[Eldarya] Le Secret des Moraï

By ZakariasKedaltekh

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Lancez vous dans l'exploration des Terres d'Eldarya, vivez une aventure épique, rencontrez de merveilleux per... More

Souvenirs, souvenirs...
Prologue - La Fête du Cristal
Chapitre 1 - Un cœur qui bat
Chapitre 2 - J'y réfléchirai
Chapitre 3 - Origines
Chapitre 4 - La Source de notre magie
Chapitre 5 - Une Perturbation dans le Maana
Chapitre 6 - Une Visite Impromptue
Chapitre 7 - Perte de contrôle
Chapitre 9 - Embuscade
Chapitre 10 - De l'Autre Coté du Masque
Chapitre 11 - Un Repère dans les Ténèbres
Chapitre 12 - La Mission
Chapitre 13 - Le Voile de la Réalité
Chapitre 14 - Ce qu'ils cachent sous Terre
Chapitre 15 - Le Complot
Chapitre 16 - Une Chute Dramatique
Chapitre 17 - Un petit Biscuit ?
Chapitre 18 - Pendant ce temps là...
Chapitre 19 - La Goutte de Trop
Chapitre 20 - Des Milliers de Papillons
Chapitre 21 - Quand les Rochers se Mettent à Courir
Chapitre 22 - Un Nouvel Ami
Chapitre 23 - La Meute aux Trousses
Chapitre 24 - Le Combat dans les Ruines
Chapitre 25 - Le Journal de Bord
Chapitre 26 - Parce qu'il faut bien mourir un jour
Chapitre 27 - La Fonte des Glaces
Chapitre 28 - La Seule Condition
Chapitre 29 - Le Chant des Dryades et le Dé à Coudre
Chapitre 30 : Rencontre Sylvestre
Chapitre 31 - Le Glas des Sylphes
Bonus du chp 31 - par Analah
Annonce et questions
Chapitre 32 - Demain dès l'Aube...
Bonus du chp 32 - par Analah
Chapitre 33 - Les Clapotis du Lac d'Argent
L'interview à Triple Voix
Chapitre 34 - Que les Étoiles m'en soient Témoins
Chapitre 35 - La Perfection Incarnée
Chapitre 36 : Le Commencement
Chapitre 37 : Des Cris dans la Nuit
Chapitre 38 - Cernunnos ou le Bon Augure
Chapitre 39 - L'Impact
Chapitre 40 - La Tanière des Ombres
Chapitre 41 - Le Plan
Chapitre 42 - Puis-je t'embrasser ?
Chapitre 43 - Le Secret des Moraï
Chapitre 44 - Le Coût de la Victoire
Épilogue - Ici ou dans une autre vie
Foire aux Questions
Vos Fanarts du Secret des Moraï

Chapitre 8 - La Filature

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By ZakariasKedaltekh

Je traverse le QG à vive allure, ne prêtant aucune attention aux rares personnes que je croise. La chaleur de cette fin d'après-midi est étouffante. Nous sommes au printemps et pourtant j'ai bien l'impression d'être en plein mois d'août, avec ces températures abominables avant les orages et les moussons de l'automne. Aujourd'hui est vraiment pire que les jours précédents. Je ne me suis pas rendue compte de la montée fulgurante du thermomètre depuis ma petite chambre à l'abri des murs épais et frais de la forteresse.

Quel bonheur de sentir les rayons cuisants du soleil sur ma peau. J'en frissonne. Si je n'étais pas aussi pressée, je me laisserai sûrement tenter à aller lézarder, là, dans l'herbe de l'Allée des Arches. Mais je n'ai pas que ça à faire. Aussi, je ne ralenti même pas ma course en envisageant la Grande Porte.

Une chance pour moi, Jamon n'est pas à son poste. J'imagine que lui aussi a d'autres Jipinkus à fouetter. Tant mieux, ça m'évite de perdre du temps en prétextes bidons pour sortir du QG. Je me faufile donc, ni vue, ni connue, dans les grandes plaines.

Alors que je me lance à la poursuite des deux Ombres, je suis prise d'un irrépressible sentiment d'hésitation. Un peu comme si j'avais la certitude d'être sur le point de faire une grosse bêtise. J'abandonne ma mission au Refuge, je déserte mes devoirs. Est-ce qu'Ezarel va m'en vouloir quand il se rendra compte que je lui ai fait faux-bond ? Et les autres ! Ils vont fulminer quand ils s'apercevront de mon absence. Quelle chance que Miiko ne soit pas en mesure de me pourchasser ! Oh bon sang, je m'écœure moi-même à être soulagée du malheur de la kitsune. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise personne ? Je suis ignoble ! Je mérite de vivre un enfer pour m'être réjouie du malheur d'autrui !

Sans ralentir la cadence de mes jambes, je secoue la tête pour chasser ces mauvaises pensées de mon esprit. Plus tôt, j'ai repéré la direction dans laquelle se dirigent Chrome et Nevra, mais je ne les ai pas encore en vue. Je n'ai donc pas le temps d'avoir des états d'âme et de me poser des questions sur le bien fondé de ma pseudo-fugue. Parce qu'il n'y en a aucun, c'est évident ! Je pars sur une impulsion tout ce qu'il y a de plus égoïste. Un geste irréfléchi mais irréversible à la vue de l'éloignement de la seule personne capable de me maintenir à flot. De toute façon, il est trop tard pour faire demi-tour, même si j'en avais le cœur.

D'une part, je serais obligée d'expliquer ma sortie tardive du QG, et également la raison pour laquelle je suis restée enfermée toute la journée. Parce que je suis certaine qu'avec ma chance, je me ferai intercepter sur mon retour. L'aller avait été trop facile, la bonne fortune ne pouvait pas être de mon coté deux fois de suite. D'ailleurs, que mon karma m'aie permit de passer les portes sans encombre devait être un signe !

D'autre part, je ne peux me résigner à encaisser de nouveau les assauts bruyants que j'ai subit la nuit dernière. Nevra a su me sortir de ma torpeur. Je suis terrifiée à l'idée que ça se reproduise. Et je veux pouvoir compter sur mon Chef de Garde si le cas se présente.

Les hautes herbes de la plaine me fouettent les jambes nues dans ma course et m'arrivent à la taille. Le bon coté, c'est que je suis naturellement à moitié dissimulée. Je suis déjà hors d'haleine à cause de mon allure effrénée, quand j'aperçois les garçons au loin.

Aussitôt, je ralenti et recouvre mon souffle en me calant sur leur rythme de marche. Ils ne sont plus qu'à une centaine de mètres de l'orée de la forêt, je me dépêche de m'approcher d'eux pour ne pas les perdre dans les arbres, mais je garde une distance respectable pour ne pas me faire repérer. Les deux garçons semblent entretenir une discussion plutôt animée. Du moins, Chrome parle tout en gestuelle. Nevra, s'il lui répond, est inaudible depuis ma position. Je ne perçois que les éclats de voix du jeune loup, d'où je suis.

Je me demande bien de quoi ils peuvent discuter. Je sais, la curiosité est un vilain défaut. N'empêche que j'aimerais bien savoir ! Est-ce qu'ils parlent de la mission qui leur a été assignée ? Comme je m'y incruste malgré eux, j'aimerais quand même savoir de quoi il retourne. En tout cas, Chrome à l'air d'être excité comme une puce au fait d'être en binôme avec Nevra. Il gesticule, sautille et s'exclame autour de son chef. Je ne peux retenir un sourire amusé devant la discrétion exemplaire du jeune Ombre.

Alors que les garçons abordent la frontière des sous bois, Chrome pivote sur lui même pour scruter la plaine. Brusquement, je me jette à plat ventre le plus gracieusement possible dans les hautes herbes. Me voilà complètement dissimulée. J'espère seulement que Chrome ne m'a pas vu. Se sentait-il suivit ? Mon cœur bat la chamade et mon visage en sueur est poisseux de poussière. Je manque vraiment de délicatesse, je me demande comment j'ai pu atterrir dans la Garde de l'Ombre. Si je me fais attraper, je vais en prendre sévèrement pour mon grade !

Après quelques instants de silence, je parviens à calmer mon rythme cardiaque et me relève doucement, telle une lionne traquant le petit zèbre innocent dans la savane. Je me masse les côtes, je me suis vraiment jetée par terre comme une brute. A tous les coups, demain, j'aurai des bleus...

Un sourire victorieux se dessine sur mon visage. Je jubile intérieurement. Chrome me tourne à nouveau le dos et suit Nevra. Ensemble, ils pénètrent dans la forêt. Je suis vraiment trop forte ! Il n'y a vu que du feu. Je suis parvenue à échapper à l'œil de lynx des maitres en matière d'espionnage et de traque. Je me vois déjà les chambrer, plus tard ! Je me congratule toute seule, reprenant ma route, à demi accroupie. Il faudrait pas qu'ils me sèment maintenant, quand même. Mes jambes tremblent un peu sous l'excitation de cette filature et je dois me ressaisir pour ne pas me laisser prendre au jeu. Parce que ce n'en est pas un.

Étant plus jeune, je jouais beaucoup avec mes cousins à la Chasse à l'Homme. On se munissait de sarbacanes, de frondes et autres petites armes de jet "inoffensives" et nous nous traquions dans les bois de la propriété familiale. J'adorais ça ! Suivre une piste, la remonter jusqu'à tomber sur ma victime et l'acculer dans ses derniers retranchements pour la faire prisonnière. Il fallait faire preuve de patience et de ténacité pour enfin pouvoir jouir de la victoire !

Sauf que là, bizarrement, je me sens dans le rôle du chasseur et du chassé. C'est bien moi qui traque les deux hommes, mais c'est aussi moi qui ne dois pas me faire attraper. L'enjeu est trop important pour que je ne commette le moindre impair. Il faut que je parvienne à les suivre discrètement suffisamment loin pour que la distance qui nous sépare du QG soit trop grande pour qu'ils m'y renvoient, une fois découverte. Je ne pense pas que Nevra m'ordonne de rebrousser chemin, seule en pleine forêt, jusqu'au Refuge d'Eel, s'il y a plusieurs jours de marche. Du moins, j'espère. Et bien évidemment, je compte sur le fait qu'ils n'aient pas que ça à faire que de m'escorter jusqu'à ma chambre douillette. Ainsi, si j'arrive à me faire toute petite assez longtemps, ils n'auront d'autre choix que de me garder avec eux. Oh que je suis diabolique !

Lorsque j'arrive à mon tour à la frontière des bois, je jette un regard en arrière pour estimer ce que je m'apprête à quitter. Étrangement, une seule chose me vient à l'esprit. Un sourire. Le sourire fin et timide qu'affichait l'Elfe à la chevelure bleutée lors de ce moment magique dans son labo avec ses pétales d'églantine. Mon cœur se serre lorsque je réalise que la dernière chose que je lui ai dite était une vacherie. Allons. A quoi bon culpabiliser ? Je suis une jeune adulte maintenant, et je dois me montrer forte et assumer les conséquences de mes actes. Je souffle, résignée, et me tourne vers les bois ; je sais que toute marche en arrière est impossible à partir de là.

Je franchi alors la dernière ligne dégagée de la plaine et m'enfonce dans les profondeurs de la forêt, sur les talons des deux Ombres. La luminosité de cette fin de journée donne un aspect orangé presque irréel, tout autour de moi. L'atmosphère ainsi créée me met en confiance malgré les menaces potentielles que chaque arbre, chaque taillis peut camoufler.

Je marche de bon pas pour me rapprocher de mes cibles tout en prenant bien soin de ne pas faire trop de bruit. Autant dire que ce n'est pas chose aisée sur ce type de terrain. Entre les brindilles, les fougères, les ronces et les toiles d'araignées qui m'agressent, je suis vernie. Et encore, je n'ai pas à subir le tapis de feuilles mortes bruyantes de l'automne !

