Protège-moi de mes désirs ! Tome 1 Terminé

chapitre 68

Je monte les escaliers, passe la porte de la chambre qu'il a laissé entre ouverte, et sans le prévenir, je lui saute dessus. Mais lorsque mon torse se retrouve collé au sien pour un baiser, une vive douleur me rappelle à l'ordre...

Chris : ça fait mal mon cœur ?

Fab : te moques pas !

Il pouffe comme un âne certaines en voyant ma grimace.

Chris : pendant combien de temps la cicatrisation ?

Fab : entre un et trois mois... il me regarde avec un petit air vicieux qui en dit long sur ses pensées.

Fab : Bon on descend, Sébastian nous attend pour bouffer.
Je me retourne en direction de la sortie quand il m'interrompt dans ma lancée

Chris : Hum... Mon ange!?

Je stop net et regarde dans sa direction.

Fab : quoi?

Chris : je suis content de voir que tu acceptes qu'il reste cette nuit.

Il me regarde en souriant.

Fab : il m'a dit que qu'il partait demain matin et qu'on restait jusqu'à dimanche soir. C'est vrai ?

Chris : oui! Son sourire s'élargit.

Fab : bon go ! Sinon je bouffe tout !

Il fait mine de me poursuivre.

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C'est ainsi qu'après un délicieux repas fait dans la joie et la bonne humeur, je me retrouve je ne sais pas trop comment à faire une présentation de tout mes achats dans notre chambre avec mon chéri. En effet, Sébastian c'est éclipsé dans la sienne.

Christian s'était confortable installé sur le lit quand il engage la conversation.

Chris : alors ton piercing ? Dis moi tout ?

Fab : c'est à dire ? Fis je en rigolant

Chris : je savais pas que ça te plaisais?

Fab : si ! J'aime les piercings, les tatouages, l'alcool et la baise !

Chris : je vois ! Tu es un vrai badboy dit il en me défiant du regard.

Fab : oh ça tu as encore rien vu!

Chris : et pourquoi aujourd'hui ?

Fab : c'est très simple, je suis tombé par hasard sur le salon d'un tatoueur connu et je n'ai pas pu me retenir ! En plus il est super beau ce mec !

Chris : ah ouais dit il avec une pointe de jalousie qui se lit sur son visage. Il se redresse pour essayer de faire en sorte que je ne m'en aperçoive pas ! Mais c'est trop tard.

Fab : oui un grand blond, musclé, un joli petit cul. Tout l'inverse de toi.

Chris : comment ça l'inverse de moi? Moi aussi j'ai un joli popotin... Dit il en mimant une tête de petit malheureux et en se retournant ventre contre le matelas. Il enfouit sa tête dans l'oreiller et boude faussement.

Ne pouvant résister à un tel appel, je m'avance monte sur le lit tel une panthère et me place au dessus de lui. Il me regarde en arquant un sourcil accompagné d'un sourire en coin qui provoque en moi une montée d'adrénaline et une envie folle de lui faire l'amour sauvagement.

Je plie mes bras et l'embrasse fougueusement. Je me relève, et me débarrasse de mon tee-shirt. Je le tire vers moi, exige qu'il tende ses bras et fais de même avec le siens. En vérité, je n'ai pas envie de préliminaires trop long. J'ai juste envie d'assouvir mes pulsions.

Je le plaque d'une main sur le lit et commence à explorer sa bouche, son cou, son épaule gauche. Je caresse l'intérieur de ses cuisses de mes griffes. Je prends dans la paume de ma main sa partie intime et j' accélère mes gestes afin de lui retirer le plus rapidement possible son jean impeccablement ajusté puisqu'il porte sans ceinture;ainsi que son boxer. Il m'aide en soulevant ses fesses.

Je m'attarde ensuite sur ses tétons. Il frissonne de plaisir.
J'inverse ma position de manière à ce qu'on se fasse du bien mutuellement. Ainsi je le prend en bouche pendant que monsieur s'amuse lui aussi. Et puis je dois bien avouer que la fellation, j'aime autant la donner que la recevoir.

Quand je sens son excitation arriver à son paroxysme, je fais demi tour tout en continuant les vas et viens de ma main de plus en plus rapide. Je le reprend entre mes lèvres et poursuit mon jeu de langue. Ces plaintes se font de plus en plus rauque donc je sais qu'il va bientôt se lâcher. Il tente de me repousser mais j'insiste et il finit par se déverser.

Qu'il m'éjacule en bouche ne me gène pas mais je n'aime pas vraiment avaler. Enfin ça dépend mais là je décide de craché sur mon tee-shirt au sol à côté. Oui je suis assez maniaque pour certaines choses et je n'ai pas envie de marcher dedans.

Je croise son regard qui est égaré dans un monde qui m'apparaît lointain. Je vais doucement capturer ses lèvres. Je longe sa mâchoire avec ma langue et lui mordille son lobe ce qui le fait s'extasier.

Fab : tournes toi lui soufflais je

Il s'exécute....

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Après avoir assouvis mes besoins primitifs, je me couche à côté sur le dos. Je regarde le plafond...

Je roule sur le côté et l'observe. Il s'est assoupit. Il est beau... Tellement magnifique. Je tire le drap sur lui. Ses courbes me rendent dingue. Je pense qu'en réalité je pourrais me contenter que de lui si je le voulais. Mais pour l'instant j'en ai pas envie. Mais je jure à cet instant que le jour où j'arrêterai mes conneries et que je voudrais vraiment me caser et être fidèle... Et bien ça sera avec lui! Parce que oui je crois que je l'aime vraiment et que contrairement à ce que beaucoup pense, je fais le même rêve que quasi tout le monde... C'est à dire me marier et avoir la famille que j'ai jamais eu. Oh attention je ne veux pas d'enfants mais une maison, un mari des chiens ! Ça oui c'est ce que je désire.