Défilé de nouvelles / OS

5. Espoir

Hey !

Voilà ma cinquième nouvelle, je te souhaite une bonne lecture !

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Gaëtan Stérons, 15 ans et un rêve, celui de retrouver son frère aîné de 10 ans, Chris. Il avait quitté la maison familiale le jour de sa majorité et n'était plus jamais revenu. Le plus jeune n'avait plus eu aucune nouvelle de lui durant les sept années qui étaient passées. 

Il n'avait que très peu de souvenirs de lui, un grand homme aux cheveux noirs et aux même yeux noisettes que lui, une peau pâle sans imperfection. Toujours le sourire aux lèvres en sa compagnie mais le visage fermé devant leurs parents.

 Le jour de son départ, il l'avait réveillé tôt, le ciel était encore sombre et l'avait saisit par les épaules. Il l'avait fixé un petit moment du regard et lui avait chuchoté ses derniers mots,

- Gaëtan ? Tu m'écoutes bien ? Je veux juste te dire de ne pas toujours espérer dans la vie, fais les choses par toi même sinon tu ne cesseras d'attendre. Je te le jure, un jour on se retrouvera toi et moi. Je t'aime mon frère, à bientôt.

Et il l'avait serré contre lui, avait embrassé son front légèrement et avait tourné les talons.

Souvent, quand il y repensait, le cadet avait les larmes aux yeux. Il se sentait tellement seul, chose étrange car il était entouré d'un bon groupe d'amis. Il ne cessait d'attendre, d'espérer.

Durant tout ce temps, il avait continuellement suivit à la lettre, ce conseil apprit par cœur tel un poème.

Lorsque les souvenirs se faisaient trop douloureux, il les rangeait au fond de sa mémoire pour oublier sa souffrance.

Un matin où il partait en cours, il se sentit comme épié tout au long de la journée. Le soir, en rentrant, il s'aperçut qu'il avait reçu une grande enveloppe. Il l'ouvrit distraitement et à l'intérieur se trouvait de nombreuses photos et un feuillet.

 Intrigué, il regarda directement en bas de la page et manqua de s'étouffer de surprise. Les yeux vides, le souffle coupé et les larmes aux yeux, il se laissa tomber sur son lit fait à la va-vite. La feuille voleta doucement et se posa sur le parquet.

Une fois remis de son état de choc, Gaëtan récupéra la lettre car s'en était une, celle tant attendu et espérée, de la part de Chris. Des explications, des excuses et une proposition de retrouvailles.

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Voici la citation imposée:

« Attendre, c'est presque toujours espérer» de Marcel Achard

J'espère vraiment que tu as apprécié,

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Merci !

Amélie_lys