47. S'apaiser

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Hey !

Voici ma quarante-septième nouvelle, je te souhaite une bonne lecture !

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- Eva ? Pardon... je m'excuse, je ne pensais pas ce que je t'ai dit tout à l'heure...

Son compagnon l'avait interpelée avec une voix triste et dépitée. Entre ses larmes elle sourit: pour une fois que ce n'était pas elle qui faisait le premier pas. Touchée, elle tourna la tête et lui fit signe de la rejoindre. Elle se leva alors qu'il s'approchait d'elle, presque craintivement.

- Excuse moi, moi aussi j'ai dit des choses horribles et fausses en prime...

Il l'enveloppa entre ses bras et elle se lova délicatement contre son torse. L'oreille posée sur son épaule, le nez dans son pull d'hiver, elle reniflait doucement son odeur rassurante de gâteaux et pâtisseries. Sa chaleur l'envahit en finissant de l'apaiser. Deux petites larmes s'échappèrent de ses beaux yeux cannelle et vinrent s'échouer sur le biceps nu de son mari. Ce dernier se redressa un peu, et lui caressa patiemment sa courte chevelure de feu. Elle finit par cesser de pleurer et resserra l'emprise de ses bras. Elle bailla largement et s'apercevant de sa fatigue, Troy, la souleva avec facilité et l'emmena dans leur chambre. Il l'installa confortablement, l'aida à se changer et à s'allonger puis la rejoint l'instant suivant. Il lui chuchota qu'il l'aimait dans le creux de l'oreille et éteint la lumière. Ils s'endormirent ainsi, en paix.

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Voici la citation imposée :

« Le plaisir des disputes c'est de faire la paix » de Alfred de Musset

J'espère vraiment que tu as apprécié,

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Merci !

Amélie_lys

Défilé de nouvelles / OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant