HOMELESS (Tome 1)

By astarofsky

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Les secrets sont-ils faits pour être cachés, ou pour être révélés ? Ivy a découvert le secret sur sa famill... More

Playlist
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Une FAQ spéciale personnages, ça vous dit ?
Ils sont là, plus beaux que jamais...
Le mot de la fin
Fearless et Eight

Chapitre 31

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By astarofsky

En sortant de contrôle d'Histoire, au lieu d'attendre Nate, comme j'en ai pourtant l'habitude, je me hâte de sortir de l'enceinte du lycée. Il m'en voudra sûrement, mais qu'importe : aujourd'hui, autre chose de plus important m'attend. Et d'amplement plus angoissant, aussi.

Björn est déjà sur le parking lorsque j'arrive, appuyé contre une voiture noire de marque. Je fronce le nez en l'apercevant, son véhicule contrastant un peu trop avec les autres voitures des lycéens.

-Une Mercedes, rien que ça ! me moqué-je quand je parviens à son niveau. J'imagine que les clefs étaient dans un boîtier en or, non ?

Björn s'esclaffe, secouant la tête.

-Je te la donne, si tu veux. Je ne crois pas en avoir besoin avant... un long moment.

Il ne le dit pas, mais derrière ses paroles, je devine sans peine qu'il sait qu'il ne reviendra pas. Il a pris sa décision : aujourd'hui, il s'envole enfin loin d'ici, de cette vie qui ne lui correspond plus.

-On y va ? demande-t-il en remarquant que je reste silencieuse.

Distraitement, je hoche la tête avant de grimper dans la voiture. Même si ce n'est pas moi qui pars, savoir qu'il s'en va me rend anxieuse. Tandis que le blond fait rugir le moteur, je triture mes doigts, mal à l'aise. Mon ventre est noué sous l'appréhension. Timidement, je tourne la tête vers mon ami. Il sifflote joyeusement l'air qui passe à la radio, tapant sur son volant en rythme. On ne dirait vraiment pas qu'il s'apprête à partir loin, c'en est perturbant.

-Tes parents ne se doutent toujours de rien ? m'enquis-je après un long moment sans paroles.

-Ils croient que je suis parti faire des courses, réplique Björn, un sourire aux coins des lèvres. J'ai pris soin d'effacer toutes les preuves éventuelles, ne t'en fais pas.

-Tu leur a laissé une lettre, tout de même ?

Mon ami hausse un sourcil interrogateur dans ma direction.

-Bien sûr que oui ! Ils seraient capable d'appeler la police, s'ils ne savaient pas où j'allais.

-Ils ne risquent pas de te chercher, en sachant que tu pars ?

Cette fois-ci, il éclate de rire.

-C'est grand, l'Afrique, Ivy. Comment veux-tu qu'ils sachent où me trouver ? Je ne serai qu'un petit point dans cet immense continent. Je serai en sécurité, là-bas.

Je n'ajoute rien, et nous terminons le trajet jusqu'à l'aéroport dans le silence. Björn se gare sur le parking déjà bondé, et nous sortons, avant qu'il ne prenne un petit sac à dos dans le coffre du véhicule. Frissonnant, je resserre les pans de mon manteau autour de moi. La neige a presque fondu, et le ciel est bleu : à priori, rien ne pourra empêcher le jeune homme de partir.

-J'espère que tu as pris un indice cinquante, pour ta crème solaire, annoncé-je, parce qu'il fait sacrément chaud, là-bas.

Pour toute réponse, Björn sort un paquet de son sac, ainsi que des lunettes de soleil.

-Je suis paré pour la chaleur, pas de problème !

-Touriste, me moqué-je.

Il me tire la langue, et j'éclate de rire.

J'attends quelques pas en arrière alors qu'il valide son billet et laisse son sac dans la soute de l'avion. Puis je l'accompagne vers les portes d'enregistrement, tandis qu'autour de nous, une voix retentit, nous expliquant que les passagers doivent se rendre à l'embarquement.

Lorsque je vois les barrières de douane se dresser devant nous, je sais qu'il est temps que je parte ; je ne peux pas aller plus loin que cette zone. En me mordant la lèvre, je lève les yeux vers l'écran indiquant l'heure des départs. Il reste encore plusieurs minutes avant que Björn ne soit contraint à partir.

Une étrange sensation m'envahit, emplissant tout mon être comme de l'eau qui coule. Une partie de moi se réjouit de savoir que Björn va enfin faire quelque chose qui le rend heureux, et pourtant, une autre, plus égoïste, se prend à espérer qu'il reste. A quel moment me suis-je rapprochée de lui au point de penser qu'il va me manquer, lorsqu'il ne sera plus là ?

Ce n'était pas assez. Ces plusieurs mois où nous nous moquions de nos familles respectives, que ce soit par message ou lors des repas, n'étaient pas assez pour moi.

Je ne réalise que maintenant que j'ai besoin de lui, ici, avec moi, pour pouvoir survivre aux prochains mois. Nate, Gemma ou Bruce ne peuvent pas remplacer ce lien que j'ai avec Björn.

Dès que cette pensée a émergé dans ma pensée, je me sens coupable de l'avoir pensée. C'est injuste de ma part de le penser. Pourtant, il s'agit bien de la vérité.

-Tout v a bien ?

Björn agite sa main devant mes yeux afin de me faire revenir à la réalité. Je lève mes yeux bleus vers lui, et lui adresse un sourire qui se veut convainquant.

-Il va falloir que tu y ailles, lâché-je.

Il acquiesce lentement, en silence, avant de jeter un regard derrière son épaule, à l'endroit où d'autres personnes passent entre les portes des douanes. Un second rappel se fait entendre, et Björn me regarde à nouveau, une lueur de peine se reflétant dans ses iris.

Il lève la main, et je m'attends à ce qu'il me prenne dans ses bras, ou quelque chose du même genre, mais il n'en fait rien. Il tend le bras vers mon sac, paume ouverte.

-Donne-moi ton téléphone, ordonne-t-il.

Je fronce les sourcils, légèrement perdue ; néanmoins, je m'exécute, et le regarde taper durant plusieurs secondes sur mon cellulaire, avant qu'il ne me le rende.

-J'ai jeté mon ancien portable et sa carte SIM, m'apprend-t-il. Mais j'ai une carte prépayée, juste au cas où. Si ça ne va pas, envoie-moi un message, d'accord ?

Les passagers sont appelés une troisième et dernière fois, et je me raidis.

-D'accord, soufflé-je du bout des lèvres.

-Viens-là, maintenant.

Il m'ouvre ses bras et je m'y blottis avec reconnaissance, les paupières closes. Son menton repose sur le sommet de ma tête, nous restons dans cette position durant plusieurs secondes, avant qu'il ne brise le silence.

-Dommage que je n'aie le droit qu'à un câlin, et pas plus, plaisante-t-il.

Mes épaules sont secouées par mon rire.

-Tant pis pour toi, le nargué-je. Tu n'avais qu'à pas te faire de faux espoirs.

-Je suis certain que je vais te manquer à mort, dans le fond.

Je m'arrache à son étreinte et hausse les sourcils dans un geste faussement dédaigneux.

-Dans deux semaines, je ne saurai même plus qui tu es, le contredis-je.

Je mens. Dans deux semaines, je me demanderai toujours s'il va bien, s'il se plaît là-bas. Et si ce n'est pas le cas ? Que fera-t-il dans ce cas ? J'hésite à lui poser la question, avant de me raviser. Mieux vaut aller dans son sens, d'autant qu'il s'agit de la dernière fois que je le vois.

-Il faut que j'y aille, annonce-t-il, toujours en me regardant.

-Exact, appuyé-je. Vous n'êtes pas une star, monsieur Shoeas, alors cessez de vous faire attendre de cette manière.

Pour toute réponse, il abaisse ses lunettes de soleil sur son nez et m'adresse un sourire d'une blancheur éclatante. Je m'esclaffe, amusée, tandis qu'il tourne les talons.

-Tu m'enverras une photo de tes coups de soleil immenses, hein ? lancé-je avant qu'il ne passe les portes.

Mon ami s'arrête et me regarde, la tête penchée sur son épaule.

-Tu vois, je te manque déjà ! Au fait, si tu pouvais jeter les clefs de la voiture dans une poubelle, loin d'ici, ça m'arrangerait, merci.

Il m'embrasse sur le front avant de s'éloigner, pour de bon, cette fois-ci. Les mains dans les poches de mon manteau moelleux, je le fixe tandis qu'il passe la douane, puis lorsqu'il présente son billet à l'hôtesse. Je tente de garder le plus de détails possibles de lui, afin de pouvoir m'en souvenir longtemps. Juste avant de franchir la passerelle qui mène à l'avion, il se tourne vers moi et me fait un signe de la main, le pouce vers le haut.

Une seconde plus tard, il a disparu de mon champ de vision. Pourtant, je reste là, à fixer le vide, comme si j'espérais qu'il revienne sur ses pas. A travers la baie-vitrée sur ma droite, je peux voir l'appareil qui va conduire mon ami dans un autre continent. C'est un vol direct. D'ici plusieurs longues heures, il sera en territoire inconnu. Loin d'ici.

Des bruits se font entendre, et lorsque je tourne la tête, l'avion est déjà en marche. Il s'avance sur des dizaines, voire des centaines, de mètres, prenant de plus en plus de vitesse, avant de s'envoler finalement. Je reste le regarder jusqu'à ce qu'il ait entièrement disparu, trop loin pour mes pauvres yeux d'humain.

Il me faut ensuite plusieurs minutes avant que je ne bouge, comme un automate. Les clefs du véhicule de Björn, qu'il m'a passées tout à l'heure, semblent peser des tonnes dans ma poche. Elles s'agitent sous mes doigts, cliquetant lorsqu'elles s'entrechoquent, alors que je joue avec, distraitement.

Je traverse en sens inverse l'aéroport, seule, cette fois-ci. Tout me paraît amplement plus silencieux, maintenant que je ne suis plus accompagnée. Mon cœur se serre, tandis que mes pensées dévient vers le garçon blond installé dans l'avion. Je ne peux m'empêcher de me demander comment il va s'occuper, durant les heures de vol. A-t-il pris un livre ? Regardera-t-il des films ? Profite-t-il de ses derniers instants avec autant de confort et de technologies, avant de se retrouver là où la famine règne, ou, au contraire, les snobe-t-il déjà ? Je n'en ai pas la moindre idée, et cela me rend encore plus maussade.

Je ne pensais pas que cela me ferait aussi mal, de le voir partir. Je savais, pourtant, qu'il allait s'en aller. Je voyais ça comme quelque chose de positif, et j'étais persuadée que cela ne me ferait rien. Mais il faut que je me rende à l'évidence : ce n'est absolument pas le cas. Savoir que je ne le verrai sûrement plus jamais, ou alors seulement dans plusieurs années, me rend étrangement triste. J'ai l'impression de me retrouver de nouveau seule, bien que ce ne soit pas le cas, en réalité : mes amis sont toujours là. Et pourtant, j'ai perdu mon pilier, mon allié qui comprenait ce que je vivais dans ma famille, pour avoir presque la même chez lui. Dire que je l'ai haït durant des années...

Cette constatation me fait plus de mal que ce que je pensais.

Arrivée hors de l'aéroport, j'inspire longuement, les yeux fermés, afin de reprendre contenance. Je dois me défaire de ce sentiment de nostalgie au plus vite. Une fois que j'ai repris des couleurs, je traverse le parking en direction des arrêts de bus, revigorée, une nouvelle détermination en tête.

Bientôt, ce sera à mon tour de partir. Je ne sais pas encore où, ni comment, mais bientôt, je le pourrai. C'est plus qu'un objectif ; c'est une promesse. Je m'en irai loin de cette famille, pour de bon.


Une demi-heure plus tard, le bus m'arrête près de chez Nate. Il est déjà tard, je devrais sûrement songer à rentrer, mais je n'en ai pas la foi. Je ne veux pas rester seule plus longtemps, à ruminer et me demander ce que fait Björn en ce moment. Le fait qu'il soit parti me trotte dans la tête. Comment vont réagir ses parents, en apprenant qu'il a disparu ? Vont-ils appeler les miens, ou me demander si je sais quelque chose ?

Nate m'ouvre la porte avant que je ne puisse m'interroger plus en profondeur.

-J'espère que tu n'as pas rendu copie blanche au devoir d'Histoire, pour une fois, m'accueille-t-il avant de me laisser entrer.

-C'est arrivé une fois, rétorqué-je en levant les yeux au ciel.

Nous empruntons l'escalier qui mène à la cave, sa salle d'art personnelle.

-Deux fois, rectifie-t-il.

-Oui, bon, peut-être. Je n'avais pas appris mon cours, ces fois-là.

-Tu n'apprends jamais tes cours, corrige encore mon ami.

Je laisse couler sa remarque moqueuse et m'installe près d'un chevalet, prête à entamer une nouvelle cession de peinture.

-On devrait essayer de peindre à deux, un jour, lancé-je.

Nate me dévisage avec étonnement, les sourcils froncés.

-Ça risque d'être difficile, non ?

-Pas forcément. Il faudrait tester, mais ça peut se faire.

Il hausse les épaules et prend un pinceau entre ses doigts, le faisant tournoyer.

-Pourquoi pas, dans ce cas. On devrait demander à Monsieur Freig de faire le travail à deux, pour la prochaine fois.

-C'est noté !

Je me penche sur mon début de peinture, concentrée, et nous ne prononçons pas un mot de plus durant les heures qui suivent. Mon portable n'a toujours pas vibré, dans ma poche, signe que mes parents ne s'inquiètent pas encore de savoir où je me trouve, et c'est tant mieux.

Le sujet donné par le professeur d'art, cette semaine, est l'autoportrait. Mais pour autant, il nous a dit ne pas attendre de nous que nous fassions un portrait réaliste de nous-même. Il veut que nous nous peignons tels que nous nous voyons, et je dois avouer que je suis plutôt inspirée.

Durant des heures, j'esquisse des courbes avec mon pinceau, en trempe la pointe dans la peinture déposée sur la palette, joue sur les contrastes et les couleurs. Je laisse mes pensées se coucher sur la toile, à toute allure, comme si ma vie en dépendait. Je crois que si respirer ne se faisait pas naturellement, j'en aurais oublié de prendre ma respiration. Je n'existe plus, je ne réfléchis plus. Je ne fais que ce qui me passe par la tête.

Lorsque je me recule finalement, les yeux rouges et douloureux à force d'être restée près de ma création tant de temps, je souffle longuement, relâchant les muscles de ma nuque et mon dos. Je pose mon pinceau et me masse la main, sans pouvoir détacher mon regard de la peinture devant moi. La technique n'est pas exceptionnelle en elle-même, à vrai dire, mais le rendu final représente ce que j'espérais. Le visage au milieu, avec de grands yeux bleus et l'air perdu, c'est le mien.

Je me recule de quelques pas afin de voir ce que cela rend, en vue d'ensemble. Et soudainement, non, je ne suis plus satisfaite de ce que j'ai produit. Le regard est triste, chétif, craintif, presque. Ce n'est pas ce que je veux. C'est beau, mais ce n'est pas moi. Je ne veux pas de ces traits peureux ou malheureux. Ce n'est pas ce qui me ressemble.

Alors j'attrape un nouveau tube de peinture, rageusement, en étale sur mon pinceau, avant de venir barbouiller les iris peints sur la toile. A coups de grands traits, je rature tout, les mains tremblantes de haine, sans même savoir pourquoi.

-Mais qu'est-ce que tu fais ? Ivy !

La voix de Nate m'appelle, mais je ne me retourne pas. Je continue de modifier ma peinture, afin d'enlever ce regard qui ne me correspond absolument pas. Je poursuis mes gestes jusqu'à ce que le garçon châtain m'attrape les bras et me force à reculer. Il me serre contre lui, alors que je tremble toujours autant. Après plusieurs minutes, mes muscles se détendent, et je ferme les paupières.

-Qu'est-ce que tu fais, Ivy ? murmure-t-il lorsque je commence à me calmer. C'était magnifique, pourtant...

Je secoue la tête de droite à gauche.

-Ce n'était pas moi, dis-je d'une voix blanche.

-Et alors ? C'était tout de même beau. Pourquoi avoir tout détruit, comme ça ?

Cette fois-ci, je hausse les épaules. J'ouvre les yeux et me retrouve face à ce que j'ai fait. A présent, c'est un carnage. Les yeux bleus ne sont plus visibles, barrés de traits noirs dont la rage se ressent aisément. Ce n'est plus joli du tout.

Je m'apprête à bouger afin de déchirer la toile, mais Nate me retient de nouveau. Il passe devant moi et détache la peinture, avant de la laisser dans un coin. Puis il me prend par les épaules et me fait pivoter.

-Tu veux boire un thé ? propose-t-il avec un sourire.

Il ne me pose pas plus de questions sur ce qui vient de se passer, et je lui en suis reconnaissante.

-Björn est parti aujourd'hui, déclaré-je lorsque nous sommes attablés dans sa cuisine, une tasse de thé fumante dans les mains.

-Ça te rend triste ?

-C'est bizarre, avoué-je. J'ai dû mal à me dire qu'il ne reviendra pas. Mais ça va passer.

Je lui souris, et à cet instant, mon portable sonne dans ma main, me signalant un message.

-Ma mère veut que je rentre, grimacé-je. J'ai l'impression d'être une gamine, quand elle m'envoie des messages comme ça.

-Elle s'inquiète, c'est normal.

Mes yeux roulent dans leurs orbites. Ma génitrice, s'inquiéter pour moi ? Ce serait une première. Non, je suppose que si elle me demande de revenir, c'est parce qu'elle en a assez de me savoir dehors, échappant à leur contrôle.

-J'y vais, annoncé-je. A demain.

Nate me répond d'un signe de la main, le nez plongé dans sa tasse, tandis que je sors, espérant avoir le dernier bus de la journée.

Lorsque j'arrive, les lumières sont allumées partout dans la maison, ce qui est chose rare. Fronçant les sourcils, je pose mon sac, ôte mes chaussures. Je n'ai pas le temps d'enlever mon manteau que déjà, ma mère débarque dans le hall, l'air furibond.

-Où sont-elles, Ivy ? Où les as-tu mises ?


*****

Il s'en passe, des choses, hum...

Et voilà, après 4 jours de bac blanc intensifs - yah - je suis en vacances, which means : je peux ENFIN écrire. A vrai dire, je comptais poster le chapitre 32 à la suite, ce soir, mais je n'ai pas eu le temps de le terminer, et comme je vais voir Roméo et Juliette ce soir... Bref, vous l'aurez demain dans la journée. Et guess what ? Certaines révélations sont au programme...

Sinon, qu'avez-vous pensé du chapitre ? Du départ de Bjorn ?  D'Ivy face à sa peinture ? De sa mère ? N'hésitez pas à me le dire en commentaire !


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