Chapitre 20 : Loana

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Coucou tout le monde!

Je suis désolée, mais je n'ai pas eu le temps de corriger cette partie! Soyez indulgents et VOTEZ please! :-*

EDIT : C'te blague ! J'avais eu le temps de corriger aucun chapitre, ouais mdrr. Cette fois-ci, c'est fait ! Chapitre corrigé ! (mais soyez indulgents quand même, les gens, j'ai corrigé 10 chapitres en une soirée, j'ai plus les yeux en face des trous x) n'hésitez pas à relever les coquilles qui m'ont échappées !)

Je n'avais vraiment pas envie que le Lumineux me soigne comme si j'étais invalide. Qu'est-ce qu'il était énervant ! Il avait la faculté de me faire sortir de mes gonds. Et je ne pouvais même pas le renvoyer paître, j'étais bien trop faible pour la ramener. Il m'aurait assommée aussi facilement que si j'étais paralysée.

Il saisit ma main avec plus de délicatesse que ce à quoi je m'attendais et je serrai les dents, en essayant de ne pas tressaillir à ce contact. Mais bon sang, qu'est-ce qui m'arrivait ? Je n'avais jamais eu ce genre de réaction avec une personne. C'était incompréhensible.

Il retira avec douceur le bandage ensanglanté et je déglutis alors que le tissu s'accrochait aux blessures. Il soupira.

— Je suis désolé, mais ça va sûrement faire mal.

Je n'avais même plus la force de rétorquer quelque chose d'acide. Je fis tout de même un petit effort.

— Vas-y, ça ne peut pas être pire que de te supporter.

Il ignora superbement ma pique et décolla lentement le bandage. Mes yeux se remplirent de larmes et je dus user de toute ma volonté pour les refouler et pour ne pas hurler. J'inspirai profondément et finis par poser mes yeux sur le massacre en cours.

J'aurais peut-être dû continuer à regarder ailleurs. Ma peau était imbibée de sang, arrachée par endroits, recouverte de cloques et le tissu laissait des fibres sur la chair à vif. C'était assez horrible pour me donner la nausée.

Le Kyrl finit par venir à bout du bandage et le déposa sur le sol. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de la blessure. J'avais l'impression d'avoir été dépecée.

Mon guérisseur, lui, conservait une expression neutre. Il n'avait pas l'air paniqué ni dégoûté, alors que du sang coulait assez abondamment d'une crevasse et qu'un autre liquide peu ragoûtant suintait de toutes les cloques.

Il commença par nettoyer la plaie et dès qu'il ne resta plus d'impuretés, versa le contenu de la gourde sur ma paume. Mes yeux s'écarquillèrent et cette fois je ne pus retenir un gémissement. Je m'étais fourvoyée quant au liquide qu'elle contenait. Ce n'était pas de l'eau, mais un alcool. J'avais l'impression qu'on me brûlait une seconde fois.

Je dus rassembler toutes mes capacités pour ne pas tourner de l'œil. Ou le gifler. Il dut s'en apercevoir, parce que son expression s'adoucit un petit peu.

— On a fait le plus douloureux.

Je tentai de me distraire de l'ignoble douleur en lui posant des questions :

— Comment tu connais la marche à suivre en cas de brûlure ?

Il prit un bol en terre, y versa un peu d'eau et commença à écraser la mousse bleue dans le récipient avec un mortier.

— J'ai lu pas mal de livres sur la médecine. Je trouvais que c'était important d'en savoir un minimum, en cas d'urgence.

Finalement satisfait de l'aspect qu'avait pris sa mixture, il rinça ses mains à l'alcool, recueillit une noix de purée de mousse bleue et commença à l'appliquer sur ma blessure. Tout d'abord, je n'éprouvais qu'une désagréable sensation de mouillé, mais à peine quelques secondes plus tard, un immense soulagement s'empara de moi. La douleur cuisante était en train de s'atténuer, jusqu'à s'évanouir presque complètement.

Entre Ténèbres et Lumière {en cours de correction}Where stories live. Discover now