William ouvrit les yeux sur un plafond de pierre. Il était allongé sur un lit moelleux dans une pièce exigüe. Sur sa gauche, une fenêtre donnait sur une allée où quelques enfants jouaient avec des épées de bois ; sur sa droite se trouvaient une armoire et une porte.
William se remémora sa fuite, l'homme dans les airs, et l'énorme pression qui avait provoqué la douleur la plus terrible qu'il n'ait jamais expérimentée.
Il s'était encore évanoui ? S'il continuait à perdre conscience constamment, il risquait d'avoir des troubles neurologiques...
William prit sa tête dans ses mains, et massa son front.
Ce monde était tellement dangereux. Peut-être qu'ici, il était normal de s'évanouir une ou deux fois par jour. Cette pensée le déprima encore plus. S'il ne trouvait pas vite une solution, il allait vraiment finir par mourir...
Arrête de penser comme ça ! Papa va bientôt venir me chercher. Je dois juste résister jusque-là.
Les habitants de ce monde arrivaient bien à survivre, cela ne devait pas être si compliqué. Maintenant qu'il avait trouvé un village, il lui suffisait juste d'éviter le fanatique et de chercher un endroit sûr, à l'abris de l'homme volant et de toutes les autres absurdités. S'il réussissait, il serait sans doute capable de tenir plus de 24 heures sans s'évanouir.
Revigoré par ce nouveau plan, William se leva, et sortit de sa chambre.
Il arriva dans un couloir étriqué, uniquement éclairé par des bougies.
Quatre portes en bois pourpre bordaient le corridor.
William tenta d'ouvrir la plus proche, mais elle était verrouillée.
Il continua son exploration, mais toutes les issues étaient fermées à clé.
Finalement, il atteignit le fond du couloir et la dernière porte.
Des martèlements sec et réguliers provenaient de l'autre côté.
William tourna prudemment la poignée, et la porte s'ouvrit.
Il se retrouva alors nez à nez avec les omoplates de la statue de hippie.
Le fanatique l'avait recapturé !
Le petit homme aux lunettes était installé à une table dans un coin de la pièce. Il découpait des tranches de viande à grand coup de couteau aiguisé.
Lorsqu'il aperçut William, il lui fit signe de venir avec sa lame sanguinolente.
— Viens manger. Tu dois être affamé.
William se figea.
Il devait fuir.
La porte d'entrée était juste derrière la statue, s'il courait, le petit homme ne pourrait pas l'intercepter avant qu'il ne soit dehors.
William voulut s'élancer, mais une pensée le retint :
S'il sortait, allait-il à nouveau être torturé par la pression mystérieuse ?
Il frissonna.
Il ne pouvait pas revivre cela. La douleur avait été insupportable. Il préférait même se faire trucider par le fanatique plutôt que de subir cette souffrance une nouvelle fois.
Peut-être que le petit homme savait ce qu'il s'était passé ? Peut-être qu'il pourrait le protéger ?
William s'avança prudemment vers lui.
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La Magie des Chemins
FantasyQue feriez-vous si vous étiez téléporté dans un monde de mages et de monstres, mais que tous ces mages étaient des racistes qui voulaient exterminer les étrangers ? J'ai voulu vous aider à répondre à cette question avec mon histoire, mais il y avait...
