Chapitre 21 : Quel sort et qui ?

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PDV HARRY

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Je me réveil sous les bruit d'un ronflement. J'ouvre lentement les yeux et regarde à gauche. Mon réveil indique 4 heures du matin. Je tourne le regard vers le plafond. Demain c'est la première tache et ma magie ne montre pas encore la moindre étincelle. Lentement je me redresse dans mon lit et sort de sous les draps. Je prends ma chemise, mon pantalon, ma robe et ma cape, enfin c'est toujours les vêtements de Malfoy. Je m'habille dans l'unique son des tissus volant et frottant contre l'air. Je prends mes chaussures dans une main, ma baguette dans l'autre et sort de la chambre sans le moindre bruit. Une fois hors de la chambre, j'enfile mes chaussures et d'une voix faible je murmure :

- Lumos

Mais rien n'arrive. Je me souviens alors de ce petit détail de magie et avance donc à tâtons dans le noir. Je rejoins la salle commune où les larges fenêtres ensorcelées laissent voir la pleine lune. Je quitte le dortoir resserrant ma cape autour de mes épaules. Je me dirige vers le sixième étage. La noirceur de la nuit et le silence du château m'oppresse. Mes chaussures tapent sur les pierres. Le son se répercute sur les murs du château. J'atteins la salle de classe abandonnée au pas de course, ma cape fouettant l'air. J'allume la lumière et souffle un coup. Je n'aime pas cette sensation d'oppression par le noir de la nuit. Je m'adosse à la porte et essaie de reprendre une respiration calme. Mon cœur s'était lourdement emballer le long de mon cheminement jusqu'ici. Je finis par m'assoir au sol après avoir récupéré une plume. Je la pose devant moi sur le sol. Avec ma baguette et de la concentration je tente de la soulever de terre. Je fixe désespérément la plume mais elle reste comme cloué au sol. Je ferme alors les yeux, cherchant une respiration calme et profonde pour m'apaiser. Je lance le sortilège mais la plume est toujours poser sur le sol. Je soupire. Après quelques centaines d'essais, la plume refuse toujours de bouger. Il est 6 heures. Cela fait 2 heures que je suis enfermé dans cette pièce à essayer. Ma magie refuse de coopérer. Je fais un dernier essai avant de rejoindre le dortoir. Je ferme les yeux. Je me concentre sur chaque sensation. Mes mains sont légères. Des frissons courent le long de l'échine. Je me redresse, le dos bien droit. Et sans ouvrir les yeux j'inspire lentement. L'odeur de Malfoy me vient aux narines. Les tissus emprisonnent sont odeur. Des frissons, des souvenirs. Tout me vient. Il m'a sauvé. Je dois vivre et pour cela je dois déjà survivre à la tache de demain. Donc je me dois de retrouver mon don, ma puissance. Une dernière pensée pour le blond et je lance le sort. J'hésite durant quelques secondes puis je finis par ouvrir les yeux. La plume voleté a quelques centimètres du sol. Je la fais monter a un mètre avant de la laisser redescendre doucement.

- Bien joué Potter, tu as retrouvé la source de ta magie.

Je sursaute. Quand est ce qu'il est rentré ? Je n'ai rien entendu.

- Ça te sauvera déjà pour demain.

- Depuis quand tu es là ?

- Deux minutes je pense. Tu avais les yeux fermés et tu respirais profondément.

- Mais Malfoy tu m'as fait peur ! Rentre plus comme ça !

Je soupire. Il plonge alors sa main dans sa poche et y sort une petite fiole verte. Il l'agite et s'avance vers moi. Je sais ce que c'est. C'est la potion que je dois prendre tous les jours pour ragrandir mon estomac dument rétrécit. Ce que la potion m'a fait hier je m'en souviens encore. J'ai eu mal, mes entrailles se sont tordus à s'en déchirer. Je me lève et tends une main tremblante pour saisir la fiole. Malfoy me la remet. Je la débouche et porte la fiole à mes lèvres.

L'effet est immédiat. Les spasmes sont violents. Mes jambes tremblent. Ma main lâche la fiole qui se casse dans un bruit d'éclat de verre sur les pierres froides du sol. Mes jambes se plient sous la douleur de mes entrailles. Je m'écroule. Malfoy me récupère in extremis. Il me tient contre lui. Mon corps tremble un peu moins mais toujours. Son cœur bat vite. Mon oreille collé contre, je respire lentement et me concentre sur les battements du cœur. La crise passe. Je reprends mes esprits et ferme les yeux. Doucement je me détache du blond.

Tends moi une main [Drarry]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant