[Eldarya] Le Secret des Moraï

Oleh ZakariasKedaltekh

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Lancez vous dans l'exploration des Terres d'Eldarya, vivez une aventure épique, rencontrez de merveilleux per... Lebih Banyak

Souvenirs, souvenirs...
Prologue - La Fête du Cristal
Chapitre 2 - J'y réfléchirai
Chapitre 3 - Origines
Chapitre 4 - La Source de notre magie
Chapitre 5 - Une Perturbation dans le Maana
Chapitre 6 - Une Visite Impromptue
Chapitre 7 - Perte de contrôle
Chapitre 8 - La Filature
Chapitre 9 - Embuscade
Chapitre 10 - De l'Autre Coté du Masque
Chapitre 11 - Un Repère dans les Ténèbres
Chapitre 12 - La Mission
Chapitre 13 - Le Voile de la Réalité
Chapitre 14 - Ce qu'ils cachent sous Terre
Chapitre 15 - Le Complot
Chapitre 16 - Une Chute Dramatique
Chapitre 17 - Un petit Biscuit ?
Chapitre 18 - Pendant ce temps là...
Chapitre 19 - La Goutte de Trop
Chapitre 20 - Des Milliers de Papillons
Chapitre 21 - Quand les Rochers se Mettent à Courir
Chapitre 22 - Un Nouvel Ami
Chapitre 23 - La Meute aux Trousses
Chapitre 24 - Le Combat dans les Ruines
Chapitre 25 - Le Journal de Bord
Chapitre 26 - Parce qu'il faut bien mourir un jour
Chapitre 27 - La Fonte des Glaces
Chapitre 28 - La Seule Condition
Chapitre 29 - Le Chant des Dryades et le Dé à Coudre
Chapitre 30 : Rencontre Sylvestre
Chapitre 31 - Le Glas des Sylphes
Bonus du chp 31 - par Analah
Annonce et questions
Chapitre 32 - Demain dès l'Aube...
Bonus du chp 32 - par Analah
Chapitre 33 - Les Clapotis du Lac d'Argent
L'interview à Triple Voix
Chapitre 34 - Que les Étoiles m'en soient Témoins
Chapitre 35 - La Perfection Incarnée
Chapitre 36 : Le Commencement
Chapitre 37 : Des Cris dans la Nuit
Chapitre 38 - Cernunnos ou le Bon Augure
Chapitre 39 - L'Impact
Chapitre 40 - La Tanière des Ombres
Chapitre 41 - Le Plan
Chapitre 42 - Puis-je t'embrasser ?
Chapitre 43 - Le Secret des Moraï
Chapitre 44 - Le Coût de la Victoire
Épilogue - Ici ou dans une autre vie
Foire aux Questions
Vos Fanarts du Secret des Moraï

Chapitre 1 - Un cœur qui bat

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Oleh ZakariasKedaltekh

De ma remontée dans la grotte sous-marine, je ne me souviens que de peu de choses. Ma perception était brouillée, seules les sensations persistent. Cette douleur, lacérant ma gorge et m'empêchant d'appeler Chrome à l'aide. C'était comme si j'avais respiré des lames de rasoir. Et puis ce poids sur ma poitrine, m'écrasant et m'étouffant. Je me souviens de l'obscurité lorsque j'ai clos mes paupières. Je me souviens de l'eau glacée sur ma peau nue. Cette eau glacée qui allait être mon tombeau. Je me suis vu mourir, si misérablement et pourtant...

C'était sans compter sur cette main qui m'a extirpée du liquide gelé. Je me souviens qu'on a appelé mon nom, à plusieurs reprises :

-Waïtikka ! Waïtikka ! Réveille-toi ! insistait la voix familière.

Je n'avais cependant pas trouvé la force d'ouvrir les yeux.

Et puis finalement, je me suis sentie... mieux. Oui, tout simplement mieux. Quelque chose m'a recouvert. Quelque chose de doux et chaud. L'odeur m'était familière sans que je puisse l'identifier. C'était un subtile mélange d'odeurs de fleurs, d'écorces et d'un élément plus artificiel. Je ne saurais dire lequel.

Je me suis laissée bercer. J'étais tellement fatiguée. Je me suis accrochée de toutes mes forces à mon "berceau". J'étais bien, vraiment.

J'avais calé ma tête sur une surface tiède, et j'écoutais le son qui résonnait dedans. Je me suis endormie sur les battements en trois temps de ce... tambour tribal ?

Ce qu'il s'est passé ensuite est très vague. Je me souviens avoir aperçu des visages. Ykhar, Eweleïn et Alajéa au dessus de moi, le regard inquiet.

Parfois, je voyais Ezarel, tantôt m'observant, les sourcils froncés, tantôt endormi, la tête posée sur mon bras. Je n'ai aperçu aucun des autres garçons, ce qui me laisse à penser que les visions d'Ezarel n'étaient que le fruit de mon imagination. Je suppose que son humour me manque...

***********

J'ai la gorge sèche, les lèvres qui tirent et la luminosité du jour m'éblouit lorsque j'ouvre les yeux. J'essaye de me redresser sur ma couche mais la douleur des courbatures m'extirpe un gémissement malgré moi.

Eweleïn accourt.

-Waïtikka, tu es réveillée !

-Eweleïn ? Que s'est-il passé ?

-Tu ne te souviens de rien ? s'étonne-t-elle.

-C'est très confus, expliqué-je.

Elle porte ses longs doigts fins à son menton.

-Hum, le traumatisme que tu as vécu peut justifier ce trouble dans ton esprit.

Elle s'assoit alors près de moi et me prend la main, d'un air plus grave.

-Tu te souviens de ton voyage marin avec Chrome ?

-Oh mon dieu ! Chrome ! Est-ce qu'il va bien ? m'écrié-je. Je l'ai perdu dans la grotte, j'ai essayé de l'appeler mais je n'arrivais plus à parler.

Je me sens terriblement coupable de ne pas avoir penser à demander des nouvelles de Chrome aussitôt après avoir ouvert les yeux. J'espère qu'il s'en est mieux tiré que moi.

-Chrome va bien, Waïtikka. Ne fais pas cette mine déconfite.

Je plonge mes yeux dans les siens, pour m'assurer qu'elle ne cherche pas seulement à me réconforter. C'est étrange : je la vois floue, soudainement.

-Je... je... Eweleïn, je n'arrivais plus à rien. Mon corps ne m'obéissait plus.

La douce infirmière me caresse la joue de son pouce pour essuyer une larme silencieuse.

-Les effets de la potion de Sironomagie se sont estompés avant que tu n'atteignes la surface, me confie-t-elle. C'est pour ça que ton corps te refusait tout mouvement.

Je ne comprends pas. Si c'était vrai, je ne devrais pas être là.

-Dans ce cas, interrogé-je, comment suis-je remontée à la surface ?

C'est une autre voix qui m'a répondu, d'un ton cassant :

-C'est MOI qui t'ai sorti de l'eau.

-Ezarel ! m'écrié-je en tournant la tête vers lui.

-Si je n'avais pas plongé pour te récupérer, tu te serais noyée, petite sotte ! Et je déteste l'eau, surtout quand elle est froide.

Oh, je ne m'attendais pas à un "bonjour" aussi glacial. Pourquoi est-il en colère ?

-Ezarel, excuse-moi... je...

-Qu'est-ce qui vous a pris de vous transformer en sirènes ? Vous vouliez faire du tourisme ?

-Eh bien, c'est à dire que... bafouillé-je. Ça me paraissait être une bonne idée. Ça a fonctionné, non ?

-C'était très risqué ! me réprimande-t-il.

Je comprends sa colère. Je suis d'accord avec ce qu'il me dit. C'est vrai que c'était risqué, mais je vais bien. Chrome va bien. Où est le malaise ? Ne me dites pas que...

-Ezarel, tu t'es inquiété pour Chrome et moi ?

Aussitôt, il fait la moue en soulevant un sourcil.

-Pas du tout, s'empresse-t-il de répondre.

-Tu mens très mal, Ezarel, raille Eweleïn.

Puis se penchant vers moi, l'infirmière me chuchote suffisamment fort pour s'assurer que l'elfe aux cheveux bleus l'entende :

-Il a passé tes deux jours de coma à ton chevet. J'ai dû faire appel à Miiko pour le chasser de mon infirmerie.

J'en reste pantoise. Ezarel ? Inquiet. Pour moi ? Lui qui passe son temps à bien me faire prendre conscience de mon insignifiance dans ce monde de faery...

Eweleïn l'a visiblement gêné. Ezarel ne dit rien. Ce n'est pas souvent qu'on arrive à lui clouer le bec. Ou bien ne souhaite-t-il tout simplement pas démentir.

Avec l'aide d'Eweleïn, je me sors des couvertures pour faire face à Ezarel, debout. Le rouge me monte aux joues quand je me rends compte que je ne suis pas décemment vêtue.

Un débardeur et un shorty blanc pour toute tenue. Ezarel ne semble pas y prêter attention. Tant mieux. Il garde le regard dans le vague, quelque part, derrière moi. Je m'approche de lui et penche la tête pour capter son attention.

-Tu t'es vraiment inquiété pour moi ? Je veux dire, réellement ?

L'elfe plonge ses yeux dans les miens. Ses yeux verts avec cette lueur de malice qui lui est propre. Bon sang, je n'avais jamais remarqué que ses yeux étaient si beaux, si bien que je me laisse happer par son regard.

Mais la rudesse de ses paroles tranche violemment ce lien qui commençait à se tisser.

-Évidemment ! Tu es le meilleur sujet de moquerie qui m'ait été donné d'avoir.

Puis il affiche son sourire canaille. Je le reconnais bien là. Ezarel, pareil à lui même.

-Tu es tellement bourrée d'imperfections, ajoute-t-il, que tu en deviens presque parfaite.

Whow whow whow ! Minute, papillon ! C'est un compliment qu'il vient de me faire ? Détourné, c'est vrai, mais quand bien même ! C'est si rare que je savoure l'instant.

-Merci, lui soufflé-je, émue aux larmes.

-Hé ! s'exclame-t-il, étonné par ma réaction. J'ai dit "presque". Tu es loin d'être vraiment parf...

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase. Je sais bien qu'il déteste les démonstrations d'affection. En particulier quand c'est lui, le sujet. Mais c'est plus fort que moi : je me précipite sur lui et l'enlace.

-Non, je veux dire : merci. Merci de m'avoir sauvée, merci d'être resté pour veiller sur moi et merci de me remonter le moral. Merci pour tout, Ezarel.

Il reste figé pendant un instant, les bras écartés comme prit en otage. 

-Je te rappelle qu'on a pas gardé les Moogliz ensemble...

Mais alors que je m'attends à ce qu'il me repousse, je sens ses bras qui me rendent mon étreinte.

-De rien, murmure-t-il.

Je pose ma tête sur son torse et prends une profonde inspiration. Ce moment est tellement agréable sans ses piques et ses moqueries.

C'est quand je ferme les yeux que tout part en vrille. J'éprouve à nouveau la panique que j'ai ressenti en essayant de sortir de l'eau. Cette spirale de terreur et de froideur. Puis la main qui me tire de là. La main d'Ezarel... C'est là que je percute !

Je décolle ma tête pour lui poser la question.

-C'est toi qui m'a porté jusqu'ici, non ?

A son air étonné, je crois que j'ai vu juste.

-Tu étais complètement dans les vapes... comment peux-tu le savoir ?

Il jette un regard inquisiteur à l'infirmière en quête d'une réponse médicale. Que nenni !

-Je n'en savais rien, mais tu viens de me le confirmer, souris-je.

J'ai aussitôt droit à un regard noir. Okey, je m'explique, je vais pas le faire gamberger.

-Je me souviens avoir été bercée, ça sentait bon les fleurs sauvages et il y avait une musique tribale, aussi, enchainé-je.

Les deux elfes s'échangent un regard inquiet. A ma grande stupeur, Ezarel vient poser ses lèvres sur mon front. J'aurais pu être touchée par le geste, mais j'ai vite saisi. Je secoue la tête pour me libérer de lui.

-Non, je n'ai pas de fièvre, papa Eza' ! m'agacé-je.

-Hum, grogne-t-il. Plaide la folie quand Miiko t'interrogera.

-Oui, promis, ris-je exagérément.

Puis je reprends, plus sérieusement :

-Ezarel, tu ne vois pas ? C'est de toi que je me rappelle.

Vu le regard qu'il me jette, il va vraiment falloir que je lui fasse un dessin. Eweleïn, elle, a compris. Je le devine à son sourire.

-Tu me confirmes que tu m'as portée de la prison jusqu'à l'infirmerie, pas vrai ?

-Oui, c'est bien le cas.

-Quand tu m'as portée, je me suis sentie bercée, par le mouvement de tes pas, j'imagine. Je devais sûrement avoir le visage contre tes vêtements puisque tu portes cette même odeur de fleurs sauvages.

-Ça doit être les senteurs des potions que je fabrique. J'ai posé ma veste sur toi pour te réchauffer. Et puis parce que tu étais.... tu sais !

Ils ont vraiment du mal à prononcer ce mot, ma parole. Nue ! J'étais nue comme un ver, oui !

-J'imagine que l'odeur de mon labo a imprégné mes vêtements...

Je hoche la tête, frénétique. Il saisit enfin.

-Mais je comprends pas, grimace-t-il.

Hmpf ! C'était trop beau. Je suis quand même de corvée d'art plastique...

-Il n'y avait aucune musique, réfléchi-t-il.

Je souris. Il ne s'en rend donc pas compte ? Je m'approche de lui et pose la main sur son torse.

-La musique que j'ai entendu, Ezarel, c'est la tienne.

Les deux elfes restent stupéfait, comme s'ils n'avaient rien comprit de ce que je venais de dire.

-La musique de ton cœur, Eza', précisé-je.

Sait-on jamais...

Ils ne réagissent toujours pas... Je crois que je les ai cassés. Je ne vois pourtant pas ce qu'il y a de choquant. Puis d'un coup, Eweleïn éclate de rire.

-Ça, c'est de la blague drôle ! Tu devrais en prendre de la graine, Ezarel !!

-Je ne comprends pas. Qu'est-ce que j'ai dit ?

-Ezarel a un cœur de glace, il ne bat pas, m'assène Eweleïn.

Blasé d'être la cible des moqueries à son tour, Ezarel ignore la remarque de l'infirmière et m'explique :

-Le cœur des elfes bat très faiblement. Notre rythme cardiaque est très léger et inaudible à l'oreille. Il faut un appareil particulier pour l'entendre.

C'est impossible. Je refuse de le croire ! Je suis certaine de ce que j'ai entendu, quand même. Enfin... je suppose.

-Quelque soit ce que tu as entendu, reprend-il, ce n'était pas mon cœur.

Il est on ne peut plus sérieux, je ne décèle aucune trace d'humour dans sa voix. Et Eweleïn qui ricane encore dans son coin.

-Oh ça non, y a aucun risque, pouffe-t-elle. Ezarel, un cœur ! Je t'adore, Waïtikka !

Je la fixe un instant. Elle est là, pliée en deux, se tape le genou de la main. J'ai l'impression de voir un personnage tout droit sorti d'un dessin animé comique. Elle s'en donne vraiment à cœur joie. J'imagine qu'elle n'a pas souvent l'occasion de se moquer de son chef de Garde. Mouais... Je commence à moins l'apprécier, l'infirmière, moi...

-Pourtant je suis sûre de ce que j'ai entendu ! insisté-je.

A nouveau, je viens me coller à Ezarel. Je ne lui laisse pas le temps de ronchonner et j'applique mon oreille sur son torse.

Pendant un court instant, je crois devenir folle. En effet, sous mon oreille, c'est le silence absolu. Je suis sur le point de me retirer quand un son ne fait entendre.

-Je l'entends ! Vous voyez, je ne suis pas folle ! m'exclamé-je.

