chapitre 65

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Me voilà pénétrant dans une salle aux murs blancs un fauteuil moderne d'un bleu cobalt étincelant.
Oui oui à mon cours de peinture j'apprends les couleurs.

Ulrick ferme la porte à clef. Je ne manque pas d'admirer son joli petit cul bombé qui s'offre à moi.

Il se retourne et son visage se fend d'un magnifique sourire.

U : prêt ?

F : hum... Ouais !

U : tu peux encore renoncer si tu veux ?

F : non non ! Go dis je en reprenant un peu de gaieté dans la voix.

U : alors quel côté ?

F : je sais pas... Tu me conseilles quoi ?

U : les deux si tu sais pas choisir me défie t'il

F : d'accord dis je sans me dégonfler

U : tu as une idée du bijou qui te plairait ?

F : euh un anneau noir avec un brillant rouge

Il se dirige vers une vitrine où sont exposée les articles. Je le suis. Il m'indique de son index les modèles parmi lesquels je dois choisir.

Il y a une ligne d'anneaux noirs où une étiquette me signale que c'est du titane avec un cristal. Il y a plusieurs couleurs.  Du noir, blanc, rouge, orange, vert, violet, rose, champagne....

U : toujours noir et rouge ?

F : oui

U : pour les deux ?

F : bien-sûr !

U : d'accord ! dit il en rigolant
' enlèves ton haut pendant que je prend le matériel dont j'ai besoin et vas t'asseoir'

Je m'exécute sans broncher mais je ne le quitte pas du regard. Il met des gants en latex.

A côté du fauteuil, il y a une petite table où il pose les pochettes et les ustensiles. Cependant il me montre tous afin que je constate que tout soit stérile et emballé.

Il prend une compresse imbibée de biseptine et me désinfecte mon bout de chair. Je ne manque pas de tressaillir. Et je me sens rougissant. Mais lui, il n'a aucune réaction face à moi. Je constate qu'il ne me regarde même pas. Il est absorbé par son travail. Oui c'est ça ! Il est empathique.

U : c'est froid?

Fab : un peu

U : ça va vite passer quand je vais te torturer dit il d'un ton quasi machiavélique

F : ah

Je suis tout à coup pris de panique et d'une envie irrépressible de me barrer lorsque je le vois prendre en main une pince avec des extrémités qui ressemble à des triangles à base plate. On dirait une pince chirurgicale mais j'y connais rien.... Et si ça s'arrêtait pas à ça, non ! Il me regarde en me mettant sous le nez, une aiguille assez large et  longue d'une vingtaine de centimètres. Je dois bien le reconnaître, je suis au bord de l'évanouissement.

U : ça va ?

F : m... Mouais

U : tu peux encore renoncer si tu veux ?

F : non c'est bon ! Vas y !

U : ca va faire mal mais j'ai pas le choix et essaies de ne surtout pas bouger

F : d'accord

U : allez aussi toi en travers en mettant tes bras tendus en arrière. Tiens toi au rebord extérieur si tu peux.

Étant légèrement tendu, il pose ses mains sur mes hanches. Je frissonne une nouvelle fois et je pense que si je voyais mon visage je me trouverai pathétique... Être troublé par un mec juste parce qu'il est attirant. Je suis incorrigible. Mais son regard et son sourire franc et resplendissant me projette tout à coup à un souvenir de christian le jour où freddy m'a poussé sur lui. Et qu'après le premier contact embarrassant son visage c'est illuminé... Et c'est cette image de lui qui c'est gravé à jamais dans mes souvenirs... Je n'oublierai jamais cet instant là !
Bref je reviens à la réalité lorsqu'il m'indique de me cambrer plus pour lui faciliter son travail. Il accompagne ses paroles en posant sa paume de main à plat sur le bas de mon dos et me pousse doucement.

U : gardes cette position, respire doucement, tu es prêt, j'y vais ?

F : oui dis je presque à voix basse

Protège-moi de mes désirs ! Tome 1 TerminéWhere stories live. Discover now