Entre Ténèbres et Lumière {en...

By AlexianeDeLys

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Ankan. Lancast. Terre de Lumière, et Territoire des Ténèbres. Depuis des générations les Kyrls et les Largs... More

Chapitre 1 : Soren
Chapitre 2 : Loana
Chapitre 3 : Soren
Chapitre 4 : Loana
Chapitre 5 : Soren
Chapitre 6 : Loana
Chapitre 7 : Soren
Chapitre 8 : Loana
Chapitre 9 : Soren
Chapitre 10 : Loana
Chapitre 11 : Soren
Chapitre 12 : Loana
Chapitre 13 : Soren
Chapitre 14 : Loana
Chapitre 15 : Soren
Chapitre 16 : Loana
Chapitre 17 : Soren
Chapitre 18 : Loana
Chapitre 19 : Soren
Chapitre 21 : Soren
Chapitre 22 : Loana
Chapitre 23 : Soren
Chapitre 24 : Loana
Note de l'auteure
Chapitre 25 : Soren
Chapitre 26 : Loana
Chapitre 27 : Soren
Chapitre 28 : Loana
Chapitre 29 : Soren
Chapitre 30 : Loana
Chapitre 31 : Soren
Chapitre 32 : Loana
Chapitre 33 : Soren
Chapitre 34 : Loana
Chapitre 35 : Soren
Chapitre 36 : Loana
Chapitre 37 : Soren
Chapitre 38 : Loana
Chapitre 39 : Soren
Chapitre 40 : Loana
Chapitre 41 : Soren
Chapitre 42 : Loana
Chapitre 43 : Soren
Chapitre 44 : Loana
Chapitre 45 : Soren
Chapitre 46 : Loana
Chapitre 47 : Soren
Chapitre 48 : Loana

Chapitre 20 : Loana

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By AlexianeDeLys


Coucou tout le monde!

Je suis désolée, mais je n'ai pas eu le temps de corriger cette partie! Soyez indulgents et VOTEZ please! :-*

EDIT : C'te blague ! J'avais eu le temps de corriger aucun chapitre, ouais mdrr. Cette fois-ci, c'est fait ! Chapitre corrigé ! (mais soyez indulgents quand même, les gens, j'ai corrigé 10 chapitres en une soirée, j'ai plus les yeux en face des trous x) n'hésitez pas à relever les coquilles qui m'ont échappées !)

Je n'avais vraiment pas envie que le Lumineux me soigne comme si j'étais invalide. Qu'est-ce qu'il était énervant ! Il avait la faculté de me faire sortir de mes gonds. Et je ne pouvais même pas le renvoyer paître, j'étais bien trop faible pour la ramener. Il m'aurait assommée aussi facilement que si j'étais paralysée.

Il saisit ma main avec plus de délicatesse que ce à quoi je m'attendais et je serrai les dents, en essayant de ne pas tressaillir à ce contact. Mais bon sang, qu'est-ce qui m'arrivait ? Je n'avais jamais eu ce genre de réaction avec une personne. C'était incompréhensible.

Il retira avec douceur le bandage ensanglanté et je déglutis alors que le tissu s'accrochait aux blessures. Il soupira.

— Je suis désolé, mais ça va sûrement faire mal.

Je n'avais même plus la force de rétorquer quelque chose d'acide. Je fis tout de même un petit effort.

— Vas-y, ça ne peut pas être pire que de te supporter.

Il ignora superbement ma pique et décolla lentement le bandage. Mes yeux se remplirent de larmes et je dus user de toute ma volonté pour les refouler et pour ne pas hurler. J'inspirai profondément et finis par poser mes yeux sur le massacre en cours.

J'aurais peut-être dû continuer à regarder ailleurs. Ma peau était imbibée de sang, arrachée par endroits, recouverte de cloques et le tissu laissait des fibres sur la chair à vif. C'était assez horrible pour me donner la nausée.

Le Kyrl finit par venir à bout du bandage et le déposa sur le sol. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de la blessure. J'avais l'impression d'avoir été dépecée.

Mon guérisseur, lui, conservait une expression neutre. Il n'avait pas l'air paniqué ni dégoûté, alors que du sang coulait assez abondamment d'une crevasse et qu'un autre liquide peu ragoûtant suintait de toutes les cloques.

Il commença par nettoyer la plaie et dès qu'il ne resta plus d'impuretés, versa le contenu de la gourde sur ma paume. Mes yeux s'écarquillèrent et cette fois je ne pus retenir un gémissement. Je m'étais fourvoyée quant au liquide qu'elle contenait. Ce n'était pas de l'eau, mais un alcool. J'avais l'impression qu'on me brûlait une seconde fois.

Je dus rassembler toutes mes capacités pour ne pas tourner de l'œil. Ou le gifler. Il dut s'en apercevoir, parce que son expression s'adoucit un petit peu.

— On a fait le plus douloureux.

Je tentai de me distraire de l'ignoble douleur en lui posant des questions :

— Comment tu connais la marche à suivre en cas de brûlure ?

Il prit un bol en terre, y versa un peu d'eau et commença à écraser la mousse bleue dans le récipient avec un mortier.

— J'ai lu pas mal de livres sur la médecine. Je trouvais que c'était important d'en savoir un minimum, en cas d'urgence.

Finalement satisfait de l'aspect qu'avait pris sa mixture, il rinça ses mains à l'alcool, recueillit une noix de purée de mousse bleue et commença à l'appliquer sur ma blessure. Tout d'abord, je n'éprouvais qu'une désagréable sensation de mouillé, mais à peine quelques secondes plus tard, un immense soulagement s'empara de moi. La douleur cuisante était en train de s'atténuer, jusqu'à s'évanouir presque complètement.

Des larmes de soulagement se mirent à couler de mes joues et je n'eus même pas la force de les refouler. Tant pis pour mon orgueil, ça faisait vraiment trop du bien.

— C'est efficace ? s'enquit-il sans lever les yeux.

S'il avait vu ma tête, il aurait vite eu sa réponse.

— Plutôt, oui, parvins-je à articuler sans m'étrangler. Quelles sont les propriétés, exactement ?

— Cicatrisantes et anesthésiantes. Elles ont aussi des propriétés anti-infection.

Je hochai la tête et retins un sanglot. Je me rendis alors compte que j'étais éreintée, autant moralement que physiquement. J'étais à deux doigts d'exploser et je faisais mon possible pour garder contenance, mais ça devenait vraiment difficile. Je n'avais pas réalisé à quel point la douleur drainait mon énergie, me tapait sur le système, me rendait désagréable et irritable. Ne plus sentir la souffrance sur une de mes paumes était un tel bonheur que j'étais en train de perdre le contrôle. Et le fait de savoir que cet homme avait cherché en priorité une plante pour me soigner et me soulager me touchait profondément. Pourquoi était-il toujours aussi gentil ? J'étais désarmée face à son calme. J'étais épuisée à force de me mettre en colère. Je n'avais plus l'énergie de le faire.

Les larmes dégoulinaient sur mes joues. Je me sentais parfaitement ridicule.

Mon sauveur finit de bander ma main et releva la tête pour me dire quelque chose, mais s'arrêta net quand il remarqua mon visage baigné de larmes.

— Qu'est-ce qui ne va pas ? Je t'ai fait mal ?

Il avait l'air paniqué. J'aurais pu en profiter pour le faire culpabiliser, mais honnêtement je n'en avais pas la force. Je me contentai donc de secouer la tête. J'essuyai mes larmes de ma main libre et ouvris la bouche. Ça avait du mal à sortir, mais là je n'avais tout simplement pas le choix.

— Merci. Pour ce que tu fais.

À mon avis, si je l'avais cogné, il n'aurait pas eu l'air plus estomaqué. J'attendis qu'il réponde, mais apparemment je l'avais pétrifié sur place. Je m'éclaircis la gorge et retirai doucement ma main de la sienne.

— Tu peux... tu peux me faire l'autre, s'il te plaît ?

Il hocha lentement la tête et prit délicatement ma main dans la sienne. J'ouvris les doigts et il réitéra son exploit. La douleur ici aussi disparut comme par magie. J'avais du mal à contenir mes sanglots. Bon sang, mais qu'est-ce qui me prenait ? Je n'étais pas une chochotte habituellement. Au contraire, j'étais réputée pour être dure au mal. Mais là, j'avais l'impression qu'on me retirait une masse énorme des épaules. Comme si je respirais à nouveau. Et c'était dur de ne pas extérioriser mon soulagement.

Il banda cette main également et releva la tête vers moi. Je devais avoir une expression étrange sur le visage, un mélange de crispation (je me forçais vraiment à ne pas pleurer) et de bonheur intense, parce qu'il déglutit, gêné au possible.

— Tu as d'autres blessures ?

J'essayai de rassembler mes idées.

— J'en ai... j'ai des brûlures sur la plante des pieds et une sur le ventre, mais celle-ci est moins douloureuse.

— Tant qu'à y être, laisse-moi au moins t'appliquer la mousse, on ne la gaspillera pas comme ça.

Je me laissai convaincre, trop tentée par l'idée de ne plus sentir la douleur du tout. Je me rendis compte que j'avais été une vraie garce avec lui, pour la seule et unique raison que nos deux peuples étaient ennemis. J'avais mis la mort de mes parents sur son dos, alors qu'il n'y était pour rien. J'avais eu les pires préjugés du monde, passant pour la dernière des arriérées, alors qu'il m'avait tout bonnement sauvé la vie. Comment avais-je pu être aussi injuste ?

Mais ça, il était hors de question que je l'avoue à haute voix, surtout pas devant lui.

Il soigna mes deux pieds, les banda et je soupirai de bonheur.

Je le sentis embarrassé, tout à coup.

— Hum, tu veux que... je fasse ton, hum, ton ventre aussi ?

Qu'est-ce qui lui prenait, tout à coup ?

— Oui, si tu veux bien.

Je soulevai mon chemisier et attendis qu'il applique son baume magique sur ma plaie. Lorsqu'il posa sa main sur la peau sensible de mon ventre, une chose étrange se produisit. Ma gorge se serra, mes muscles se contractèrent et j'eus des fourmis dans les membres.

Qu'est-ce qu'il ME prenait, tout à coup ?

Je chassai ces drôles de sensations et me concentrai sur une branche d'arbre devant moi.

La douleur sur mon abdomen était supportable, mais je n'en fus pas moins soulagée lorsqu'elle disparut. Je me tournai vers le Lumineux. Il enroulait la bande autour de ma taille.

— Combien de temps les effets durent-ils ? Est-ce que je dois en appliquer souvent ?

Il noua le bandage et jeta un coup d'œil rapide au livre.

— Ça dit que les effets durent de trois à cinq heures, selon l'intensité de la douleur, et qu'il faut en appliquer dès que les premiers élancements réapparaissent.

— Maudite soit cette chose étrange qui m'a empêché d'en prendre plus.

— Ne t'inquiète pas, énonça-t-il en se relevant. Ce n'est pas la première fois que je vois cette mousse. Nous en trouverons d'autres durant notre exploration.

Il me tendit la main pour m'aider à me relever. J'allais lui dire que j'étais capable de le faire seule, quand je me souvins que j'avais décidé de faire des efforts.

Un peu à contrecœur et en hurlant à mon fichu orgueil de la boucler, je glissai mes doigts dans sa paume et il m'aida à me remettre sur pieds.

— Nous devrions rentrer maintenant, déclarai-je en regardant le ciel bleu. Nous sommes partis depuis un moment, je ne voudrais pas que mon frère s'inquiète.

— Tu as raison, rejoignons-les.

Nous ramassâmes ses affaires et repartîmes dans la direction du camp, plus sereins que jamais.

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