chapitre 73

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Le lendemain avant de partir, je décide d'avoir une explication avec Maxime.

Christian quant à lui, m'a expédié dans la chambre jouxtant la sienne. J'ai pas insisté. Jebpréfère le laisser dans son coin. Après tout, là je me rend bien compte qu'on est pas du même monde lui et moi. Il essaie pas de comprendre ni mon point de vu ni pas façon de vivre. Il veut juste me formater. Et je commence à en avoir marre qu'il veuille toujours avoir raison et avoir le dessus sur moi.
Freddy me traite d'imbécile. Sébastian essaye lui de nous temporiser. Quand aux autres je m'en fiche.
A non, il reste Maxime que je ne comprends plus...

Je descends prendre mon petit déj et comme il ne s'est pas encore levé, je vais dans sa chambre sans frapper.

Il se réveille en sursaut et fait un bond dans son lit. Il me regarde complètement paniqué.

" Tu veux que j'ai une crise cardiaque ou quoi?"

" Pourquoi tu as pas fermé ta gueule hier?" lui dis je sans détour.

"Je sais pas... Je ne pensais pas qu'il réagirait aussi mal" répondit il.

" Tu te fou de ma gueule ! Notre amitié compte pas à tes yeux pour me faire ça ?"

" Attend ne me parles pas d'amitié quand toi tu nous demandes de mentir"

" Je t'ai jamais dit de mentir mais si avait pas mis ce sujet sur le tapis, il m'aurait pas largué."

" Il a rompu?"

" Bah oui tu crois quoi !"

" Je suis désolé Fabrice. Je voulais pas ça."

" Ouais c'est ça." Dis je dégouté. "Alors je te le redemande. Pourquoi ?"

" Parce que tu m'horripile ! Tu as tout toi. Tout te tombes dans le bec sans le moindre effort"

Je remarque que sa confidence doit être douloureuse puis qu'il a les larmes aux yeux et sa voix devient saccadée. Je décide donc d'insister afin de voir ce qu'il a sur le coeur. Il est l'un de mes plus proche pote et je ne peux pas croire qu'il agisse sans raison valable. Sinon c'est que je me serais gravement trompé et ça je ne veux pas le croire.

"Pardon? Tu me connais. J'ai rien de plus que toi Maxime. Tu as même bien plus que moi. Tu as des potes, un travaille qui te plaît, un appartement bien plus sympa que le mien. Alors arrêtes. Si tu voyais pas tout en noir tu t'en rendrais compte."

" Sauf que je suis tout seul."

"Tout seul ? Tu rigoles là, j'espère. Tu as autant de succès que moi ! Je dirais meme plus car moi la seule chose qui veulent de moi c'est mon cul et que je les suces alors que toi tu as la chance de pas avoir cette putain de réputation et que les mecs quand ils t'abordent c'est vraiment pour apprendre à te connaître !"

" C'est pas vrai. Tu dis ça pour Eddy ! Mais je m'en tape il me plaît pas. Il a une tête de basanée. C'est pas mon genre. On dirait un mafieux."

" Ouais bah atterris. Les surfeurs ça courent pas les rues. Et en attendant, lui il est sincère et c'est quelqu'un de bien."

"Et alors parce que c'est quelqu'un de bien, je dois me sacrifier et me foutre avec? Et bah non!"

" En attendant tu étais pas obligé de me balancer. Pour une fois qu'un mec bien s'intéresse à moi, tu as tout foutu en l'air!"

" J'ai rien foutu en l'air comme tu dis. C'est ta stupidité. Toi soit disante fierté. Mais en réalité toi et moi on le sait que la seule chose qui t'intéresse c'est le cul et le fric et que tu profites de lui."

"C'est pas vrai ! Putain t'es qu'un connard, jaloux et envieux." Je sens des larmes couler sur mes joues. Mes nerfs lâchent et je sens qu'il a trop forcé sur la corde, que je suis entrain de vriller. Mais c'est peut être parce qu'il a raison qu'il a touché un point sensible. Et que c'est ça qu'il me fait mal en vérité. Que je suis qu'une merde et qu'il vient de me renvoyer cette image de moi en pleine figure. Que je ne mérite pas que Christian s'intéresse à moi.

"C'est toi le connard et oui je t'envie depuis toujours et pour ça j'ai tors. Et toi, tu m'as toujours regardé et traîter comme un faible et j'en ai marre. C'est bien fait pour ta gueule. Tu as cas être moins con. C'est pas moi le menteur" ré-enchérit il.

A cet instant, sans et trop pour moi et je me jette dessus en lui décochant un coup de poing dans la mâchoire. En effet, pendant notre dispute virulente, Max s'était levé pour me faire face.

En entendant tout ce vacarme, Christian, Sébastian et freddy pénètre dans la chambre.

Sébastian se charge de lui pendant que les deux autres m'attrapent fermement et me poussent jusqu'à être dans le couloir.

" Lâchez moi je vais le buter!"

Les deux me tenant par mon tee-shirt, m'ont facilement plaqué dos au mur et me maintiennent. J'essaie de me défaire de leur prise sans succès. Me sentant impuissant et face à leur regard, je capitule et m'effondre. Christian se recule et laisse la place à mon ami qui me sert contre lui.

" Vous prenez vos affaires, vous rentrez tous chez vous"

En entendant ses mots, mon coeur se déchire. Je me rend compte que je l'ai perdu, que j'ai tout gâcher. Je n'aurais jamais dû le laisser rentrer dans ma vie. Je crois que je viens de m'achever. Je ne me souviens pas avoir eu aussi mal depuis ce jour où je me suis réveillé   à l'hôpital à la mort de Billy. Je me déteste. Je ne sais pas ce qui se passe. Mon cerveau surchauffe sous toutes ses pensées que s'entrechoquent. Ma vision se brouille, les sons sons inaudibles. Mon corps cède. J'ai l'impression d'être happé dans un trou noir béant.

Protège-moi de mes désirs ! Tome 1 TerminéOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz