Armoire à disparaître

Chapitre 20

Au lendemain de la soirée en l'honneur de l'ainé des Black, le réveil fût dur pour chacun des gryffondores. La première chose qu'Hermione remarqua lorsqu'elle se réveilla, fût l'absence de ces deux amies dans leur dortoir. En effet, ni Lily ni Mary ne se trouvaient dans leur lits respectifs. Ce qui effraya légèrement la brune qui avait l'habitude de toujours se réveiller en première. En regardant l'heure, elle pu y lire qu'il était déjà 10h passer. Elle remercia alors mentalement Lily qui avait eu l'idée d'obliger les garçons d'organiser cette soirée la veille d'un de leur jour libre. N'ayant pas faim, la brune se dirigea directement vers la bibliothèque, essayant de rattraper les heures qu'elle avait passé à dormir. Sans même tenter de retrouver ses nouveaux amis. Au contraire, elle fût même soulager de ne pas les avoir croiser dans les couloirs en venant jusqu'à son refuge. Et en particulier de ne pas avoir croiser les iris noirs de Sirius. Elle se souvenait, mots pour mots, de tout ce qu'ils avaient dit lors de leur "conversation". Elle arrivait à se rappeler de chaque tracer que ces doigts avaient effectuer sur elle. De chacun des pas, qu'elle avait fait. Et à chacun de ces souvenirs, elle se maudissait d'avoir autant bu. De lui avoir laisser avoir une telle emprise sur elle. Elle s'en voulait de l'avoir laisser la toucher aussi facilement quand aucun homme n'avait encore jamais oser la toucher de la sorte. Pas même Viktor durant leur danse, lors du bal de Noël organisé pendant le tournois des trois sorciers. Et cette idée la répugnait au plus au point. Mais si il y a bien quelque chose pour laquelle elle devait se féliciter, c'était bien d'avoir réussi à tenir sa langue. Ou du moins, un maximum, même si le nom de Ron lui avait échapper, elle avait réussi à garder le reste pour elle. Ce qui était pour elle, un véritable exploit.

- Salut Ravenswilde, comment vas-tu ?

L'intéressée sursauta à l'entente de son nom. Perdue dans ses pensées, Hermione n'avait pas entendue le cadet des Black arriver dans leur antre.

- Ca va et toi ?

- De même, merci. Je ne t'ai pas vu au déjeuner. Ajouta Regulus en s'asseyant en face de la brune.

- Oui, je n'avais pas très faim. Et puis je me suis réveillée trop tard.

- Ca te ressemble pas pourtant ça.

- Je sais. On a fait une petite soirée chez les gryffondores pour...

- Pour l'anniversaire de Sirius, si je ne m'abuse ?

- Oui... Tu t'en est souvenu ?

- Un peu... Et puis j'en ai beaucoup entendu parler dans les couloirs. C'est comme un grand évènement chez nous. Mais comme d'habitude, les Serpentards n'étaient pas invités.

- Tu aurais aimé venir ?

- Bien-sûr que non ! Tu me prends pour qui ?

- Pour son frère peut-être.

- Il a arrêté d'être mon frère le jour où il a décidé de fuir, de quitter sa famille et d'abandonner son nom.

- Tu lui en veux ?

- Pourquoi lui en voudrais je d'être parti de la maison pour défendre ses stupides idéaux ?

- Peut-être parce que tu lui en veux de t'avoir laisser seul avec ta famille. Et peut-être parce qu'au fond de toi tu sais que ces idéaux ne sont pas si stupides que ça.

- Arrête, ne me dis pas que tu les partages aussi. T'es bien une gryffondore. Et je ne lui en veux pas de m'avoir laisser avec ma famille. C'est là qu'est ma place.

- Non ! Tu n'est pas comme eux.

- Tu ne les connais pas et tu ne me connais pas, Ravenswilde ! De quel droit oses-tu dire que je ne suis pas comme eux ?