Protège-moi de mes désirs ! Tome 1 Terminé

chapitre 84

C'est parti pour cette soirée d'Halloween. J'harbore un déguisement digne de ce nom. Et devinez en quoi?

En Woody bien sûr.

Je suis excité comme une puce. On s'est tous préparé dans la loge des artistes. Ça faisait un petit moment que je ne m'étais pas retrouvé ici. Il faut dire que c'est dernier temps, Luis a préféré me faire travailler en serveur plus qu'en danseur. Il faut dire que je provoque des émeutes tellement je suis bon.

Trêve de plaisanterie me voici prêt à passer une soirée endiablée mais dont je me souviendrai pour une fois. En effet, une fête sans alcool, sans drogue et visiblement sans mec. J'avais espéré qu'il se libère pais non...
Enfin dans tous les cas j'ai l'intention de m'amuser.

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J'ai été sage. La soirée a été une véritable réussite. J'ai décidé de rentrer chez moi tranquillement.

Je suis heureux. J'ai envoyé des photos à Christian. Ça l'a bien fait rire. Cette semaine va me paraître une éternité jusqu'à son retour vendredi matin.

Je passe la porte de l'immeuble. Je cherche mes clés en traversant le couloir. J'ouvre et rentre dans mon appartement. Mais......

Avant que je ne puisse réaliser et comprendre ce qui se passe, quelqu'un sorti de nul part me pousse dans le dos à l'intérieur. Ne m'y attendant pas, je trébuche dans mon tapis et me réceptionne sur mes genoux et mes mains. Au contact des poils, en glissant je ressens une vive sensation de brûlure.

"Aie putain..."

Je me relève mais on m'attrape par les cheveux et on me traine dans la chambre. Je crie en me débattant mais on me balance violemment sur le lit. Les deux mecs ont une sacrée poigne et il me retourne comme une poupée de chiffon.

Je lève ma tête vers mes assaillants et constate qu'ils sont quatre.

"Comme  on se retrouve ! Salope !"

"Stephane... Mais tu es dingue."

Ces collègues m'ont lâché. J'en profite pour me relever.

"J'ai pas du tout apprécié ton refus. Et comme personne sur cette putain de planète ne m'avait traité comme tu l'as fait. Je suis venu te donner une bonne leçon."

"Tu dérailles complètement. J'ai juste arrêté , tu peux le comprendre non."

"J'en ai rien à foutre. Tu arrêteras de me sucer quand je l'aurai décidé ! Tu as compris?" Me dit il en me frappant.

Sous l'effet des coups je m'écroule de nouveau sur le lit.

Je tente de me relever mais impossible. Les deux autres me maintiennent à présent. Stéphane se place sur moi. Il est comme enragé.

Il m'attrape par les cheveux et me vole un baiser. Il se recule légèrement sans relâcher sa prise.

"Tu vas faire exactement ce que je veux sinon je te fais la peau."

Je lui crache dessus en signe de réponse.

Il m'assaine deux claques dans la figure.

"Connard! Vas te faire foutre!"

"Tu fais bien de le dire" dit il narquois

"Tu crois que je suis là pourquoi ? Sinon pour prendre ton cul!"

"Tu me le payeras"

A partir de cette instant je me pris encore plusieurs coups dans les côtes, la tête pendant qu'ils m'arrachaient mes vêtements.

J'envoyais des coups de pieds mais j'avais de plus en plus mal. Et puis, à quatre contre moi, je finis par renoncer à me défendre, à capituler. Je ne sais pas combien de temps j'ai subi leurs agressions mais à un moment donné, j'ai perdu connaissance.

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En me réveillant, je mis un moment avant de pouvoir me relever. Je  réalise que je suis seul. Un sentiment de panique me prend et une envie de vomir me soulève le coeur.

J'ai mal partout. Je me sens souillé. Mais je suis pas en état ni de me laver ni de réfléchir. La seule chose que j'ai à l'esprit, c'est ne pas vouloir rester ici. Je met au hasard un training, un tee-shirt... J'arrive pas à ordonner mes idées. Je suis dans un état second.

Freddy n'est pas là.... Christian non plus... Et à vrai dire je n'ai pas envie de le voir dans cet état.

Il faut que je trouve un endroit où je me sentirai en sécurité et surtout un endroit où personne viendra me trouver.

Je fais un sac avec deux trois affaires de rechange et sans trop réfléchir j'appelle un taxi.

En attendant qu'il arrive je tente de me débrouiller. Au moins enlever le sang sur mon visage.

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Le taxi me dépose devant un immeuble. Je sonne à l'interphone

Il met un moment avant de me répondre.

"Bonjour, c'est pour quoi?"

" Hum..." Je me racle la gorge
"C'est Fabrice... Tu peux m'ouvrir"

"Fabrice? Oki montes, cinquième étage, appartement 17"

Je prend l'ascenseur. J'ai pas de mal à trouver même dans le brouillard dans lequel je suis.

Je sonne

Il ouvre

"Oh putain Fabrice..."

Il me fait tout de suite rentrer chez lui

"Qu'est ce qui c'est passé ?"

"Rien... Rien... Ça va"

"Non ça va pas. Je prend mes clés, je t'emmène à l'hôpital"

"Non non... Je veux pas."

"Oki alors laisse moi au moins appeler un pote pour qu'il t'ausculte"

"Non non"

"C'est ça ou j'appelle Christian !"

"Non pas ça... Je veux pas qu'il sache"

"Alors tu laisses le médecin te soigner"

"D'accord ok.... Façon j'en peux plus Sebastian... Je me sens pas bien."

"Viens t'allonger sur le canapé d'abord et tu ne bouges plus. Compris?"

"Oui"