Tends moi une main [Drarry]

Chapitre 29 : Parti ou rester

Bonjour everyone !!!

Je viens de finir mon concours blanc et je suis bientôt en vacances. Mais avec tout ça j'ai -légèrement- oublié de vous poster la suite !!! Je suis désolé, vous êtes de plus en plus nombreux a attendre la suite et ça me plaît !

Du coup je vous laisse la suite ( je vous laisse avec 10 pages de Word, gros chapitre !)
Profitez à fond, un renversement arrive bientôt, gros bisous !!

Mxtt

PDV DRACO

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Une semaine vient de passer depuis le bal de noël. Je m'y étais rendu mais quand j'ai vu Potter des yeux, j'ai vite rebroussé chemin pour retourner dans mon lit. Aujourd'hui c'est le réveillon de la nouvelle année. Beaucoup d'élèves étaient resté pour le bal mais on rejoint leur famille pour le nouvel an. Moi je n'ai pas voulu quitter Poudlard. Il y a quelque chose qui me retient ici. Je regarde l'heure, 7 heures du matin. Je me lève discrètement et m'enferme dans la salle de bain. Je lance un sort de silence puis me déshabille et rentre dans la douche. En sortant de la douche, je m'habille de ma tenue de cours. En vacances on est libre de porter les vêtements que l'on souhaite. Mais j'essaie de rester le plus discret possible. Et puis j'essaie de me persuader que je reste malgré tout un enfant, un élève de 14 ans en quatrième année. En sortant de la douche j'enfile un boxer et une chemise blanche que je ne boutonne pas de suite. Je m'observe un long moment dans le miroir. Je suis maigre et ma pâleur égale celle des fantômes de Poudlard. Mes cheveux sont ternes et sous mes yeux, de vastes cernes y habitent. Mes yeux sont éteints. Lentement je lève mon bras gauche et y soulève la manche de ma chemise. L'encre noire ressort sur ma peau plus que pâle. Cette marque n'est pas belle. Elle fait tache au milieu de mon avant bras. Je le redresse la tête vers le miroir en laissant retomber mon bras le long de mon corps. Mes cernes sont sombres, d'une couleur mauve. Depuis que je suis revenu de mon marquage il y a environ 1 mois, mon état de santé se dégrade, mon image physique est détruite et mon moral est plus bas que terre. Depuis un mois je dors en moyenne 3 heures par nuit et le reste du temps je pleure ou écoute Potter pleurer, me faisant violence pour ne pas hurler ma peine.

Je me jette un sort pour arranger ces cernes qui mangent la moitié de mon visage et redonner un peu de couleur à ma peau qui est de base suffisamment pâle. Je boutonne ma chemise faisant attention de ne pas laisser la marque dépasser. Je finis de m'habiller puis dans le silence le plus complet je sors de la chambre non sans jeter un dernier coup d'œil à travers les rideaux à la masse qu'est Potter dans son lit.

Je me dirige vers les cuisines pour récupérer de quoi manger. Pour éviter tout le monde, je pars petit déjeuner très tôt mais la grande salle n'est pas encore ouverte. Les elfes me donne un torchon replié en baluchon. Ils ont prit l'habitude de me voir débarquer de bonne heure tout les matins. Je les remercie d'un signe de tête et quitte le château rapidement. Je passe derrière la cabane d'Hagrid et m'assoie sur un rocher en lisière de forêt. Je comme à grignoter laissant mes pensées vagabonder. Je repense à cette marque, à cette obligation de servir et de détruire Poudlard, mais surtout devoir faire du mal à Potter. Je ne m'étais toujours pas résolu à abandonner Potter et exécuter les ordres de cet horrible monstre. Il était évident que je ne veux pas blesser Potter mais va falloir que je lui montre cette marque... Seulement j'ai peur qui me rejette car je « prête allégeance à celui qui a tué ses parents ». Rah ! Ma vie c'est à ne plus rien y comprendre. Moi-même je ne la comprends plus. Potter, qu'est ce que j'ai envie de l'aider à nouveau, comme avant... Mais cette marque est tout ce qu'il ne veut pas. Je me dois de le protéger, je lui ai promis puis quand j'aurais la solution au problème qu'est cet horrible dessin sur mon bras, je retournerais vers lui. Oui, c'est une bonne idée ça. Mais voilà un mois que je tourne le problème dans tout les sens, je n'ai pas de solution. Mais pas une ombre d'une solution. Je vais finir par croire qu'il n'y a pas de solution et que je vais devoir laisser mon protégé aux soins de Blaise.