HOMELESS (Tome 1)

By astarofsky

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Les secrets sont-ils faits pour être cachés, ou pour être révélés ? Ivy a découvert le secret sur sa famill... More

Playlist
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 40
Chapitre 41
Une FAQ spéciale personnages, ça vous dit ?
Ils sont là, plus beaux que jamais...
Le mot de la fin
Fearless et Eight

Chapitre 39

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By astarofsky

IVY


Nate débarque au sous-sol et pose un tas de feuilles et de livres sur la table basse, laissant un bruit sourd se répandre dans la pièce. Surprise, j'en sursaute presque, avant de me tourner vers lui, les sourcils froncés.

Il ne me regarde pas, cependant, les yeux rivés sur les papiers qu'il vient de jeter. A mon tour, je m'y intéresse vaguement, intriguée par ce dont il pourrait s'agir. Et je me recule vivement en remarquant qu'il regarde déjà des appartements.

-Tu t'y prends tôt, remarqué-je en reportant mon attention sur la télévision.

-On est en mars, Ivy. Il serait tant que tu t'y mettes, toi aussi.

J'arque un sourcil dans sa direction.

-Mon merveilleux père va sans aucun soucis me trouver un appartement à Stockholm, ne t'inquiète pas, rétorqué-je avec sarcasme.

Il me frappe le front avec un pile de feuilles, que je tente d'esquiver sans succès.

-Tu devrais te battre pour ce que tu veux vraiment, au lieu de réagir comme ça, lâche mon ami après quelques minutes de silence.

Mes épaules se soulèvent dans un geste désinvolte. A quoi bon ? Je sais pertinemment que mon avenir est dans les mains de mes parents. Ça s'est bien vu, à mon anniversaire : il est hors de question pour eux que je suive les études qui me correspondent. Je n'ai qu'à accepter cette fatalité, non ?

-Il n'est pas trop tard pour que tu postules dans des écoles d'art, poursuit Nate. On n'a qu'à chercher aujourd'hui.

-Ils ne voudront jamais. Et même si je suis prise, ils me déshériteront, et je n'aurai aucun moyen de payer l'école et le loyer. C'est peine perdue.

-Tu ne fais aucun effort, Ivy.

Le ton accusateur de sa voix ne me surprend pas le moins du monde. Je sens que je l'énerve, mais cela m'importe peu. A vrai dire, plus rien ne m'importe, en ce moment. Je sais pertinemment que lorsque je rentrerai chez mes parents, cet été, ils me reprocheront tout un tas de choses et m'enverront faire des études de Droit dans la capitale. A force, je m'y suis résignée, c'est tout.

Nate soupire et se passe la main dans les cheveux, l'air agacé par mon attitude.

-Tu sais, tu n'es pas la seule à vivre un rejet par tes parents, relance-t-il d'une voix plus adoucie. Ça arrive plus fréquemment qu'on ne le pense. Et c'est traité dans certains livres. Clarissa était en train d'en lire un de ce genre, l'autre jour. Dedans, on apprend que la mère du personnage principal ne l'aime pas, et qu'elle l'accuse de tous les malheurs de sa vie. Comme toi, elle n'a pas été désirée. Elle rejette sans cesse la faute sur sa fille, et celle-ci ne fait que de culpabiliser. Et tu sais ce qui se passe, à la fin ?

Je secoue la tête distraitement. En quoi écouter cette histoire – certes légèrement semblable à la mienne – peut-il m'aider ?

-A la fin du livre, elle laisse sa mère seule, et elle part loin. Et à ce moment, elle arrive à se reconstruire. Parce qu'elle ne laisse plus les sentiments négatifs de sa mère influer sur elle. En partant loin d'eux, c'est ce que tu peux faire.

Dès qu'il termine son récit, je ne peux me retenir de lever les yeux au ciel. Il faudrait que je perde cette mauvaise habitude, mais je n'y parviens pas.

-Ils ne me laisseront pas partir, Nate. Tu le sais aussi bien que moi.

-Mais merde, Ivy, réveille-toi ! hurle-t-il soudain en se levant, me faisant face. Où est passée la fille qui se rebellait contre tout le monde, qui m'a cassé les pieds au début de l'année pour un simple banc au lycée ? Où est-elle, maintenant ? Si tu veux vraiment partir, tu sais que tu peux le faire. Ce ne sont pas tes parents qui te bloqueront ici, crois-moi. Tu es majeure, et tu as le droit de faire ce que tu veux de ta vie. S'ils sont un poison pour toi, alors élimine-les de ta vie. C'est ce que me disent toujours mes parents. Alors si les tiens te sont nocifs, tu dois t'éloigner d'eux, couper les ponts avec eux.

Je le regarde faire les cents pas dans la pièce, bouche-bée. Sa main passe une seconde fois dans sa chevelure, la décoiffant un peu plus, alors qu'il reprend son souffle afin de se calmer.

-Réveille-toi, Ivy, murmure-t-il en me fixant droit dans les yeux. Tu vaux mieux que ce que tu fais maintenant. Tu peux partir et faire ce que tu veux de ta vie, loin d'eux. Ce n'est pas un crime, ni rien de tout ça.

Il sort de son sac un livre, qu'il me lance, avant de sortir de la pièce. Je n'ai pas besoin de baisser les yeux sur la couverture ou le résumé pour savoir qu'il s'agit du roman dont il me parlait tout à l'heure.

Il ne me faut que quelques heures pour venir à bout de ce pavé porteur d'espoir. Lorsque je referme le bouquin, le jour est déjà tombé, à l'extérieur, et je me rends-compte que je me trouve presque dans le noir complet. J'étire mes membres endoloris et presse mes doigts sur mes paupières fatiguées d'avoir tant lu.

Et à présent que j'ai terminé ce livre, je prends conscience de ma réaction sans doute excessive, pour certains. Certes, mes parents ne m'aiment pas. Mais ce que cette fille a vécu est pire que ma propre vie. Et même s'il ne s'agit que d'une fiction, si elle est arrivée à s'en sortir, je ne vois pas pourquoi je n'y parviendrai pas à mon tour.

A pas de loups, je monte les marches menant à la chambre de Nate. Après coup, je culpabilise légèrement de m'être mal comportée envers lui, alors qu'il n'y était pour rien. Lorsque j'entre, il est à son bureau, penché sur un devoir de mathématiques. Avec un sourire gêné, je lui tends le roman.

-Alors ? demande-t-il en haussant les sourcils.

Je hoche lentement la tête pour simple réponse, et un sourire vient flotter sur mes lèvres. Peu sûre de moi, je me tortille sur mes pieds tout en jouant avec les manches de mon pull.

-Dans quelles écoles est-ce que tu as postulé ? m'enquis-je avec malice.

Le rictus que mon ami affiche lui monte jusqu'aux oreilles, et il fait le signe de la victoire en me narguant.

-Je savais que tu reviendrais à l'attaque, approuve-t-il en ouvrant son ordinateur.

Il ne lui faut que quelques secondes pour parvenir à la page d'accueil de son premier choix.

-La meilleure – et la plus éloignée d'ici – est Konsthögskolan, à Umea, m'apprend le châtain. Les dossiers, avec cinq de tes œuvres, sont à envoyer avant la semaine prochaine.

La panique me prend d'un seul coup, et je me mords les lèvres. Une semaine seulement ? Avec le dossier que j'ai, mes chances pour y entrer sont minimes.

-Et qu'est-ce qu'on fait de mes sales notes ?

Nate grimace, alors que mon pouls s'emballe. Durant la première moitié de l'année, j'ai voulu jouer à la maligne, et me voilà piégée : cette école n'acceptera peut-être pas mes mauvais résultats, comme de nombreuses autres...

-A mon avis, si tu fourni de belles peintures, ça peut passer. Sans compter que pour avoir ton diplôme, tu vas te mettre à bosser dès maintenant : tu as six mois de cours à rattraper en quelques semaines, Ivy.

Aoutch. Ça ne risque pas d'être simple... Mais même si ce projet est sans doute irréalisable, je suis prête à tenter le tout pour le tout. Comme l'héroïne du roman que je viens de lire, je veux m'échapper de cette ville qui m'est nocive. Et comme elle, je vais réussir à partir. Cette idée suffit à me pousser des ailes et à reprendre du poil de la bête à vitesse grand V.

Durant les heures suivante, Nate m'aide à remplir ma candidature à envoyer aux différentes écoles, et il est plus de minuit lorsque nous terminons les formulaires. A présent, il ne me reste plus qu'à choisir des œuvres à leur fournir.

Mon cœur bat à tout rompre tant je suis remontée à bloc, et je me sens soudain idiote de ne pas y avoir pensé plus tôt : pour échapper aux griffes de mes parents, me rebeller contre eux n'était pas la meilleure des solutions. Celle d'Emma, dans le livre, est meilleure et plus réfléchie : se donner les moyens de partir.

J'espère simplement que ce n'est pas trop tard pour moi.

-Très bien, annonce Nate le lendemain. Il faut que tu fasses un premier tri entre ce qui te semble bien à envoyer aux écoles, et le reste. Ensuite, demain, on ira voir le prof d'arts ensemble pour lui demander son avis.

Nous sommes assis devant la pile de peintures que j'ai fait durant l'année – du moins, celles qui ont échappé au carnage de mon père, il y a plusieurs mois. Je me masse la nuque, prête à attaquer.

-Tu penses vraiment qu'on peut tous les deux entrer dans cette école ? interrogé-je tout de même, inquiète.

Nate hoche vigoureusement la tête, avant de se pencher sur mes créations.

-Imagine, un jour nos créations seront peut-être dans des galeries à New York, ou dans les résidences privées de stars ! s'exclame-t-il en brandissant une toile représentant un coucher de soleil sur Västeras.

-Mais bien sûr, me moqué-je. Il faudrait déjà qu'on soit acceptés à Konsthögskolan.

Je lui tapote affectueusement le sommet du crâne, et mon ami m'adresse un regard noir. A mon tour, je m'intéresse aux peintures étalées sur le sol. Il faut que j'en sélectionne cinq en tout. Cependant, ce que j'ai sous les yeux ne me plaît pas. Je ne les trouve soudainement plus assez travaillées, sans trop de profondeur. J'ai l'impression que ce n'est pas assez pour les écoles, trop en-dessous de ce qu'elles attendent. Et voir que ce nouvel objectif, auquel je m'autorise enfin à penser, peut me filer entre les doigts aussi facilement me fait extrêmement peur.

Nate semble remarquer mon malaise, car il se lève et s'éclipse quelques minutes. Lorsqu'il revient, il a à la main le portrait que j'ai fait de lui, et offert à Noël.

-Tu ne veux tout de même pas que je leur envoie ça ? deviné-je avec des yeux ronds.

Mon ami hausse une épaule, les iris rivés sur la toile. Il passe ses doigts dessus, frôlant la peinture noire, dessinant les contours de son propre visage recréé sur le papier.

-C'est la meilleure que tu aies faite, avoue-t-il à mi-voix.

-Mais c'est personnel ! Et c'est un cadeau.

-Justement. C'est ce qui va leur plaire.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à son compliment. Que l'on me dise que ce que je crée peut plaire est la meilleure chose, à ce jour, que l'on puise m'avouer.

Durant plusieurs heures, nous nous occupons de chercher mes plus belles toiles, celles qui pourraient faire la différence face aux autres concurrents. Et durant tout ce moment, je reprends espoir. Je commence même à me dire que tout est possible, que je peux partir loin d'ici, loin de mes parents, comme l'ont fait mon oncle et Björn. Après tout, qu'est-ce qui pourrait me retenir à Västeras ? Je suis majeure, comme Nate me l'a fait remarquer, et mes parents ne m'apprécient pas.

Mon euphorie n'est pas retombée lorsque, deux jours plus tard, Nate et moi envoyons nos dossiers par la poste. Ma main tremble légèrement lorsque je dépose ma lettre dans le boîtier ; j'ai le sentiment de faire quelque chose d'interdit. Et preuve que je suis redevenue celle que j'étais durant une grosse partie de l'année, je ne m'inquiète plus des conséquences, comme avant. Peu importe ce que mes géniteurs penseront de ça, si je suis acceptée là-bas. C'est ma vie, et même si pour eux, je n'étais pas sensée naître, je ne les laisserai pas la gâcher.

-On a des devoirs à faire, pour la rentrée ? m'enquis-je alors que nous sommes sur la route du retour.

Surpris, Nate s'arrête et me dévisage sans un mot, les sourcils arqués. Malgré tout, son visage reste sérieux. Je plisse le nez, sans comprendre sa réaction.

-Quoi ? demandé-je en voyant qu'il ne dit toujours rien. On a de grosses choses à rendre, c'est ça ? Ou alors on part en voyage scolaire et j'ai complètement oublié ?

-Tu as de la fièvre ? m'interroge-t-il d'un air grave.

-Pourquoi ?

Nate hausse les épaules, les mains enfoncées dans les poches de son jeans. Il passe sa paume sur mon front avant de reculer en secouant la tête.

-C'est la première fois de l'année que tu sembles intéressée par des devoirs, alors je m'interroge, commente-t-il.

Un sourire éclaire son visage, dévoilant ses fossettes, et je lève les yeux au ciel. Il se fout de moi, maintenant, très bien... C'est tellement peu habituel de le voir faire de l'humour que j'ai parfois du mal à saisir le sens de ses paroles.

-Il faut bien que j'ai mon diplôme, si je veux partir d'ici, non ? marmonné-je après lui avoir tiré la langue.

Cette fois-ci, mon ami écarquille les yeux et porte une main à son cœur, faussement choqué par mes propos.

-Eh bien, que de changements, mademoiselle McBlair ! s'exclame-t-il en riant.

-Va te faire foutre ! rétorqué-je en souriant. Tu vas voir, la prochaine fois, j'aurai une bonne note en devoir.

-On parie ?


¤ ¤ ¤


Lorsque le professeur d'histoire annonce qu'il va rendre les copies, je commence à angoisser. Comme avant, quand j'étais encore cette petite fille sage qui espérait attirer l'attention de ses parents en ayant de bonnes notes. Mais cette fois-ci, c'est pour moi que je le fais. C'est pour moi-même que j'ai révisé mes cours et que je me suis forcée à faire une dissertation complète. Bien sûr, je ne m'attends pas à avoir une note excellente. Rien que la moyenne me suffirait.

Dans l'autre rangée de la classe, Nate me fait un clin d'œil et lève un pouce vers le haut. Facile, pour lui qui a toujours au moins quinze. Mais pour moi, qui ai toujours eu entre deux et trois durant l'année, c'est plus compliqué.

Et si je m'étais totalement loupée ? Mon cœur se met à battre plus rapidement à cette pensée ridicule.

-Ivy, m'appelle l'instituteur en arrivant à ma table.

Je hoche la tête, les dents plantées dans ma lèvre inférieure.

-Je suis ravi que tu te sois réveillée, même si c'est aussi tardif. Tu vois, tu peux avoir de bonnes notes, et faire de bonnes choses, lorsque tu le veux.

Il m'adresse un sourire discret en déposant ma copie sur le bureau. Un sourire ! Lui qui a toujours l'air sévère vient de s'adoucir devant moi. Sans plus attendre, je m'empare des feuilles et mes yeux se dirigent vers le nombre écrit en rouge.

Dix-sept sur vingt.

Un grand sourire s'installe sur mon visage, impossible à ôter. Terminées, les mauvaises passes qui me sont arrivées pendant l'année. Rien que cette note me semble être un signe, une amélioration.

-Tu l'as fait ! s'écrie Nate quand nous sortons de cours.

Je tiens toujours ma copie à la main, prête à la montrer à Gemma. Je n'ai jamais été aussi heureuse d'avoir une bonne note.

-Tu as moyen d'avoir ton diplôme, si tu n'as que des notes comme ça, commente le châtain.

Je dépose mon plateau sur la table, avant de grimacer.

-Ça, c'est moins sûr. Vu les notes que j'ai eu jusqu'ici, ça va être difficile à rattraper.

Nate balaie mes paroles d'un geste désinvolte de la main.

-Tu as une bonne moyenne en art, et il reste pas mal de temps avant la fin de l'année. En plus, ton bulletin de l'année dernière compte aussi : je parie qu'il est excellent. Il faut juste que tu travailles à fond. Mais tu peux le faire. Et si tu te comportes mieux, ce sera marqué sur ton bulletin. Tu peux encore renverser la balance, Ivy.

Je veux le croire de toutes mes forces. Après tout, il est vrai que depuis la rentrée, je me suis améliorée : je rends mes devoirs à temps, j'écoute en cours – même ceux qui ne m'intéressent pas – et je ne pense plus à mes parents.

La seule fois où c'est arrivé, il m'a suffit de peindre afin de me calmer. J'ai utilisé toutes les sortes de gris, de rouge et de noir que je pouvais créer pour retranscrire les émotions qui se déversaient en moi, toutes les techniques que je connais pour rendre la peinture la plus vivante possible. Et ça a fonctionné. Je me sens plus apaisée qu'il y a plusieurs semaines.

-Les résultats sont quand ? m'enquis-je en plantant ma fourchette dans mon plat.

-La première salve de réponses pour les écoles arrive début juin. Ensuite, les résultats tombent toutes les trois semaines environ, jusqu'à mi-juillet. Et on saura le 21 juin si on a réussi notre année.

Autrement dit, il me reste deux mois pour rattraper six mois de cours ratés. Est-ce possible ? Peut-être suis-je en train de courir après une chimère, mais je m'en fiche. J'ai seulement besoin d'espoir pour pouvoir sortir de cette ville et ne plus y remettre les pieds.


*****

Hey ! Je fais une petite pause dans mes révisions avant mes premières épreuves (qui commencent lundi) et j'en profite pour poster ce chapitre, par la même occasion. J'espère qu'il vous a plu ! Ivy reprend du poil de la bête, en tous cas... C'est mieux qu'avant, non ?

Je ne suis pas entièrement satisfaite de ce chapitre, pourtant je l'ai relu plusieurs fois, mais il y a toujours quelque chose qui me chiffonne, alors je risque de revenir dessus et de poster une autre version !

Sinon, j'ai vu que certains d'entre vous ont été un peu déçu par le secret d'Ivy. A vrai dire, en pensant à l'histoire, je ne me suis pas rendue compte que le schéma de l'enfant non désiré était si fréquent. Mais avec du recul, un peu... Je suis vraiment désolée, certains s'attendaient à un truc de fou, et je suis navrée de vous avoir déçus :(((  Donc si vous avez des idées pour le rendre un peu plus "gros" ou plus original, n'hésitez pas à me le dire, je suis preneuse d'idées !

Cette fois-ci, il n'y aura vraiment pas de chapitres avant le 21 juin, en sachant qu'il n'en reste plus que deux, normalement, ainsi qu'un épilogue. Mais ! il y aura un tome 2, et je suis aussi en train de travailler sur une nouvelle histoire, qui sera de la romance. (ça risque d'être difficile mais bon...) J'ai hâte de vous montrer tout ça !

Oh, dernière chose : j'ai créé un compte Instagram où je parle de mes lectures en cours, tout ça, si ça vous intéresse, c'est 'outoflignes' ♥

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