chapitre 10

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-Bien sur repondit l'hotesse avec un sourire tres professionnel prenez l'ascenseur de gauche jusqu'au dernier etage quelqu'un viendra vous chercher.
-merci dit Mia avant de se detourner pour traverser le hall
D'un pas assure elle gagna l'ascenseur adoptant une attitude impassible pour ne pas trahir le trouble qui l'avait envahie. Pourtant elle sentait sa gorge se nouer l'angoisse a la simple pensee de ce qu'elle se repeta une fois de plus que le prix a payer n'etait rien rn comparaison de ce qu'elle avait a gagner . Il n'etait pas question de ceder a la peur et au degout qui l'envahissaient un peu plud a chaque instant.
Tandis que l'ascenseur la conduisait au dernier etage elle se força a maitriser les battements precipites de son coeur ,se plongeant dans la comptemplation d'un tableau qui ornait la paroi de la cabine . Il s'agissait d'un paysage grec imite sans doute de quelque toile maitre et qui representait une villa magnifique entouree d'arbre un jardin sublime de fontaines et de statues antiques s'etendait derriere la maison au troit rouge et semblait courir jusqu'aux collines que l'on devinait en arriere plan.
Il se degageait de cette peinture une impression de paix et de calme qui tranchait singulierement avec l'inquietude qu'eprouver la jeune femme. La toile etait intitulee"vision",et Mia se demanda s'il s'agissait de la vision peinture ou celle d'Alexandre qui avait commande cette oeuvre.
-mademoiselle Waldorf?fit alors une voix derriere elle.
Se retournant brusquementvelle constata avec surprise qu'elle etait arrivee au dernier etage et que les portes de l'ascenseur s'etaient ouvertes . En face d'elle se trouvait un homme d'une trentaine d'annee a la peau mate et aux cheveux d'un noir corbeaux . Son visage avait quelque chose de famillier mais Mia ne parvint pas a se rappellerou elle l'avait vu. L'homme la contemplait avec froideur et elle se dit qu'Alexandre n'avaitvprobablement pas cache a ceux qui travaillaient avec lui la nature exacte de leurs relation
-c'est moi repondit-elle en defiant l'etranger du regard.
L'homme la regarda fixement apparament surpris par la durte qu'il lisait dans les yeux de la jeune femme. Il se raidit et l'observa avec attention detaillant sa silouette avec insolence comme s'il estimait quelque marchandise de prix. Au fond songea avec amertume et ironie c'etait tout a fait se quelle etait...
-puis-je savoir qui vous etes?demanda-t-elle sechement sans quitter l'homme des yeux.
-mon nom est Leonidas Mavridis repondit ce dernier sur le meme ton. Mon frere vous attend. Si vous voulez bien vous donnez la peine de me suivre...
Mia lui emboita le pas comprenant pourquoi elle avait cru le connaitre il avait les meme yeux et la meme bouche qu'Alexandre. Pourtant il ne degageait pas cette impressionde volonte brute qui caracterisait son frere. Il paraissait moins lointain mois intouchable plus humain d'une certaine facon.
Leonidas s'arreta devant une porte a laquellr il frappa trois coups brefs avant d'entrer. Mia prit une profonde inspiration se preparant a cette confrontation inevitable devait avoir lieu. Mais lorsqu'elle penetra dans le burezu a la suite de Leonidas et se trouva face a Alexandre elle ne put retenir la bouffee d'angoisse qui l'assailit soudain. Malgres elle ,elle se sentait destabilisee par sa prestance de cet inconnue qui allait devenir son epoux par l'expression impitoyable qui se peignait sur ses traits trop paffaits.
Leonidas s'approcha de son frere et lui murmura quels mots en grec ce dernier hocha la tete et lui fit signe de les laisser seuls. Apres un dernier regard dubitatif en direction de Mia, Leonidas s'executa et la jeune femme se retrouva face a Alexandre . Ce dernier l'observa longuement en silence il semblait prendre plaisir a laisser s'accumuler entre eux la tension qui menacait de devenir tres vite insoutenable. Durant un instant elle fut tentee de faire demi-tour et de s'enfuir sans se soucier des consequences. Puis,rappelce qu'elle avait a gagner et rassembla son courage se forcant meme a sourire d'un air detache.
-je vois que vous avez choisi une tenue appropriee pour discuter affaires fit enfin Alexandre d'une voix moqueuse.
Mia ne repondit pas. Que lui importait de saboir ce qu'il pensait de son tailleur? Mais s'il preferait donner a ce rendez vous une tournure toute professionnellec'etait son droit le plus strict. Quant a elle cela lui permettrait peut etre de surmonter le desir que lui inspirait cet homme qu'elle aurait du hair ou en tout cas mepriser...
Comment aurait-il pu savoir qu'elle avait choisi cette tenue pour rendre visit a Suzanna a l'ecole privee ou elle etait pensionnaire? Il regnait dans cet etablissement la plus grande severite et l'on attendait des eleves comme de leur famille une tenue aussi sobre que formelle.
-lorsque nous serons maries reprit Alexandre j'espere que vous opterez pour des tenues plus feminines. Je ne suis pas tres attire par les femmes aiment se deguiser en homme vous savez.
-si nous nous marions repliqua Mia en s'approchant du bureau.
Elle l'observa quelques instant en silence frappee par les simitudes qui existaient entre Alexandre et Leonidas.
-vous savez que votre frere vous ressemble beaucoups ?dit-elle d'une voix qui se voulait legere.
-vous vous demandez peut etre si votre pere a choisi le bon parti?repliqua Alexandre avec une insolence tout etudiee . Leon et mon cadet de neuf ans et je suppose qu'il vous conviendra mieux pour cette raison...
Mais ne revez pas il est bien au-dessus de vos moyens.

Amour forcerWhere stories live. Discover now