Ayaba la folle

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Grand-Bassam, est une belle cité où j'ai fait une partie de mon enfance. Comme toutes nos grandes villes, Bassam a ses malades mentaux. Les fous et les folles y vivent en parfaite harmonie avec les biens portants sans que cela n'occasionne des problèmes.

A Bassam, une folle, défrayait la chronique. Ayaba, la folle n'était folle que parce qu'elle était sale et constamment nue. Sinon, à vrai dire, quelle femme pouvait rivaliser avec cette Ayaba en beauté ? En tout cas, elles n'étaient pas nombreuses ! Le physique de la folle Ayaba ne laissait aucun homme indifférent dans la ville de Grand Bassam. Véritable stéatopyge*, Ayaba avait de vraies paires de fesses, et malgré ses nombreuses maternités, ses seins, n'avaient rien perdu de leurs fermetées ! Oui la folle Ayaba était mère de quatre enfants dans sa démence ! Mais qui osait engrosser une folle ? Qui venait coucher avec cette belle folle aux courbes envoûtantes? Personnes n'en savait rien. 
Des bruits couraient que c'étaient des jeunes de son quartier ou même d'autres jeunes de quartiers environnants poussés par la soif de plaisir qui sautaient la clôture des parents d'Ayaba, pour venir se délecter de son corps. Ne serait-ce pas son esprit qui était malade? Le corps d'Ayaba, quant à lui n'était point malade! Mieux, son corps sale, malodorant et crasseux attirait les hommes aux sexes en bandoulière.

Parfois, fatigués de la voir se déhancher dans les rues de Bassam, les parents de la folle l'attachait solidement avec une corde dans l'arrière cour familiale. Ses cris et ses jacassements, n'épanchaient point leurs cœurs. Il ne fallait pas qu'Ayaba continuât d'exposer ses énormes fesses et ses imposants seins aux yeux des bassamois, ces pervers de bassamois qui la dévoraient des yeux et laissaient échapper des sifflements d'admiration à son passage.

Attachée ainsi dans la cour, Ayaba recevait ses "amants" sauteurs de clôture. Un à un, ils venaient voler leur plaisir et s'en allaient. Quatre enfants naquirent de ces ébats nocturnes !!!
Puis, l'inattendu se produisît.

Ayaba avait fuit de la maison et avait élu domicile près du grand marché de la ville. C'est entre les tables qu'elle s'était construire son palace. Un soir, alors que la ville dormait, une voiture gara à quelques mètre du dortoir de la folle. Un homme d'âge mûr en descendit et s'élança vers la folle. L'homme disparut derrière les tables. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Non loin, quelques jeunes noctambules prenaient leur thé. Ils avaient suivi la scène. Curieux de savoir ce que cet homme si élégamment vêtu était allé faire derrière les tables, ils s'armèrent d'une torche de poche et foncèrent à leur tour là où ils semblait avoir "crime" ! 
La lumière de la torche jaillit. Le spectacle était ahurissant. Ayaba, toute nue, se faisait "labourer" par l'homme qui n'eut pas le temps d'ôter sa veste. Il n'y était pas venu pour passer toute sa soirée avec la folle. Il était là pour quelque chose de précis et s'en aller. Et voici qu'on l'avait pris sur les faits. Les jeunes l'avaient happé et avait soustrait Ayaba du dessous de lui. Ayaba ne voulait pas que la partie à peine commencée s'arrêtât ainsi. Elle s'accrocha à l'homme et poussait des cris pour faire entendre aux perturbateurs qu'elle n'était guère contente d'eux ! Malgré cela, les jeunes tiraient l'imprudent monsieur et ameutèrent les quelques personnes qui ne trouvaient pas encore le sommeil. L'homme était connu de tous. C'était un responsable qui vivait avec sa femme et ses enfants dans un quartier chic de la ville. Mais pourquoi avait-il fait cela? Menacé d'être battu s'il ne disait pas la vérité, il se mit à table et avoua.

-"C'est mon marabout qui m'a conseillé ça ! " dit il.

-Pourquoi ? Demanda quelqu'un.

-"Le marabout m'a dit de coucher avec une folle pour que mes affaires marchent. Je vous demande pardon. Ayez pitié "

Ayaba, quant à elle, criait toujours d'énervement. De quoi se mêlèrent ces jeunes "pkapkato*" ?

On laissa partir l'homme et très tôt le lendemain, la nouvelle se répandit dans tout Grand Bassam telle une traînée de poudre !!! 
L'homme déménagea de la ville avec sa famille.

*stéatopyge: qui a de très grosses fesses

*commères

Morale de l'histoire: tous les riches ne sont pas ordinaire leur fortune peut être d'origine mystique peut importe leur races ....

Merci et à bientôt.

Les Mystères De L'AfriqueWhere stories live. Discover now