XXXIX.Ce fameux repas

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(Pas de rapport à 100% mais cette musique est siiiii drole!)

Nous sommes encore à discuter "en famille" en attendant que le gâteau qu'on a fait avec Katsuki cuise alors que, soudainement on sonne à la porte. Ca doit être -sans aucun doute- ses grands parents. Masaru interpelle son fils pour qu'il le suive et accueillir ces derniers. Je les rejoins donc aussi pour leur dire poliment bonjour. Je suis un peu curieux de voir à quoi ils pourraient bien ressembler voire même, est ce qu'ils ressemblent à leur petit-fils?

Son père ouvre sur un couple bien marqué par le temps, on peut le dire. L'homme face à moi doit bien dépasser les 70 ans quant à la femme, elle semble plus jeune enfin peut-être est-ce son sourire jovial qui lui donne ce côté moins ridé ou ses cheveux violet foncé aussi qui camouflent ses cheveux blancs. Quant au grand-père, il n'en possède plus un seul -de cheveux-.

Bonjour, chantonne la mamie

-Comment ça va?, interroge l'homme

-Bien, et vous? Vous avez fait bon voyage?, demande Masaru

-Super, il y avait un peu de bouchons mais sinon tout a bien été. On a de la chance: il fait beau!

-Oui, hein! Hier encore il pleuvait!, le vieil homme remarque enfin ma présence

-Tiens? Qui est ce jeune homme?

-Je suis Eijiro, je réponds car je me sens tendu en réfléchissant à ce que je pourrais dire d'autre

-Qu'est-ce que fait ce jeune homme ici? Ce n'est pas contre toi mais c'est bien la première fois que tu invites quelqu'un d'autre! Notre Katsuki n'est pas très sociable en temps normal, surenchérit la grand-mère avec une joie attendrissante

-C'est mon anniversaire, j'ai le droit d'inviter mon copain quand même. Je suis pas si peu sociable

-Oui, évidemment! Mais tu n'as pas hérité de mes gènes charismatiques, moi, à ton âge j'avais énormément d'ami. Et donc j'invitais plein de copains et on faisait des conneries dans tout le village mais toi tu n'invites que deux amis à ton anniversaire

-Oui enfin là c'est mon petit copain pas que copain dans le sens ami, déclare-t-il laissant un silence de réflexion

-Ah bon? Tu es de ce bord là toi?, je regarde Katsuki pour lui signaler de juste se taire, ça m'angoisse déjà de sentir ces regards intrigués sur moi

-On s'en fout de mon bord. Juste cassez pas les couilles

-Language! C'est lui qui t'as mis des idées dans la tête?, demande avec reproche son grand-père

-Bah oui, parce que c'est le premier et...

-T'as été voir un médecin?

-Katsuki..., je me sens tremblant, vulnérable et j'aimerai me faire absorber par le sol

-Non. Parce que c'est pas mal, il se place comme instinctivement devant moi

-Tu vois bien qu'il t'a filé une maladie.

-Tu as la même avec mamie.

-Qu'est-ce que tu me racontes? Va vraiment que tu fasses quelque chose avec ton fils, Masaru, ce dernier ne répond pas, les yeux baissés

-On ne fera rien à notre fils, arrive Mitsuki après les avoir entendus hausser le ton depuis la cuisine où elle s'était remise à cuisiner avec Inko et Izuku

-Tu cautionnes ce genre d'actes?

-Oui. Ce que je supporte pas c'est l'homophobie d'accord alors tes commentaires envers mon fils tu te les gardes vieux con. Si t'es pas content tu retournes chez toi. Eijiro, tu es à ta place ici, elle me jette un regard tendre

Je serai là (Mha)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant