Celebrity Crush | Tome 2

Chapitre 29

Le voyage c'est super bien passé. Harry a été hyper gentil et prévenant, comme je m'en doutais. Il a pris soin de moi et n'a pas arrêté de me demander si tout était ok pour moi. J'ai trouvé ça charmant. Nous avons passé le trajet en voiture à chantonner quelques chansons qui passaient à la radio et en riant de tout et de rien, c'était vraiment agréable. Nous sommes ensuite arrivés à l'aéroport, Harry m'a aidé a faire mon transfert puis nous nous sommes dirigés vers son jet privé. J'étais si impressionné que je me suis contenter de le suivre sans prononcer le moindre mot. Le jet d'Harry est si spacieux et doux..? Ça lui ressemblait beaucoup en tout cas. C'était luxueux évidemment comme tous les jets je suppose mais sans en faire trop. Le personnel était vraiment gentil et serviable et ça ne m'a pas étonné. Harry sait s'entourer des bonnes personnes.

11 heure de vol c'est long, mais lorsque l'on est accompagné d'Harry, ça passe à une vitesse folle. Pour être honnête, je n'ai pas vu le temps passer. Nous avons passés toutes ces heures à discuter, à rire et à apprendre à nous connaître et c'était incroyable. Nous avons tellement passés un bon moment ensemble que nous n'avons pas dormi. Même pas une petite heure. Non. On a discutés tout en regardant des films et c'était franchement génial.

Si au départ j'avais peur de ne pas vraiment être à l'aise dans l'avion à cause de mon fauteuil, Harry et son équipe m'ont très vite mis à l'aise et on tout fait pour que je me sente bien. Tout était adapté pour moi et mon confort. En fait, à leur côté, j'ai juste eu l'impression d'être normal. J'ai eu l'impression d'être juste moi et c'était agréable.

11 heure de vol, c'est long mais je n'hésiterai pas à en faire des centaines si c'est pour être aux côtés d'Harry.

***

Hello America

Après une heure de voiture et 11 heure de vol, nous voilà enfin sur le sol américain. Le jet vient de se poser à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy International. Lorsque nous descendons tandis que le personnel s'occupent de mettre nos valises dans le coffre de la voiture qui nous ait destiné, Harry m'explique que cet aéroport se situe à une vingtaine de kilomètres de Manhattan et que c'est ici que nous allons passer le week-end puisqu'il a un un appartement dans le quartier chic de Manhattan. Ensuite nous serons officiellement sur la route et nous bougeront d'hôtel en hôtel pendant deux longues semaines. Je souris, heureux à l'idée d'aller chez Harry mais aussi heureux d'être ici, en amérique, pour la première fois de ma vie. Je suis en train de vivre un rêve de gosse et tout ça, je le dois à mon idole de toujours. C'est insensé. Tout ce que je vis ces derniers mois est complètement insensé et fou. Je vis un rêve éveillé et une infime partie de moi attends que je me réveille et que je me rende compte que tout ça n'est pas réel, mais ça n'arrive pas. Je ne me réveille pas. Je suis bien en train de vivre toutes ces choses folles qui m'arrivent.

Harry me guide vers la voiture, m'aide a faire mon transfert puis s'installe à mes côtés à l'arrière alors que le chauffeur prend place derrière le volant. La voiture démarre et nous prenons la route en direction de la villa. Harry me présente l'homme qui conduit et je le salue en souriant, légèrement intimidé. Lukas est le chauffeur mais également un des nombreux garde du corps d'Harry. J'apprends qu'il sera avec nous pendant la tournée et d'un côté, ça me rassure. Je suis content de connaître quelqu'un avant de partir pour la tournée, en plus, il a l'air vraiment gentil.

La fatigue de ce long voyage se fait ressentir mais je suis incapable de fermer les yeux. Je suis si heureux d'être ici que je suis incapable de lâcher la route du regard. C'est magnifique. Tout est absolument magnifique ici.

Alors que nous roulons depuis ce qui me semble être vingt minutes, nous traversons une rue et mon coeur rate un battement lorsque je repère cet énorme monument. Merde. Il est là, sous mes propres yeux, le musée de mon enfance et de mon adolescence. Sans plus attendre, je colle mon nez à la vitre de la voiture, les yeux écarquillés de surprise.