Too glam to give a damn • Cinq

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*Trop glamour pour en avoir quelque chose à faire (c'est un jeu de mot anglais)*

•   I   S   A   A   C   •

Je me suis réveillé dans les bras d'un inconnu.

Il était plutôt canon, alors ça ne m'a pas trop dérangé, mais maintenant, avec le recul, je me rends compte de la gravité de la chose : pourquoi est-ce que je portais toujours mon sous-vêtement ?

Peu importe ce qu'il s'est passé hier, je suis incapable de sortir de mon lit. Même pas pour aller aux toilettes, alors c'est dire. Il est fort probable, en fait, c'est sûr, que Riven m'attend pour parler du meeting ou de je ne sais quel contrat.

Désolé beau gosse, mon cerveau n'est pas disponible aujourd'hui.

En essayant d'attraper un verre d'eau posé sur ma table de chevet, je fais tomber mon téléphone et ça me rappelle qu'il va peut-être me servir à retrouver la mémoire. Je le déverrouille et les derniers messages que j'ai envoyés confirment mes doutes : j'étais complètement saoul. J'essaye de regarder dans les photos et les contacts pour voir s'il y a du nouveau quand un appel de Riven s'affiche sur mon écran. La sonnerie m'ayant surpris, je respire avant de prendre ma meilleure voix.

— Allô ? Je rêve ou tu es en train de m'appeler ?

— Ou es-tu ? soupire-t-il.

— Uh, j'étais tout juste en train de me réveiller. Oui, c'est ça, je me réveille. Et toi ?

— Es-tu au courant qu'une partie de ton travail consiste à arriver à une heure raisonnable ? je l'imagine se pincer l'arrête de son nez et ça me fait rire.

— Oui oui, je suis au courant, malheureusement.

— Alors pourquoi est-ce que je ne te vois pas ? plus il parle, plus ses dents se serrent, j'en suis sûr.

— Ben, parce que on est au téléphone. On appelle les gens parce qu'on ne les voit pas. Ça va Riven ?

Je l'entends grogner et il semble bien que je l'ai mis en colère. Je ne fais que ça de toute façon et il s'avère que c'est très, très amusant.

— Ramène tes fesse ici tout de suite.

Je lève les yeux au ciel et me retiens de faire un commentaire à propose de mon — magnifique —  fessier.

— J'arrive dans une heure.

— Une heure !

— J'aurais pu dire trois.

Riven soupire et ne prend même pas la peine de me répondre puisque le bip du téléphone résonne déjà dans mon oreille.

J'avais vraiment aucune motivation pour aller travailler, mais maintenant que j'y pense, Riven est une putain de bonne raison.








— Tu avais dis une heure !

J'observe Riven se lever brusquement, les sourcils froncés.

Il m'avait presque manqué.

— Je n'ai pas précisé quelle heure ce serait, lui souris-je tout en m'installant sur mon fauteuil préféré, celui en face de lui.

— Il est trois heures, Isaac ! Tu ne peux pas venir quand tu le souhaites, tu le sais ? Riven s'est de nouveau assis sur son fauteuil et me fait face.

— Mais je me suis endormi !

— Comment ça tu- bon sang.

Riven renonce à toute conversation et me montre la porte d'un regard.

This is why I don't socialize • [BxB]Where stories live. Discover now