Amour forcer

THE END part 1

Leon: Alex! fit la voix de leon. Waldorf est au téléphone...Je crois que tu ferais bien de descendre!

Le lendemain matin, pendant le petit déjeuner, l'atmosphère était tendue. La veille, Jack Waldorf avait annoncé qu'il prendrait un vol pour Skiathos afin de récupérer sa fille. Alexandre l'avait calmement mis au défi de le faire et, à présent, tous attendaient sa venue avec une certaine inquiétude.

Malgré le bonheur que lui avait inspiré la déclaration d'Alex, Mia avait eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, cette nuit-là, en dépit de la tendresse dont il avait fait preuve et des mots rassurants qu'il n'avait cessé de lui répéter. Elle savait bien que son père ferait tout pour récupérer Suzanna, Et cette perspective la terrifiait.

Même Carole semblait avoir perdu son humeur  habituelle, Et le silence pesait sur tel une jour de deuil. Seule Suzanna, qui ne se rendait compte de rien, continuait à manger avec appétit et babiller avec animation. Soudain, la sonnerie du téléphone retentit, et Alexandre alla répondre.

Lorsqu'il revint il paraissait avoir recouvré son assurance, comme si la perspective d'un face-à-face inévitable l'avait stimulé.

Alexandre: C'était lui, dit-il simplement. Il arrive...Carole, emmène donc Suzanna voir ton studio... Tu pourras lui montrer comment on développer une photographie: je suis certain que ça la passionnera.

La petite fille approuva avec enthousiasme et suivit son inséparable amie, une tartine pleine de confiture à la main. Lorsqu'elle furent sorties, Alexandre se tourna vers Mia et la regarda gravement:

Alexandre: Je pense que tu devrait monter dans ta chambre. Je ne veux pas qu'il te voie...

Mia: Mais dis-moi au moins ce que tu compte faire, demanda la jeune femme qui sentait l'angoisse étreindre sa gorge.

Alexandre: Plus-tard...

Mia: Mais...,commença-t-elle

Alexandre: Mia, je t'en supplie, fais ce que je te dis, pour une fois, pria Alexandre d'une voie tendue. Ne me force pas à t'enfermer malgré toi...

Mia le regarda et, dans ses yeux noirs, elle lut cette expression de défi qui lui était si familière.

Mia: Je vois que je suis de nouveau en quarantaine, fit elle durement.

Leon: Sa voiture est en train de remonter l'allée annonça leon qui c'était approché de la fenêtre.

Alexandre: Bon sang, Mia! s'exclama Alexandre avec humeur.

Monte dans ta chambre!

Comme elle hésitait encore, il s'approcha d'elle et la prenant par les épaules, il la conduisit avec douceur mais  fermeté jusqu'au premier étage. Là, il l'assit sur son lit, s'agenouilla devant elle, et lui prit tendrement les mains: 

Alexandre: Ne complique pas les choses, murmura-t-il. Si tu me fais confiance tout ce passera bien...

A contrecoeur, Mia hocha la tête et le regarda quitter la chambre à grand pas. Elle entendit le bruit de la voiture de son père qui remontait l'allée et s'arrêtait devant la porte de la villa. Puis, la sonnette retentit, bientôt suivie par des voix étouffées et un claquement de porte. Luttant contre la nausée, la jeune femme se força à rester immobile.

Soudain la maison retomba dans le silence . Les minutes s'écoulaient comme des heures, et Mia sentait la peur s'insinuer par tous les pores de sa peau, se lover en elle comme une bête féroce qui la dévorait lentement. Au bout d'un moment, incapable de supporter plus longtemps cette attente, elle se leva  et sortit de la chambre.