chapitre 57

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Pdv Fabrice

Nous montons les marches en chahutant et en se narguant mutuellement pour déterminer lequel de nous deux allait avoir le dernier mot sur l'autre

Je rentre le premier et constate que le lit a des barreaux
J'espère qu'il n'a pas remarqué mon hésitation...

Et sans que je puisse riposter, je sens deux bras qui m'encerclent m'entraînent et me fait tomber sur le lui sans ménagement tel un joueur de rugby.

fab : putain ! mais tu es con ! on va péter le lit ! abruti !

il étouffe sa phrase tout en pouffant de rire et en m'embrassant langoureusement et là je comprend que je vais me faire dévorer tout cru. Je crois qu'il faut bien le reconnaître, je n'arrive absolument pas ni à lui tenir tête ni à lui résister.

chris : désolé... j'... j'ai trop... en...vie de toi ! et tu me cherches depuis tout à l'heure !

fab : même pas vrai !

chris : tu vas voir toi !

Après avoir essayé de reprendre le dessus sans succès je capitule. Cependant je cède pour mon plus grand plaisir puisque je savoure chacune de ses caresses à la fois douce et ferme.

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Le lendemain, la journée se passe bien trop vite...
Petit déjeuner au lit, repas dans un restaurant spécialisé dans la cuisine méditerranéenne.
Petite balade dans les magasins qui longent le port. Elle débouche sur une petite plage où nous stoppons notre marche une petite heure.

Son téléphone sonne...

On est samedi... Qui peut bien l'appeler... Ça ne peut pas être pour le travail...
Déjà pendant le repas, il s'est absenté dix minutes...

Il le prend en main pour voir qui sait. Il ne décroche pas et le replacer dans la poche de sa veste.

Fab : un problème ?

Chris : oui et non... C'est le travail... Et j'ai pas envie de répondre c'est le weekend !me dit il en regardant l'horizon.

Fab : on y va ? Il y a une épicerie ou j'aimerais aller avant de rentrer et avant qu'elle ferme. J'ai pas envie de toujours manger à l'extérieur.

Chris : d'accord

Pour quelqu'un qui est en repos, il est préoccupé ça se voit et ça se sent. Je décide de ne pas y prêter attention plus que ça pour que lui aussi pense à autre chose. Je joue la carte de l'humour pour lui changer les idées en essayant des casquettes dans un magasin et en faisant l'imbécile ce qui lui redonne le sourire.

Chris : tu l'as veux?

Fab : tu me l'achètes ?

Chris : oui bien sûr ! Sinon je te proposerai pas

Je lui fais mon plus beau sourire

Chris : alors laquelle ?

J'ai toujours un mal fou à me décider... Je me regarde dans le miroir en faisant des poses de stars

Fab : j'hésite... Tu préfères laquelle ?

Chris : la noire !

Fab : a moi la grise...

Chris : prends les deux !

Il en prend une dans les mains de couleur blanche

Chris : je prendrai bien celle ci ! Tu en pense quoi? Dit il en l'essayant

Fab : joli mais salissant

Je veux pas en faire trop et lui dire qu'il est trop mignon avec

Chris : d'accord dit il en souriant, content de son choix

Nous nous dirigeons vers la caisse et pendant la file d'attente, son téléphone se met encore à sonner...

Cette fois je ne bouge pas d'à côté de lui. Il le prend une nouvelle fois pour voir qui s'est.

Fab : travail ?

Chris : oui mais ca peut attendre. Dit il légèrement exaspéré en le rangeant à nouveau.

Par dessus son bras, j'arrive à lire le nom de son interlocuteur, Sébastian...

Bon donc celui là ! il va falloir que je lui fasse comprendre que quand chris est avec moi il est avec moi ! Et que si c'est réellement que pour le travail, il a cas se débrouiller seul ! Après tout ... Il est payé pour !

Il sort son portefeuille et paye les trois casquettes.

Fab : merci mon amour !

Et je lui vole un baiser devant toute l'assemblée plus ou moins dégoutée, indifférent ou amusée par mon comportement enfantin.

Après ça, nous rentrons tranquillement après avoir fait les courses.

Pendant qu'il prépare le repas, son téléphone sonne.

Je monte à toute vitesse avec et m'enferme dans la chambre en répondant

Protège-moi de mes désirs ! Tome 1 TerminéWhere stories live. Discover now