Eweleïn cesse de rire subitement et m'interroge :

-C'est impossible, combien de battements entends-tu ?

C'est quoi cette question ?!

-Euh... je... j'entends des séries de trois battements regroupés. En musique, ça donnerait deux croches, une noire et un soupir.

J'ai fais un peu de solfège, il y a quelques années. Je suis contente que ça serve, finalement.

Ezarel et Eweleïn me regardent fixement comme si je venais de leur dévoiler qui s'asseyait sur le Trône de Fer à la fin de la série...

-Ben quoi ?

-C'est pas normal, déclare l'infirmière, soudain plus sérieuse.

C'est effectivement pas un rythme cardiaque très normal, mais quand même de là à prendre cet air grave... Oh bon sang !

-Ne me dites pas qu'on vient de découvrir qu'Ezarel a une grave maladie du cœur ?!

Là, ils sont mit à rire tous les deux. Zut à la fin, qu'est-ce que je dis de drôle ? J'aimerais rire moi aussi !

-Non, me rassure Eweleïn, c'est notre rythme habituel. Je voulais dire que ce n'est pas normal que tu puisses le percevoir ! Nous-mêmes ne pouvons entendre le battement de nos congénères à l'oreille.

-Mais maintenant vous me croyez !

-Il faut en parler à Miiko, intervient Ezarel. C'est peut-être un indice sur ta nature de Faelienne.

Il m'attrape alors par le bras et commence à me tirer vers la sortie de l'infirmerie. J'ai beau résister, mes pieds nus glissent sur le sol.

-Aheum ! s'interpose Eweleïn. Ezarel, pourrais-tu la laisser s'habiller avant ?

L'elfe s'arrête net et m'examine brièvement de la tête au pieds. Je ne sais plus où me mettre. Je voudrais être une petite souris pour me cacher et ne plus jamais avoir à être vue en si petite tenue.

-Pourquoi ? Elle n'a plus sa peau de sirène, ça ne dérangera personne qu'elle se présente comme ça.

-Hey ! Ça va pas ? m'outré-je en tirant sur mon bras pour me libérer.

-De plus, insiste-t-il. Je suis sûr que tu seras au goût de Nevra, comme ça.

  J'interromps tout mouvement. Que cherche-t-il a dire par là ? Je ne veux pas être à son goût ! Déjà qu'il est assez lourd avec ses sous-entendus, alors si en plus, je me présente comme ça, je vais avoir du mal à être crédible pour repousser ses avances.

-Certainement pas ! Je ne veux pas être considérée comme un repas ! Laisse-moi m'habiller !

Aussitôt, Ezarel me lâche, manquant de me faire tomber à cause de l'élan que j'avais pris, et ouvre la porte, prêt à partir.

-Ce n'est pas mon intention non plus. Surtout pas par ce rapace, me glisse-t-il.

Je m'habille rapidement et je rejoins Ezarel dans la Salle du Cristal. Miiko, Valkyon, Ykhar et Kero sont là, eux aussi. Ezarel a déjà dû les briefer sur mes nouveaux "pouvoirs" puisque Miiko me demande d'emblée plus de détails.

Je lui raconte donc ma version, visiblement très similaire à celle que mon sauveur leur a servi.

On reste tous bien longtemps à discuter et à réfléchir sur ma situation. Kero et Ykhar cherchent dans leurs livres les différentes espèces de faeries qui pourraient avoir cette capacité d'audition. Il y en a tellement que je n'ai retenu aucun des noms qu'ils ont cité. Valkyon recense les créatures qu'il a combattu ou rencontré sur les champs de batailles qui présentent des similitudes. Ici encore la liste est longue.

Ezarel propose même de mettre au point une potion afin de détecter la souche de mon coté Faelien. Quelque chose qui provoquerait des réactions allergiques selon si je suis d'une espèce ou d'une autre.

Je mets vite le holà à cette brillante idée. Je ne veux pas me retrouver recouverte de pustules ou avec des membres supplémentaires...

Les débats ont continué jusque tard dans la nuit. Moi, je ne pensais qu'à une chose : mon lit !





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