HOMELESS (Tome 1)

Od astarofsky

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Les secrets sont-ils faits pour être cachés, ou pour être révélés ? Ivy a découvert le secret sur sa famill... Více

Playlist
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Une FAQ spéciale personnages, ça vous dit ?
Ils sont là, plus beaux que jamais...
Le mot de la fin
Fearless et Eight

Chapitre 13

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Od astarofsky

J'ai un mouvement de recul instinctif. La fille ne cherche pas à me retenir ; au contraire, elle croise les bras sur sa poitrine, le regard hautain, alors qu'un sourire moqueur s'étend sur ses lèvres maquillées. Son sourcil droit se hoche narquoisement, comme si elle se sentait supérieure à moi. Pense ce que tu veux, ai-je envie de lui répondre. Elle est seule, contrairement à la dernière fois, où ses amis traînaient dans son sillage.

Je sens la présence de Gemma dans mon dos, et bien que je ne sois pas peureuse, face à cette fille aux cheveux couleur d'herbe, je suis heureuse que mon amie soit avec moi. A mon tour, je soutiens son regard, sans pour autant comprendre ce qu'elle me veut.

-Ça sent le roussi, ça, commente Gemma derrière moi.

L'autre l'ignore.

-Qu'est-ce que tu veux ? demandé-je après un moment.

Cheveux Verts passe la langue sur ses lèvres, comme si elle se délectait de l'instant, avant que ses yeux ne me fusillent sans un bruit. Je ne cille pas, à son grand désarroi.

-Ce que je n'ai pas eu la dernière fois, lâche-t-elle d'une voix rauque.

-C'est-à-dire ?

Je fronce les sourcils, alors que Gemma me tire par la manche de mon manteau.

-Viens, murmure-t-elle. On s'en va. Ce n'est pas une bonne idée de rester ici.

Je me dégage doucement, mon regard toujours ancré dans celui de l'autre fille.

-Je parle de ton fric, relance-t-elle en s'approchant dangereusement près. Tu en as beaucoup, tu dois pouvoir partager, n'est-ce pas ?

Cette fois-ci, mon sang se givre dans mes veines, tandis que le souvenir de l'autre jour, de ce qui s'est passé en cours, me revient en mémoire. Elle ne lâche donc pas l'affaire... Gemma avait vu juste, apparemment. Mal à l'aise, je déglutis, tentant de masquer mon trouble. La fille s'approche plus près encore, si bien que je sens son odeur, un mélange de tabac froid et d'autres substances illicites.

-Je te fais peur, n'est-ce pas ? souffle-t-elle d'un ton ironique. Toi qui viens des quartiers riches et d'un bahut friqué, tu ne sais pas ce que sont des gens comme moi, si ?

Malgré moi, je ne peux m'empêcher de faire un pas de recul, le cœur tambourinant à toute allure dans ma cage thoracique. « Je n'ai pas peur, me répété-je. Rien ne va m'arriver. » Cependant, je commence à en douter fortement. Je plisse un instant les paupières, chassant de mon esprit toute forme d'inquiétude.

-Pourquoi est-ce que tu me ferais peur ? parviens-je à répliquer.

Autour de nous, les lycéens passent en nous dévisageant, certains grimaçant en direction de Gemma. Un frisson me parcourt l'échine, alors que mon mal être revient éperdument. Je me force à inspirer longuement afin de ne pas céder à la peur. Cette fille ne va pas me faire de mal. Elle ne peut pas. Ses lèvres se fendent en un nouveau sourire hautain, avant qu'elle ne reprenne la parole.

-Parce que je pourrais te détruire, assène-t-elle froidement. Tu n'as rien à faire ici, petite bourge. Et je vais te le faire comprendre rapidement.

-Fous-lui la paix, intervient Gemma. Ivy, viens, on s'en va.

Elle me prend le bras avant de s'éloigner. Je n'éprouve aucune résistance, cette fois-ci. A vrai dire, je suis incapable de formuler une pensée cohérente. Je suppose que je dois être sous le choc, bien que la raison me paraisse futile. Je ne ressens même pas la sensation de marcher, je ne sais même pas où Gemma m'emmène. Ce n'est que lorsque nous arrivons au bout du couloir, dans un coin plus calme, que je me rends-compte de l'endroit où nous nous trouvons. La récréation n'est pas encore terminée, car de nombreuses personnes vont et viennent près des casiers métalliques qui s'appuient contre les murs.

Je me laisse tomber au sol, lançant à peine un regard aux autres autour de moi. Il me semble que quelqu'un arrive dans notre direction, mais je n'y prends pas garde et ferme les yeux, tentant de maîtriser les battements de mon cœur, toujours affolé.

Que s'est-il passé, exactement ? Je n'ai jamais dû faire face à une agression, même verbale.

Quelqu'un passe une main froide sur mon front, comme pour vérifier ma température, mais je ne réagis pas. Je sais qu'il faut que je reprenne le contrôle de mon corps et de mes émotions, cependant, je n'y parviens pas. Pourtant, le choc me paraît minime, par rapport à ce que je ressens. Je me sens idiote, assise dans le couloir, le regard dans le vide.

-Qu'est-ce qu'elle a ?

La voix qui a pris la parole est grave et ne m'est pas inconnue. Lorsque je relève les yeux, je croise le regard de Nathan, avant celui de Gemma. Alors que celui du châtain est inquiet, la brune me lance une œillade presque paniquée, qui suffit à me faire sourire.

-Ivy, tout va bien ?

La cloche retentit, vibrant dans ma boîte crânienne, mais aucun de nous trois ne réagit. Je hoche la tête, simple réponse à la question de Nathan.

-Je m'occupe d'elle, lance-t-il à Gemma. Va en cours.

-N'y pense même pas, réplique la fille ébène.

Il lui lance un regard noir dont il a le secret, et cela suffit pour que mon amie s'éloigne, toujours sceptique. Cette facilité qu'a Nate pour la faire taire me sidère autant qu'elle me fascine. Même si je sais pertinemment que cette soumission de la part de Gemma est due à la peur du garçon.

-Tu fais attention à elle, ordonne-t-elle. C'est compris ?

Je la regarde entrer dans sa salle de cours, sans comprendre. Elle me laisse seule avec Nathan, comme cela ?

-Eh, Ivy, regarde-moi.

Je tourne la tête vers Nate, et c'est comme si un électrochoc venait de m'être administré. Que fait-il ici, avec moi ? Je n'ai actuellement pas envie de rester avec une de ses facettes de lunatique, alors qu'il a passé la semaine dernière à m'éviter.

Nettement plus éveillée qu'il y a quelques secondes, je secoue la tête et tente de me redresser, mais le garçon m'en empêche. A en croire son air inquiet, je dois avoir mauvaise mine.

-Je vais bien, dis-je durement. Laisse-moi.

Il garde sa main sur mon bras, refermant sa prise autour de mon poignet.

-Tu peux me dire ce qui s'est passé, avec cette fille ? s'enquit-il en ignorant ma phrase.

-Je n'ai aucun compte à te rendre, que je sache, répliqué-je sèchement.

Avec un long soupir, il s'assoit à côté de moi, relâchant par la même occasion mon bras.

-Je connais cette fille, lâche-t-il plusieurs secondes après. Je sais de quoi elle est capable, pour traumatiser les nouveaux. Je voulais seulement m'assurer que tu allais bien.

-Pourquoi ?

Son comportement m'est de plus en plus difficile à déchiffrer. Un jour, il se montre aimable envers moi et m'aide, tandis que le lendemain, il m'ignore et me rejette. La semaine dernière encore, il riait avec moi dans la salle d'art, avant de se renfermer brusquement. Les mots se forment dans ma pensée, bien que je ne puisse les prononcer à voix haute. « Bipolaire. Lunatique. Étrange. »

Nathan semble déstabilisé par ma question. Il hausse les épaules, un sourire aux coins des lèvres.

-Je souhaitais juste te rendre la pareille. Histoire d'être gentil, pour une fois. Tu m'as aidé, l'autre jour, en me sortant de... de ce qui s'est passé.

Je sais qu'il fait allusion à son combat avec Vilhem, lorsqu'il a perdu le contrôle.

-Tu m'as déjà aidée, lorsque Bruce était ivre, objecté-je.

-Eh, je voulais seulement être sympa, ne m'agresse pas !

J'arque un sourcil dans sa direction, mi-amusée, mi-surprise.

-On n'est même pas amis !

Ses yeux brillent d'une lueur soudainement joyeuse, alors qu'un sourire vient éclairer son visage pâle. Je sens qu'il se retient de rire ; il mord l'intérieur de ses joues afin de s'empêcher de pouffer, bien que ses yeux pétillent malicieusement. Il se moque clairement de moi, à présent.

-Parce qu'il faut forcément que l'on soit amis pour s'aider ? remarque-t-il.

Je lève les yeux au ciel.

-Oublie ce que j'ai dit, marmonné-je en retour.

Je me relève et passe les mains sur mes cuisses afin d'enlever de la poussière imaginaire de mon jeans, avant de me tourner vers le garçon châtain.

-On est incapable de rester dans la même pièce plus que cinq minutes sans se disputer, comment veux-tu qu'on devienne amis ? argumente-t-il en haussant les sourcils.

-Je n'ai jamais dit ça ! protesté-je.

Un sourire malicieux vient encadrer son visage, tandis qu'il s'appuie un peu plus sur le mur, adoptant une pose nonchalante.

-Avoue que tu adorerais être amie avec moi, dit-il ironiquement.

-Dans tes rêves.

Il éclate de rire, et ce son cristallin emplit l'atmosphère du couloir. Ses épaules se secouent alors qu'il tente de maîtriser son fou-rire, mais cela est peine perdue.

-Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ? m'enquis-je, vexée.

-Rien. J'essayais juste de nous imaginer en étant amis, nous, les seules personnes que l'on regarde bizarrement dans les couloirs.

Je tique à la fin de sa réplique, mon corps se figeant. Mes sourcils se froncent instantanément, alors que je fixe le garçon sans ciller.

-Personne ne me regarde étrangement, protesté-je.

Lentement, Nate relève le visage vers moi. Son sourire a disparu, remplacé par une grimace. Je redoute ce qu'il va dire dans les prochaines secondes, attendant dans le silence qu'il prononce cette sentence.

-Et cette fille qui t'a secouée tout à l'heure, tu appelles ça comment ? demande-t-il avec sarcasme.

Je ferme les yeux une seconde en secouant la tête de droite à gauche.

-Ce n'étaient que des menaces en l'air, décidé-je. Et toi, tu –

Je m'arrête et me mords les lèvres. Encore une fois, j'ai failli aller trop loin. J'ai encore failli tout gâcher, le faisant se refermer à l'écoute de mes paroles blessantes. Nate me regarde, une lueur d'interrogation perlant dans ses yeux. Je reste silencieuse un instant, cherchant mes mots sans les trouver. Il faut que je sois délicate, avec lui. Le terrain est glissant.

-Et moi quoi ?

-Tu dis n'importe quoi pour me faire peur, asséné-je. Cette fille ne me fera rien, c'est tout.

Ma voix est tendue, et j'espère que Nathan n'a pas remarqué mon mensonge. Son expression reste sceptique quelques secondes, avant que son visage ne se détende. Apparemment, il m'a crue. Ou du moins, il a compris que je n'avais pas voulu parler de son... problème.

-Ne me crois pas si tu veux, lâche-t-il en haussant les épaules. Mais je t'aurais prévenu, le jour où elle mettra ses menaces à exécution.

-De toute manière, tu viendras à mon secours, ce jour-là, n'est-ce pas ? lancé-je avec malice.

Son sourire s'agrandit, et je me détends à mon tour. J'ai échappé au pire. Une petite voix me souffle que ce n'est pas si compliqué à éviter. Qu'il me suffit simplement de ne pas toucher à des sujets sensibles afin de ne pas le fâcher. Qu'il s'agit d'une chose possible à faire. Et je veux la croire, je veux faire confiance à cette petite voix.

Alors que la conversation se poursuit, sur un ton joyeux et léger, je me rends-compte que parler avec Nathan me semble naturel et apaisant. Je me sens bien, à discuter avec lui, au lieu que nous nous disputions. Je commencerais même à me demander ce qu'une amitié entre nous donnerait. Oui. Moi, Ivy McBlair, pourtant peu sociale depuis la fin de l'année dernière, j'en viens à m'interroger sur la possibilité d'avoir d'autres amis que Bruce. Gemma et Nate, par exemple.

J'imagine que cela est plutôt positif.

Lorsque le bus s'arrête à quelques minutes de mon quartier, je traîne les pieds en descendant, me plongeant dans la froideur du jour qui commence à décliner. Les lumières de ma demeure sont allumées, ce qui est assez rare. Ma mère aurait-elle terminé plus tôt sa journée ? Je me glace en y songeant : je n'ai nullement envie de la croiser. Mis à part mon altercation avec Cheveux Verts ce matin, ma journée a été bonne, et je ne veux pas que ma génitrice gâche cela.

Je passe une main dans mes cheveux afin de les discipliner, et pousse la porte d'entrée. Lorsque je me déchausse, j'entends des bruits de talons dans le salon, et peu de temps après, ma maternelle se trouve face à moi, les bras croisés sur son tailleurs.

-Bonsoir, lâché-je prudemment.

Sans me répondre, elle brandit une lettre devant mon nez. Ses yeux me lancent des éclairs, et sa main tremble de rage. Mon pouls s'accélère instantanément, bien que je tente de ne rien laisser transparaître. Je déteste avoir à faire à cette facette d'elle.

-Qu'est-ce que c'est ? interrogé-je du bout des lèvres.

Je ressasse dans ma tête les différentes bêtises que j'aurais pu commettre, ces derniers temps, sans parvenir à trouver quoi que ce soit. La semaine dernière a été plutôt tranquille, tout comme aujourd'hui. Il me semble que je n'ai rien fait de mal.

Ma génitrice jette un coup d'œil à l'horloge ancienne qui trône sur un mur du hall, avant qu'elle ne revienne me fusiller du regard. Je déglutis, mal à l'aise, alors que j'attends le reproche qui menace de sortir de sa bouche maquillée.

-Sincèrement ? Une convocation chez la proviseure, Ivy ? assène-t-elle d'un ton si glacial que j'en frissonne. Après deux semaines de cours seulement !

Je me mords les lèvres afin d'empêcher un gémissement de désolation de s'échapper. Ma rencontre avec la directrice du lycée, il y a une semaine, m'était totalement sortie de la tête. Néanmoins, je sors le papier de son enveloppe avant de lire les quelques lignes écrites par la proviseure, la gorge nouée.

Cette nouvelle ne va absolument pas bien passer, j'en ai le sentiment.

Ma mère m'arrache la lettre administrative des mains avec hargne. Je ne bouge pas, comme pétrifiée. Elle va sortir de ses gonds, et je déteste cela. Son masque de femme parfaite et diplomate en toute occasion s'est fissuré, à présent. Elle me regarde, les yeux injectés de sang, comme si elle se retenait de me gifler.

-J'en ai assez de toi, Ivy, explose-t-elle soudainement. J'en ai assez que tu fasses ce que tu veux, quand tu le veux. On en avait déjà parlé pourtant, mais à présent, ça ne peut plus durer. Tu n'as pas le droit de gâcher un peu plus nos vies, à ton père et moi. Tu es en train de détruire tout ce que nos familles ont construit, avec ton comportement. Ça, poursuit-elle en jetant la lettre devant mes yeux, c'est la goutte d'eau de trop. Västeras est une petite ville tranquille, alors dès qu'il se passe quelque chose, tout le monde est rapidement au courant. Et je refuse, entends-moi bien, d'entendre une nouvelle fois que quelqu'un t'a vue avec des gens peu respectueux, à traîner dans les bars. Je ne peux pas concevoir que tu fasses quelque chose comme cela, Ivy. Tu es ma fille, et tu dois te comporter comme tel. Tu ne peux décemment pas faire ce qui te passe par la tête. Cette lettre est le dernier avertissement que je te donne. Si même le lycée commence à être au courant de tes débordements, alors nous prendrons la même décision que les Shoeas : la pension dans un lycée très loin d'ici.

Elle s'arrête un instant, à bout de souffle, avant de reprendre sans que je n'aie pu prononcer un mot.

-J'en ai assez que tu gâches ma vie depuis ta naissance, siffle-t-elle.

Durant tout son monologue, je suis restée de marbre, ses reproches passant au-dessus de ma carapace d'acier. Mais cette phrase est celle de trop. C'est celle qui me brise de l'intérieur, me fait faillir bien que je tente de ne rien montrer. C'est la seule qui me fasse de l'effet, parmi tout ce qu'elle peut dire. Un frisson me parcourt l'échine, alors que je tente de maîtriser les larmes qui montent dans mes iris bleus.

Je passe à côté d'elle sans la calculer, avant de gravir les escaliers à toute allure, mon sac sur le dos. Je ne m'arrête qu'une fois dans ma chambre, où je m'écroule sur le grand lit, la tête dans les oreillers. Les yeux plongés dans le noir, je respire lentement afin de ne pas me laisser submerger par les émotions qui me rongent.

« Ne pas y penser. Faire le vide », me répété-je en inspirant. Ce n'est rien, après tout. Il faut que je m'en convainque. Mais au fond de moi, je sais que non, justement, ce n'est pas rien. Cette phrase est l'une des plus douloureuses que des parents puissent asséner à leurs enfants.

« J'en ai assez que tu gâches ma vie depuis ta naissance. »

Les larmes coulent le long de mes joues, sans que je ne puisse les retenir. Depuis combien de temps n'ai-je pas pleuré ? Depuis quand ne me suis-je pas laissée aller de cette manière ? Je replie la couverture sur mon dos et me roule en boule, laissant les billes salées dévaler le long de mes pommettes. Pour une fois, je laisse mon masque sarcastique et impénétrable tomber, redevenant cette petite fille qui n'espère que la reconnaissance et l'amour de ses parents.

Les sanglots qui me prennent rendent ma respiration saccadée, mais je m'en moque. La souffrance s'extirpe de mon être, s'envolant dans l'air de la pièce, alors que je me tiens le ventre à deux mains, tant cela m'est douloureux. J'aimerais que cette sensation s'éloigne le plus possible, je voudrais la tuer afin qu'elle me laisse en paix. Les mots de ma génitrice cognent contre mon crâne déjà douloureux.

Je finis par m'endormir, épuisée à force de laisser les pleurs m'envahir. Avant que je ne sombre complètement dans les brumes des rêves, une dernière pensée me vient à l'esprit.

Nathan n'est pas le seul à souffrir de son silence.


*****

Hey ! Voilà le nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plu ! Comme on peut le voir, la relation Ivy-Nate avance progressivement... Et puis vous êtes gâtés, vous avez le droit à un énorme indice sur le secret d'Ivy.

Des idées sur ce qui va se passer ensuite ? Je vais avoir besoin d'un peu de temps pour mettre toutes mes idées en place et faire le plan des prochains chapitres, parce qu'il y a tellement de choses à raconter que je ne veux pas partir dans tous les sens et vous perdre. Alors j'espère poster le prochain chapitre le week-end prochain, mais rien n'est sûr !

-Valentine

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