Je ne vois plus les garçons. Ce serait trop risqué de m'approcher davantage. Je n'ai cependant pas de mal à m'orienter au son, Chrome continuant de jacasser comme une pie. Je les suis comme ça un bon moment. Je ne prends presque plus garde aux bruits que je peux faire. L'air se rafraichi et la luminosité se radouci. Non pas parce que la nuit tombe, mais parce que nous avançons toujours plus loin dans la forêt profonde. Les arbres se font plus denses, le paysage est plus épais. Inconsciemment, je réduis la distance qui me sépare de Chrome et Nevra. L'atmosphère ici est oppressante et menaçante. Sans pour autant affirmer que je me sens observée, j'ai l'impression que je ne suis pas seule, là, tapie dans les ombres.

L'épaisseur des feuillus m'offrent d'excellentes cachettes quand par inadvertance, je m'approche un peu trop de mes "proies". Dans ces moments-là, quand je suis accroupie tout près d'eux, je parviens à saisir quelques brides de conversation. Chrome ne s'arrête-t-il donc jamais ? Je comprends bien vite qu'il essaye d'impressionner Nevra. Il lui raconte ses mésaventures qu'il a pu rencontrer lors de ses différentes missions. J'ai presque l'impression qu'il tente de justifier le fait que ses quêtes durent toujours plus longtemps que prévu.

Pour une fois que j'arrive à entendre un peu leur conversation -à sens unique d'ailleurs- j'aurais bien aimé qu'ils parlent un peu de l'objectif de mission.

Les histoires de Chrome se tarissent à la même allure que le déclin du soleil. Bientôt, l'astre solaire s'avachit au loin, derrière la cimes des arbres et ses rayons ne percent plus à travers la dense végétation de la forêt profonde. Heureusement pour moi, mon chemin est éclairé par l'immense disque argenté qui s'élève dans la nuit. Ce soir, c'est la pleine lune et cette obscurité rayonnante me rassure un peu quant aux bruits qui m'entourent. Je sais que c'est stupide, mais je me dis que "voir" la menace arriver me permet de mieux l'appréhender. Des hululements, grognements et autres sons indescriptibles me parviennent aux oreilles. S'ajoute à cela un grondement sonore dont je ne détermine pas tout de suite la provenance. Le tonnerre ? Par réflexe, je lève les yeux au ciel. Pas d'orage, l'étoffe noire sertie de milliers de petits diamants scintillants ne montre aucune zébrure menaçante. Je me sens vraiment débile quand je comprends que je suis l'auteur de ce vacarme.

Mon ventre crie famine. Et Ôh combien je me sens bête d'avoir oublié d'emporter de quoi manger dans ma course.

-Double cruche ! m'assené-je en sifflant, avant de me terrer à nouveau dans le silence.

Ça doit bien faire quelques heures que je file au train des deux bruns. Je me maudis de ne pas avoir pensé à emmener un morceau de pain. Je me maudis de ne pas avoir pris le temps de m'habiller en vue d'une escapade en forêt. J'ai remis la jupe fendue Sunny Flowers sur laquelle j'avais craqué au marché et le petit top qui va avec. Cette tenue était si jolie, là, sur le mannequin en bois des Purrekos qu'Alajea me l'avait offerte, en constatant que j'étais aussi fauchée que les blés. Je l'avais remercié mille fois pour ce cadeau, même si elle ne saisissait pas ce que ça signifiait pour moi. Dans mon monde, je ne croulais pas sous les richesses. Ma famille, oui, mais pas moi. J'ai appris de cette façon la valeur des choses. Malgré cette aisance financière chez mes proches, les cadeaux étaient très peu courant, si bien que quand la jolie sirène m'a acheté cette superbe tenue aux couleurs flamboyantes, sans aucune autre pensée que me faire plaisir, j'en avais été émue aux larmes.

Maintenant, je me sens moins maligne avec ma jolie jupe à crapahuter dans les buissons. J'en suis là de mes divagations quand les garçons marquent une pause. Pendant que Chrome scrute les environs à l'affut d'un quelconque gêneur, Nevra commence à déballer quelques affaires. Visiblement satisfait de sa ronde, mon jeune ami à mèches écarlates retourne près de son chef.

Il ne leur faut pas beaucoup de temps pour établir le campement. Bientôt un petit feu crépite joyeusement, encadré de quelques pierres. Et moi, je suis planquée comme une fugitive dans un bosquet. Et je crois qu'il y a des touffes d'orties pour ne rien arranger ! J'essaye de m'installer comme je peux pour ne pas avoir de démangeaisons à mon réveil. Mais rien n'y fait, je ne suis pas fan du camping sauvage. Je sens que la nuit va être très très longue.

Ah, comme je regrette mon grand lit douillet, dans ma chambre confortable et loin de toutes ces bestioles que j'entends grouiller tout autour de moi.

C'est là que je réalise mon inconscience. Et s'il y avait encore des Boggarts qui traînaient autour du QG ? Normalement, Valkyon et ses hommes s'en sont chargé. Mais si l'un d'eux avait réussi à passer entre les mailles du filet ? Si l'un d'eux rôdait dans la forêt profonde ? S'il lui venait à l'idée de venir m'attaquer pendant mon sommeil ?

Je porte mes mains à ma bouche pour étouffer un gémissement de frayeur. Et si les Boggarts étaient les créatures les moins terrifiantes de la forêt ? Tout en essayant de dominer ma peur et mes angoisses, je tâche de trouver une position à peu près confortable pour passer la nuit. J'attrape ma besace et la cale contre un tronc qui me semble plutôt solide et y appose ma tête. Quand je constate que le bois ne fléchi pas, je lui impose mon poids tout entier. Oh mazette ! Mais quelle godiche je fais !!

-Ahh !! M'écrié-je, dans ma chute.

Le tronc n'en n'était pas un. Et il a cédé sous mon poids. Alors me voici, vautrée comme une greluche, les quatre pattes en l'air, à la vue des deux Ombres, qui ont cessé tout mouvement lors de mon entrée spectaculaire.

Ils m'observent d'abord comme si c'était l'Oracle qui était apparu devant eux : Les yeux ronds comme des billes et la mâchoire inférieure qui se décolle du reste de la tête. Puis Nevra affiche un regard triomphant et un sourire satisfait sur son visage d'albâtre. Chrome a l'air plus que contrarié. Ne pouvant plus me cacher nulle part, je me redresse avec toute la grâce dont je suis capable et me frotte la nuque en m'approchant d'eux.

-Haha, j'ai gagné, jubile Nevra.

Je ne comprends pas, j'interroge Chrome du regard. Qu'est-ce qui peut bien provoquer cette hilarité chez notre chef.

-Merci, Waïtikka ! T'assures vraiment pas ! me fâche le jeune loup. J'avais parié que tu tiendrai au moins jusqu'à l'aube.

Ils m'avaient grillé ? Depuis le début, si je comprends bien ? Et ils m'ont laissé crapahuter tout du long en pariant sur ma capacité à tenir le coup ? Vraiment ? Mon amour propre en prend un coup, mais à la réflexion, ça ne m'étonne pas outre mesure. C'était même plutôt étrange qu'ils ne me pistent pas avant ma vautre.


-Waïtikka ! Plus un geste ! Ne bouge pas d'un poil ! me somme mon chef.

Je me pétrifie. Pourquoi me parle-t-il sur ce ton tout d'un coup. Okey, je débarque dans leur mission et contre leur volonté, mais de là à me parler comme si j'étais un vulgaire caniche nain à poils teints...

Sauf que quand je reporte mon regard sur eux, leur comportement a changé du tout au tout. Ils paraissent tous les deux transis peur, la rage aux yeux. Nevra. Et Chrome. Transis de peur. Qu'est-ce que j'ai fais, bordel ?

Je me rend compte que je ne suis pas la cause de ce soudain changement quand j'entends un bruit dans mon dos. Un grondement guttural et menaçant au possible qui me fait frissonner de panique. Un grognement affamé Ôh combien plus intimidant qu'un ridicule petit Boggart.

-Maman, qu'est-ce qu'il m'a prit de m'engouffrer dans cette mouise ?!




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