chapitre 27

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Mia:et je suppose que tu vas te servir de cette information contre moi,conclut t-elle en le regardant droit dans les yeux .
Alexandre:cela sera-t-il nécessaire ? Répond-il posément.
Mia:je veux élever notre enfant, dit-elle d'une voix tremblante. Mais je ne garderai pas aux dépens de Suzanna...
Alexandre:pourquoi ? Tu ne ressens pas le même amour,le meme instinct de protection a  son égard ?
Mia:bien-sûr que si ...Mais Suzanna a déjà payé trop cher le fait d'être ma fille ...elle mérite d'être heureuse,et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour lui assurer une vie meilleure.
Alexandre:je sais:tu es même prêt à épouser un homme que tu n'aime pas pour cela . Tu es capable d'endurer les réflexions désobligeantes qu'il ne cesse de te faire et l'isolement dans lequel il te confine...tu es capable de supporter ses multiples défaut par amour de ta fille...
Mia: tu reconnais donc que tu as des défaut?demanda t-elle d'une voix légèrement moqueuse .
Alexandre :je me connais bien.  Assez,en tout cas,pour savoir mes qualités et mes défauts...mais je ne suis pas un monstre,Mia. Je ne suis pas comme ton père.
Mia :je crois au contraire que si,au contraire,puisque tu es prêt a sacrifier ta liberté et la mienne pour un simple morceau de rocher au milieu de l'eau .
Alexandre : peut-être bien...mais je ne suis pas le seul à attendre un avantage matériel de ce mariage. Dois-je te le rappeler ?
Mia :ce n'est pas moi qui me suis vendue a toi, la rappela t-elle. C'est mon père qui l'a fait ...et,si j'ai accepté, c'est uniquement pour obtenir la garde de Suzanna. Peu importe que je suis obligé de payer de mon corps si c'est pour mon enfant ?
Alexandre:tu semble oublier que ton pere te paiera cinq millions de livres pour cette petite entorse à ta moralité personnelle..., lui rappela Alexandre avec un sourir cynique.
Mia détourna les yeux, incapable de soutenir son regard accusateur. Elle se refusait à lui avouer que ces cinq millions de livres étaient une pure invention... s'il n'était pas capable de le deviner lui-même, à quoi servirait-il de le détromper? Mais Alexandre n'eut pas besoin de son aide. L'attitude de la jeune femme venait de lui dire mieux que des mots ce qu'il voulait savoir .
Alexandre  :je vois murmura-t-il. Il n'y a jamais eu de récompense... tu as inventé ça pour ne pas avoir à m'expliquer qui était réellement Suzanna...
Mia :j'ai suffisamment d'argent, repliqua-t-elle. Je n'ai pas besoin de l'aide de mon père.
Alexandre :de l'argent ? Répéta-t-il avec surprise. Je suppose que tu parles de celui que ta mère t'à légué...il y a à peine deux cents millions de livres...

Mia dévisagea en silence :pourla plupart des gens deux cents millions de livres étaient déjà  une somme agréable. La jeune femme avait déjà calculé qu'en les placants intelligemment, elle pouvait vivre de ses rentes et élever ses enfants dans un confort honorable.
Alexandre   : tu sais, dit-il avec une soudaine dureté, si tu es une catin, tu n'es vraiment tres douée... tu aurais pu gagner beaucoup plus que cela en acceptant le marché de ton père. Je crois que tu te sous-estime !
Mia ne répondit pas. Elle se demandait ce qu'il voulait dire par là. Puis, elle songea que cela n'avait aucune importance : dans quelques heures, elle reverrait sa fille, et c'était tout ce qui comptait.
Il atterrirent à Londres en fin d'après-midi, et Mia fut frappé le froid glacial qui régnait sur la ville. La Mercedes d'Alexandre les attendait, et ils partirent aussitôt pour l'hôpital.
Alexandre : est-ce que Suzanna c'est que tu es sa vrai mère ? Demanda-t-il tandis que la voiture se frayait un chemin au milieu de l'embouteillage.
Mia:non... mon père m'a fait jurer de ne jamais le lui avouer. Il m'autorisée à s'occuper d'elle et à l'élever, mais il l'à adoptée. C'etait une façon pour lui de sauver sa réputation tout en ayant un moyen de pression sur moi. Chaque fois que je cherchais à lui tenir tête, il menaçait de m'empêcher de la revoir... en fait, je n'aurais jamais dû t'en parler: si mon père le découvre, il refusera de m'accorder la garde de Suzanna.

Alexandre hocha la tête mais ne  répondit pas. Il demeura plongée dans ses pensées jusqu'à l'arrivée à l'hôpital. Là,le médecin qui s'etait s'occuper de Suzanna rassura Mia: l'opération s'était parfaitement déroulée, et la petite fille reprenait des forces. Il les conduisit ensuite jusqu'à la chambre et les laissa seuls avec l'infirmière qui veillait sur Suzanna.
La fillette était étendue sur le lit, endormie, et ses épais cheveux roux contrastaient avec la pâleur de son visage. En s'approchant d'elle, Mia avait le coeur serré . Doucement, elle caressa sa joue, heureuse de se trouver enfin auprès d'elle après toutes ces semaines de séparation forcée.

Mia: elle a l'air si fragile, murmura-t-elle pour elle-même.
Infirmière: elle risque de se sentir fatiguée pendant quelques jours encore, précisa la soignante avec un sourire rassurant. En fait, sa plus grande inquiétude était que vous ne veniez pas la voir...mais j'ai cru comprendre que vous étiez à l'étranger.


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Je vous jure que si se n'était pas pour vous j'aurais arrête d'écrire sur wattpad et supprimer la publication 😟car c'est grave énervant de faire des chapitres que wattpad trouve marrant de supprimer 😑

C'est bientôt fini l'histoire plus que quelques chapitre😋

Alexandre le chère bipolaire que vous " aimez " tant est pas si méchant que sa😈

Amour forcerTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon