chapitre 24

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Alexandre : ça ne va pas ? Demanda-t-il d'une voix un peu alarmée.
Mia: je...je pensais que tu étais parti,avoua-t-elle d'une voix tremblante. J'ai juste été surprise de te voir arrivée.
Alexandre : parti? répéta-t-il avec surprise. Pourquoi diable serais-je reparti? Je viens juste d'arriver !
Mia : je ne sais pas...je ne sais même pas pourquoi tu es entré dans ma chambre en plein jour...tu ne l'avais encore jamais fait...
Alexandre pâlir en percevant la nuance de reproche qui perçait dans la voix de la jeune femme. Mal à l'aise, il s'assit au bord du lit, la regardant gravement :
Alexandre : je suis peut-être dur,Mia ,reconnut-il,mais je ne suis pas un monstre que veux tu faire de moi...
Il y avait tant de gentillesse dans sa voix que Mia sentit fondre résistance. Oubliant les résolutions qu'elle avait prises, elle fondit en larmes. Elle percevait brusquement toute l'absurdité de leur situation. Tous deux étaient capables d'aimer, capables de se montrer tendres et prévenants... Mais son père avait fait d'eux des ennemis liés par un contrat qui les unissait et les déchirait tout à la fois.
Troublé,Alexandre, quand à lui, ne disait rien. Il se contentait de la serrer contre lui,comme s'il s'agissait d'une enfant, la laissant épuiser les larmes d'amertume qui avaient envahi ses beaux yeux verts. Lentement,les sanglots diminuer, et Mia sentit sa tristesse refluer pour céder la place à un sentiment de honte indicible. Avec un frisson ,elle s'écarta de lui.
Sans un mot,elle se leva et gagna ma salle de bains pour passer son visage sous l'eau froide. Alexandre la suivit des yeux, mais elle n'osa même pas regarder, affreusement gênée par la faiblesse dont elle venait de faire preuve. Elle se méprisant,à présent ,pour s'être montrée si lâche...
Mais,à partir de ce jour-là , les choses commencèrent insensiblement à changer. Contrairement à ce qu'elle avait  pensé, Alexandre ne l'abandonna pas pour se consacrer à son travail et à sa maîtresse. Au contraire, même, il commença à prendre ses repas avec elle. Ils se mirent à discuter longuement,et partirent à plusieurs reprises pique-niquer sur l'une des merveilleuse plages de l'île.
Quand elle eut besoin dune nouvelle garde-robe,il l'accompagna même toute la journée dans les magasins. Par contre, il tint parole et cesse de venir la retrouver le soir venu. Alors que Mia avait longtemps attendu ce moment , elle ne pouvait s'empêcher de regretter leurs jeux amoureux.
Alexandre fit venir à plusieurs reprises un médecin d'Athènes pour s'assurer que la grossesse de mia se déroulait bien.  Ce dernier lui recommanda un régime très strict, riche en protéines et en vitamines,et l'encouragea à continuer la natation , sport auquel elle s'adonnait avec délices depuis qu'elle était sur l'île.
Tandis que son ventre s'arrondissait doucement , Mia commença sans même s'en rendre compte parler à son futur bébé, lui promettant un bonheur qu'elle-même n'avait jamais vraiment connu . C'est ainsi qu'un jour, étendue sur son lit , elle bavarder tranquillement avec lui lorsque Sophia fit irruption dans sa chambre.

Sophie : une certaine Mme Leyton demande à vous parler,lui annonça-t-elle. Je lui ai dit que vous dormez mai  elle a insisté et m'a affirmé que c'était urgent ...
Mia se sentit aussitôt prise de panique,et se leva brusquement, folle d'inquiétude pour Suzanna. Tout en decrochant le telephone,elle priait pour qu'il ne fut rien arrivé de grave à la petite-fille. Mais elle ne tarda pas à voir ses craintes confirmées : Suzanna avait été hospitalisée à la suite d'une appendicite aiguë, et les médecins redoutaient des complications...
Aussitôt, la jeune femme boucla sa valise, emballant à la hâte quelques effets dont elle aurait besoin à Londres. Puis elle descendit pour éviter Helena qu'elle devait se rendre immédiatement en Angleterre.

Helena : mais monsieur sera furieux ! Affirma la gouvernante. Il a interdit que vous quittiez la propriété sans son autorisation !
Mia: je me fiche de ce qu'il en pensera , repliqua-t-elle furieuse.  Vous n'avez qu'à le contacter et lui dire que je dois partir tout de suite...
Alexandre : me contacter ? Fit alors sa voix derrière elle. Pour quelle raison, exactement ?
Mia se tourna vers lui. Elle se sentait comme prise en faute.
Mia: Alex ! Dieu merci, tu es là ! Suzanna ,ma soeur, a eu une crise d'appendicite aiguë...Je dois absolument aller la voir. Elle a besoin de moi...
Alexandre : son père est déjà auprès d'elle,je suppose, répond-il froidement. Quant à toi, tu dois te reposer. Il n'est pas question que tu entrepennes un tel voyage alors que tu attends un enfant...
Mia: mais elle a besoin de moi , répéta Mia. Elle n'a que sept ans...elle doit souffrir et se sentir terrifiée...il faut que je sois là pour la rassurer comme je l'ai toujours fait...
Alexandre : eh bien, cette fois,quelqu'un d'autre s'en chargera à ta place ! S'exclama Alexandre sur un ton qui n'admettait pas de replique. Écoute, Mia... je ne te comprends pas: tu te conduis envers tout le monde comme si rien ne comptait vraiment a tes yeux, tu ne dévoiles presque jamais une émotion véritable , chacun de tes mouvements, chacune de tes paroles sont pensés, pesés, médites... et voilà que, soudain, parce que ta soeur est malade,tu perds complètement de ta vue ta propre santé pour courir la rejoindre!je ne te comprends pas, vraiment...
Mia : je ne vois pas ce que tu veux dire, répliqua la jeune femme en le comtemplant avec stupeur
Alexandre: bon sang! Tu ne peux pas partir comme ça, sur un coup de tête... Suzanna a son père pour veiller sur elle . Elle n'a pas besoin de toi!
Mia : mais tu connais mon pere !s'ecria Mia. Crois-tu vraiment qu'il prendra la peine de rendre visite a une enfant qu'il passe son temps a ignorer ? Elle a besoin de moi,Alex!je dois absolument y aller...
Alexandre : pas question !  Tu es trop fatiguée pour voyager. Écoute...,ajouta-t-il d'une voix radoucie , je suis revenu plus tôt, aujourd'hui, parce que je pense que notre situation ne peut plus durer. Je voulais que nous partions  pique-niquer  tous les deux à l'autre bout de l'île pour pouvoir discuter tranquillement...je pense que nous devrions apprendre à nous connaître,a partager certaines choses... pour notre enfant, au moins...
Mia le dévisagea avec stupéfaction . S'il avait prononcé ces mots un autre jour que celui-ci,elle  aurait sans doute bondi de joie. Mais, en cet instant, elle n'avait qu'une envie :se rendre auprès de Suzanna pour la rassurer, la réconforter...
Mia : il est hors de question que je parte pique-niquer alors que Suzanna compte sur moi!déclara-t-elle d'une voix blanche.
Alexandre : pourtant, c'est exactement ce que tu vas faire, Mia déclara Alexandre. Ta soeur n'est pas sous ta responsabilité. Par contre,tu porte mon enfant, et il est hors de question que tu le mette en danger en te conduisant comme une imbécile. Alors , tâche de te montrer suffisamment adulte, et oublie ce voyage insensé. Si tu continues à être aussi têtue, je t interdirait définitivement  tout contact avec Suzanna, comme ton père me la recommender
Mia : je vois,fit-elle d'un ton glacial. Non seulement tu veux me garder prisonnière de cette île, mais tu es prêt à me séparer definitive des gens que j'aime... je savais que tu étais un monstre,Alexandre, mais j'ignorais encore a quel point!je suppose que c'est une façon pour toi de sauver la face...tu ne veux surtout pas qu'on sache que je porte ton enfant :ça te ferait honte,je suppose...
Alexandre : arrête ! S'exclama t-il d'une vois tremblante de rage. Tu ignores ce que je pense,et tu n'as pas le droit de me juger...maintenant, retourne dans ta chambre et prépare-toi pour ce pique-nique.
Mia : je n'irai pas déclara posément la jeune femme en defiant du regard.
Alexandre :je t'interdit de me parler sur ce ton !





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Il est gentil notre bipolaire Alexandre ...😈

Sinon bombe au prochain chapitre 😋je le poste lundi✌

Amour forcerWhere stories live. Discover now