les sourcils. Je regrette de t'avoir parlé comme ça...
Je me tournais vers lui, mon cœur accélérait sa cadence...
- Je regrette de ne pas être venue te voir plus tôt...
Il leva les yeux vers moi.
Gênée, je regardai encore mon portable qui s'était mis en veille cette fois. Pendant son silence je continuai de fixer son écran noir.
- Ce n'est pas grave... Ses mots me redonnaient de l'espoir...
- Est-ce que tu as réussi maintenant... à m'oublier ?
Je lui avais demandé ça sans réfléchir ! C'était la question qui tournait en boucle dans ma tête depuis plusieurs semaines...
Je lui lançai un bref coup d'œil, mais comme il me fixait, je n'osai pas le regarder plus longtemps.
- Non. Mon cœur palpita de joie...
Depuis le temps que j'essaye, je crois que je n'y arriverai jamais vraiment... Il ne me regardait plus, alors j'en profitai pour le fixer à mon tour.
- Est-ce que tu pourrais arrêter... d'essayer de m'oublier ?
Son regard rencontra le mien. Bizarrement je ne me sentais plus gênée, ou bien notre discussion m'avait remplie de courage... Je voulais tellement entendre sa réponse que je gardai mes yeux dans les siens.
- Je crois que c'est faisable... Soulagée, je souris, et lui aussi.
Mais ça dépendra de toi...
- De moi ? J'avalai ma salive encore une fois.
- Est-ce que tu veux j'arrête ?
- Oui... Il se rapprocha un peu.
- Tu en es sure ? Mon cœur battait tellement fort...
- Oui. S'il te plait... Je me penchai comme lui, en m'avançant sur le bord de ma chaise.
- Tu sais ce que ça peut signifier tout ça ? Son visage était près du mien à présent.
- Oui... Je sais... Je sais ce que je ressens pour toi... »
Je l'embrassai...
Lentement...
J'avais peur qu'il ne réagisse pas...
Mais finalement, il m'embrassait en retour.
Je sentis sa main sur mon cou. Il pressait ses doigts vers ma nuque, et frôlait ma joue de son pouce. Je plaçai alors mes mains sur sa mâchoire, dure et en mouvement.
_ Point de vue : Z a y n _
Hazal était éblouissante, comme toujours. Elle portait une robe noire qui mettait en valeur ses formes, mais sans tomber dans la vulgarité comme la plupart des filles de la fête. Ses cheveux étaient attachés en une jolie natte et son visage légèrement maquillé. Elle était sans hésitation la plus belle entre toutes...
Je resserrai mon étreinte sur sa taille, en regardant autour de nous. Quelques potes de Shehroze détournèrent leurs yeux quand je les fixai.
Ali m'apporta une canette de bière. Suite au regard échangé avec Hazal, je lui rendis la boisson, et il s'éloigna pour la donner à des filles assises sur le sofa. Ma belle me sourit, je me penchai pour l'embrasser sur la tempe. Elle posa sa tête sur mon épaule, et on regarda les danseurs. Shehroze était au centre de la foule, en train de faire des gestes de fou, provoquant le rire de tout le monde.
Leah arriva tout excitée et entraina Hazal vers la cuisine.
Je les suivis, et quand je vis Danny et Jennifer s'embrasser...
J'étais déçu de mon ami...
Apparemment il venait de se faire avoir par cette fille...
Shehroze et Ali nous rejoignirent, et en voyant la scène, ils se mirent à applaudir comme des sauvages. Leah et Ellen suivirent les applaudissements, et puisque Hazal les imitait je fis comme elle, sans volonté mais bon...
Le nouveau « couple » semblait gêné, et Jennifer entraina mon pote à l'extérieur surement pour fuir les forts « compliments » lancés par Shehroze... Les gens retournèrent au salon pour rejoindre la petite foule qui dansait.
Hazal me regardait, visiblement très contente de ce qui venait de se passer...
Tout ce qui m'importait en la voyant sourire ainsi, c'était de profiter de ce court moment ensemble. Alors je lui attrapai la main et lui demandai de me suivre à l'étage.
J'entrai dans la chambre de Shehroze et verrouillai la porte lorsque Hazal rentra après moi.
« Qu'est-ce que tu fais ?
- On a quelques heures avant que la mère de Jen vienne vous chercher...
- Je voulais dire, pourquoi tu verrouilles la porte ?
- Pour être tranquille ! Je me rapprochais d'elle.
- C'est la chambre de Shehroze ? Peut être qu'il...
- Hazal... Je la coupai. Son dos touchait enfin le mur. Il ne pensera pas à aller dans sa chambre alors qu'il fête son anniversaire dans le salon. Je collai lentement mon torse contre son corps.
- Ok... Elle semblait déjà sous mon charme.
- Je suis irrésistible, n'est-ce pas ? Elle lâcha un rire, mais ne répondit pas.
- Je crois que j'ai toujours le virus que j'ai attrapé à l'aéroport cet été... Je compris immédiatement à quoi elle faisait référence.
- Le virus de la « ZaynMania » ?
- Oui, je crois... Et puisque tu me retiens contre un mur, j'ai sentis ses symptômes tout à coup... Ses mots firent accélérer mon cœur brusquement.
- Ah oui, tu es toujours accro à mes baisers contre murs.
- Exactement... Je suis accro... Elle était tellement belle et sexy...
- C'est un virus cruel... Je m'étais rapproché de son visage.
- Vraiment cruel... Son souffle sur ma peau me mit hors de moi.
- Tu es tellement irrésistible...
- Je croyais que c'était toi, l'irrésistible ? J'adorais son sourire en coin.
- Je dois l'avouer, tu l'es beaucoup plus...
- Oh, tu as peut être attrapé un autre genre de virus ?
- Du genre qui me rend accro à tes lèvres je crois...
- Hum... »
J'en pouvais plus.
Elle avait gagné, j'avais cédé.
Je laissai mes lèvres retrouver les siennes. Elle me répondit aussi passionnément.
Le plaisir de ce baiser était intense.
Je laissai mes mains se balader sur le tissu en dentelle de sa robe, de son dos à ses hanches.
Elle entoura ses bras autour de mon cou.
Je la surélevai contre le mur.
Elle gémit. Déjà.
Notre baiser se prolongeait avec de plus en plus d'intensité.
Elle gémit encore.
Ce son m'excitait comme pas possible... Je voulais l'entendre une fois de plus, non, je voulais l'entendre gémir plusieurs fois...
Comme lors de notre baiser dans sa villa en Turquie, je la portai jusqu'au lit. Mais là, je n'avais pas la patience et j'allais l'allonger rapidement, quand elle me tira avec elle. Je la laissai me pousser sur le dos. Elle était allongée sur moi maintenant.
Un son traitre s'échappa de ma gorge, montrant ma faiblesse dans cette situation. Sa langue bougeait lentement dans ma bouche. Mes mains essayaient de la presser davantage contre mon torse. Je sentais sa poitrine s'écraser contre moi, sa jambe s'entremêler dans la mienne...
Elle gémit quelque fois.
Mon souffle était vachement irrégulier...
Puis ses lèvres m'obligèrent à ralentir le baiser, le contact se fit rare, jusqu'à s'annuler entièrement.
Dans ce sentiment de vide soudain, je savourais le désir en moi, gardant les yeux fermés un moment. Je me sentais vraiment bien...
Quand j'ouvris les yeux, j'essayai mentalement de prendre une photo de cette vue incroyable...
Hazal était assise sur moi... au niveau de mon bas du ventre... ses jambes repliées entouraient mes cuisses...
Sa robe était remontée en haut de ses cuisses, surement dans le feu de l'action, et avant qu'elle s'en rende compte, je tenais à profiter de la vue. Je pensais qu'elle chercherait à redescendre le tissu, mais bizarrement elle ne fit rien en remarquant son état.
Son regard se connecta au mien. A ce moment-là, elle n'avait rien en commun avec la Hazal timide que je connaissais...
Elle était hyper canon... et spontanée...
Et surtout, elle continuait de me fixer avec un feu de désir dans ses yeux verts...
Est-ce que j'étais en train de rêver ?...