Les Mystères De L'Afrique

Mon amie nocturne

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Jeune fonctionnaire à Abidjan, je logeais dans quartier populaire dans la commune de yopougon. J'étais un grand coureur de jupon.
Cependant, j’avais un seul principe ; je ne chassais jamais dans mon quartier. Pour tout professionnel en la matière c’est une erreur à ne jamais commettre.
Au départ, je n’avais pas d’ami dans mon secteur. Étant grand fumeur, je m’asseyais toujours devant ma porte au rez-de-chaussée pour fumer ma cigarette, ce même aux heures indues. 
C’est ainsi qu’un soir j’aperçus une belle demoiselle à mon carrefour à une heure tardive. Je ne l’avais jamais vue auparavant dans le quartier. Je m’approchais de cette 
dernière afin de savoir la raison de sa présence en ces lieux à cette heure tardive et sans compagnon. Mon interlocuteur me répondît qu’elle prenait de l’air. J’ai sourit et nous avons échangé pendant une trentaine de minutes et par la suite j’ai pris congé de ma nouvelle amie.

Pratiquement toutes les nuits quand j’avais la possibilité je retrouvais mon amie en ces lieux aux heures tardives.

Avec le temps, j’ai commencé à sympathiser avec certains jeunes du quartier majoritairement des chauffeurs de taxis.

Un soir, un de mes nouveaux amis me trouva au carrefour avec mon amie. Celui-ci me salua et me taquina. avant de rentrer chez lui en me disant que le carrefour où j’étais assis était dangereux.
J’ai souris et je lui ai dit que je venais du Nord.
Par la suite, j’ai continué à échanger avec ma belle amie et nous nous sommes séparés quelques temps après.
En réalité, j’aimais sa compagnie et je trouvais qu’elle était trop sage pour sa beauté.
Le lendemain, mon ami chauffeur de taxi me taquinait en disant qu’il me trouvait courageux de m'asseoir seul à ce carrefour à une heure aussi tardive. Je lui répondis que je n’étais pas seul. Il soutenait n’avoir pas vu la belle demoiselle. Nous n’étions pas pourtant cachés. Mais celui-ci persistait que j’étais seul puisqu’il était à 5 mètres de moi. 
Vu que nos échanges étaient houleux, un deuxième intervenant répondit avec ironie que j’étais certainement avec la jeune fille du carrefour. 
J’ai cherché à comprendre et là on m’informa que beaucoup de jeunes hommes du quartier avaient eu des mésaventures avec une demoiselle Génie qui était n’apparaissait au carrefour que tardivement. Ceux-ci soutenait qu’elle était méchante chose que je n’ai pas constaté.
Je me suis dit que ceux-ci se trompaient. Le même jour, je suis resté au carrefour et je n’ai pas vu mon amie. Durant une semaine, je guettais  ma confidente. Mais jamais je ne l’ai revue. Je suis même allé dans le bâtiment qu’elle m’a dit habiter. Mais personne ne semblait connaître la jeune fille répondant au nom qu’on m’avait donné.
J’ai commencé à croire à la théorie de mes nouveaux amis. Le mois qui a suivi j’ai déménagé dans un autre quartier.
Quelques mois après, une jeune fille m’aborda dans mon nouveau quartier et prétendit me connaître. Il me semblait l’avoir vu auparavant mais j’ignorais où. Elle refusa de me donner son contact et elle me promit qu’on se reverra. Elle m’appelait vieil amie. 
Le soir lorsque je m’endormis je vis en songe mon amie du carrefour qui me souriait. Elle soutenait que je l’avais oublié mais elle non. Nous avons échangé cordialement et elle m’a donné quelques conseils puis je me réveillais. On ne s’est plus revus. Cependant, elle m’a promis que nous nous reverrons au moment opportun.

Je précise toutefois qu’elle ne m’inspire aucune crainte. Depuis le premier jour, je la trouve familière