N° 11

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Cassandre : "Il est quelle heure ?"

Roche se lève pour aller chercher son téléphone dans la poche de sa veste : "Il est 6h30"

Cassandre : "C'est bien trop tôt... Ne me dites pas qu'on a un cadavre !"

Roche : "Non commissaire, c'est l'heure de notre petit jogging matinal du lundi."

Cassandre enfuit sa tête dans la couverture de Jules comme un enfant qui veut éviter une corvée ou échapper à une punition : "Oh non pas aujourd'hui, je n'ai pas la force."

Roche : "Ok pas de jogging, ça nous laisse deux heures devant nous ce matin. Vous avez des choses à m'expliquer je crois !"

Cassandre sort sa tête de la couverture et le fusille du regard avant de se recoucher en lui tournant le dos. Elle n'a pas envie de parler de son père et encore moins de sa mère.

Roche : "Ça vous embête si je prends une douche d'abord ?"

Cassandre, espérant gagner du temps : "Non non, allez-y. Il y a des serviettes dans le meuble sous l'évier et si vous avez de la chance, il reste des brosses à dents neuves dans le tiroir."

Roche vient s'assoir à côté d'elle sur le canapé et dépose ses deux mains sur les épaules de la commissaire pour y faire de délicats mouvements circulaires.

Cassandre : "Qu'est-ce que vous faites Roche ?"

Roche : "Petit massage gentiment offert par votre capitaine préféré : souvenir de mon voyage en Indonésie. Ça va vous faire du bien."
Il la taquine : "Par contre je vous préviens la prochaine fois ce ne sera pas gratuit !"

Cassandre sourit discrètement. Elle ne peut s'empêcher de gémir lorsque Pascal appuie au bon endroit, là où ses muscles sont les plus tendus, là où c'est presque douloureux. Au fur et à mesure, elle sent toutes les tensions disparaitre et elle finit même par s'endormir.

Cassandre - Et après...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant