- Come home - One Republic
- Hurt - Christina Aguilera
Leurs corps s'emmêlaient. C'était une sorte de tourbillon magique dans lequel chacun s'abandonnait. Lui, comme elle. Ils apprenaient à se connaître par le corps, et en s'imprégnant de l'esprit de l'autre. Ils se tenaient là, allongés sur ce lit, dans la pénombre de la chambre. Hayley plongeait ses yeux dans ceux de Niall, si bleus. Elle accomplissait enfin ce qu'elle avait rêvé de faire depuis ce jour où ils s'étaient embrassé dans la douche. Elle avait l'impression de voir clairement, le fin film opaque devant ses yeux ayant été désagrégé. Pour la première fois, elle le voyait réellement, et mon dieu comme il était beau. Son corps aurait été sculpté dans une pierre précieuse qu'il n'aurait pas été plus beau.
[...]
Le contact de ses lèvres contre les siennes faisait frissonner le jeune homme. Il posait ses mains dans le creux des reins de Hayley, qui se trouvait au dessus de lui. Ses mains étaient chaudes et irradiaient la peau de la jeune fille. Elle avait la sensation de brûler, que sa peau était incandescente. Elle brûlait de désir, de bonheur, de tout plein de sentiments confus. Elle lui mordillait le lobe de l'oreille, avant de faire glisser la pointe de sa langue dans le cou du jeune homme, puis sur son torse d'Apollon.
Niall n'arrivait plus à se concentrer à cause de ce qu'Hayley lui faisait. Elle bloquait ses pensées et le frustrait. Il se sentait libre et emprisonné en même temps. Emprisonné dans une étreinte charnelle qui l'emplissait de bonheur.
[...]
- Tu as passé une bonne nuit, Hayley ? souriait Liam.
- Merci, oui. répondait-elle calmement.
Il la prenait dans ses bras. Niall dormait toujours. Ce matin, Liam avait prévu quelque chose pour la jeune fille.
- Enfile quelque chose de chaud, on sort.
- Non, mais ... Je veux pas ! Je veux rester là moi.
- Ne discute pas ! Je t'emmène quelque part !
Alors ils partaient. Liam prenait le volant, c'était encore bien trop dangereux que Hayley conduise. Ils roulaient durant une bonne heure, écoutant de la musique, discutant.
La jeune fille se demandait où il pouvait bien l'emmener. La voiture se gara sur le parking d'un petit magasin éloigné de tout. On aurait dit un prêteur sur gage, ou un collectionneur. Le vendeur paraissait fou. Il avait des petits yeux bleus qui ne se fixait jamais plus de 5secondes sur le même objet, une grande barbe blanche.
Dans le magasin, tout un tas d'objet s'empilait les uns sur les autres. On avait du mal à différencier les rayons.
Liam dirigeait la jeune fille vers un "rayon" bien particulier. Sur une dizaine de mètres s'entassait des tas d'appareils photos, plus chers les uns que les autres. Ils n'étaient pas cher pour le nouveauté mais pour leur rareté. En effet, certains avaient appartenu à des célébrités -des photographes, des cinéastes. Certains dataient des années 20. Hayley n'en revenait pas.
- Je t'ai amené ici pour que tu choisisses celui que tu préfères. Je sais à quel point celui que tu as détruit comptait pour toi, et je me sentais coupable. Alors vas-y, choisis celui que tu veux, il est à toi.
Hayley ne savait pas quoi dire, elle les regardait, un à un, et ne savait pas lequel choisir.
[...]
Un cornet de glace à la main, un gobelet de chocolat chaud dans l'autre, Hayley se promenait avec Liam dans un parc. Il avait posé son bras sur ses épaules. Quelques photographes les suivaient, mais rien qui ne les dérangeât. Le calme régnait dans leurs esprits.